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Dead Space 2
  PHOTOS
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
9.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox 360
Sur Ordinateur - Xbox 360

Les

+

> Mise en scène géniale.
> Graphiquement fabuleux.
> Effets visuels totalement maitrisé.
> Bestiaire encore plus monstrueux.
> Difficulté à la hausse.
> Passage sans gravité.
> Impossible de se perdre.
> Isaac parle
> Une tension horrifique phénoménale.
> Un mode multi à découvrir dans un prochain test!!!
> Les limites du survival sont repoussées.
 

Les

> Déplacement un peu lourd.
> Un niveau qui sent le réchauffé.
> Scénario un peu alambiqué.
> Parfois malsain et dérangeant.

Sortis en 2008 est annoncé comme le survival-horror le plus terrifiant de tous les temps, Dead Space avait marqué les esprits d'une marque de sang indélébile tous les joueurs qui s'étaient plongés dans les confins de l'espace pour suivre les aventures du mineur Isaac Clark. Toujours produite par Electronics Arts, cette suite fait encore plus fort dans la démesure abominable pour réveiller en nous nos peurs les plus profondes. Une terreur viscérale qui risque de vous entraîner inexorablement dans l'enfer de Dante, un lieu perdu dans l'infini où personne ne vous entendra hurler.

Au commencement...

Dans un futur lointain, la planète terre a complètement épuisé ses ressources. La population toujours plus nombreuses oblige le gouvernement a lancer une vaste colonisation des nouveaux mondes. D'immenses vaisseaux brise surface sont construits et envoyés dans l'espace pour dépouiller, démanteler les planètes pour y extirper toutes les richesses minérales. Le pillage avait commencé...sans limite à l'expansion humaine. Mais enfoui dans les vestiges du cosmos, un fléau redoutable attendait d'être réveillé. Le monolithe rouge artefact très ancien, porteur du secret de l'immortalité libéra sur les colonies son armée de démon : les nécromorphes. Les survivants se réfugièrent sur le vaisseau Ishimura. Isaac Clark est une équipe de sauvetage furent envoyés pour aider les éventuelles survivants. Le cauchemar pouvait commencer laissant comme unique survivant notre mineur et des bribes de son esprit à jamais torturé.

...et le mal se déchaîna de nouveau.

Trois ans se sont écoulés. Isaac se réveille de ce long comma dans la station "Méduse", métropole gigantesque dans l'espace, l'esprit confus encore hanté par des cauchemars horribles et des fantômes de son passé. Mais enfoui au plus profond de sa mémoire, le mal l'a suivit déchaînant dès son réveil... la mort et son cortège d'abominations.
Le réveil est brutal et d'une sauvagerie inhumaine. L'équipage est massacré dans un maelstrom de sang, de tripes et de hurlement abominable. Vous êtes plongés en enfer des les premières secondes du jeu et c'est sans armes et totalement dépouillé de toutes protections qu'il vous faudra fuir du centre médicale en évitant les hordes de nécromorphes qui surgissent de toutes part. La tension est à son comble et l'ambiance sonore flanque la trouille dès les premières minutes. Soupirs, ricanement sournois, bruits étranges dans les écoutilles sont autant d'artifices utilisés avec maestria par les développeurs pour nous immerger dans un enfer lovercraftien des plus abominables. La bande sonore fait office d'ennemi invisible et se joue de vos peurs avec sadisme en concluant une alliance maléfique avec l'obscurité qui réveille en nous nos craintes les plus profondes. Guidé par la voix d'une femme étrange, on traverse le premier niveau en transe et totalement investit d'une unique mission... la fuite.

Au fil du rasoir... pour mieux les démembrer.

Heureusement pour vous la première arme va vous permettre de faire couler le sang de manière sadique et jouissive. Car les nécromorphes ne peuvent pas être simplement tués mais démembrés, coupés morceaux par morceaux pour les envoyer à trépas. Et pour cela notre héros dispose d'un tas de Cutter Plasma, Trancheur, Découpeur, pour mieux taillader et triturer les chairs ainsi que de quelques nouveautés pour ce nouvel opus comme le Lance-Javelot que ne renierait pas Clive Barker en personne. Chacune de ses armes disposent d'un tir alternatif pour varier les plaisirs et semer la mort et la destruction dans le cosmos. Au fil de votre progression vous accumulerez des crédits disséminés dans les niveaux, des points de force (Rare, bien trop rare même) pour customiser vos armes ainsi que des stock pour refaire le plein en vie, armure, munitions. Veillez aussi à fouiller tous les cadavres en les écrasant rageusement ainsi que les caisses qui recèlent des items diablement utiles pour vous sortir de cet enfer d'une difficulté surhumaine, bien supérieur au premier épisode qui passerai presque pour une promenade de santé. La télékinésie et la stase, qui permet de geler temporairement les ennemis sont toujours présent et représente bien souvent votre unique chance de survie et vous permettent avec un peu d'imagination de varier les massacres en empalant vos ennemis dans des sas de décompression ou en les envoyant valdinguer sur des sources explosives. Je ne vais pas vous en dire plus pour vous ménager la surprise de vos petits massacres entre amis. Un autre allié de choix sera votre traceur qui vous permettra de toujours savoir la direction prendre pour atteindre votre objectif (Une idée fabuleuse et ingénieuse qui évite les allé et retour incessants), et qui vous guidera maintenant vers les sauvegardes les plus proches ainsi que vers les stock d'armes et d'améliorations. Car des munitions vous en aurez besoin pour éradiquer le bestiaire monstrueux de ce jeu, décidemment hors normes et totalement déjantés. Si de vieilles connaissance sont toujours présentes, des abominations affreuses font leurs apparitions et risquent de marquer durablement la mémoire des gamers, même les plus aguerris. On atteint même les limites du mauvais goût et de l'horreur quand vous croiserez au détour d'une nurserie des embryons humains infectés aux soupirs affreux rampant comme des larves pour mieux vous exploser au visage et des enfants décharnés qui se jettent sur vous en hurlant comme des sirènes démoniaques à vous glacer le sang, l'effet est garantis... Tout simplement abominable et à ne pas mettre entre toutes les mains sans un avertissement sérieux (Message destiné aux parents qui ne connaissent pas les code pegi et qui voudraient quand même faire plaisir à leur chérubin malgré les recommandations d'un jeu destiné aux adultes !!!) sur le contenu vraiment dérangeant de Dead Space 2 qui repousse les limites de l'horreur visuel.

Une beauté visuelle malsaine

Sans trop dévoiler les nombreuses surprise qui vous attendent sachez tout de même que vous allez pouvoir enfin entendre la voix d'Isaac qui s'expriment enfin avec les personnes qu'il croise sur sa route, que vous aurez des passages en apesanteur (Anti-gravité) toujours aussi immersif et bien plus spectaculaire, que vous pourrez conserver vos armes et votre équipement si vous recommencez au niveau supérieur (Une de plus grosse critique des fans du premier épisode habilement corrigée par les développeurs), des messages holographiques hyper stylé rappelant les évènements survenus ou en cours pendant votre périples qui maintiennent une tension extrême en totale adéquation avec le scénario très torturés, peut-être même trop diront certains..., quelques passage clostrauphobiques à ramper dans les sas de la station et pour finir des graphismes encore plus beaux et plus fins, un niveau de détaillage des niveaux fabuleux, un soin totale de l'architecture qui laisse songeur, des jeux d'ombres et de lumières ainsi qu'un traitement des particules qui assomment sans coup férir toute concurrence. La mise en scène achève avec panache les éloges sur ce jeux qui entre désormais au Panthéon des survival-horror sur consoles. Prenez le temps entre deux massacres de regarder par une coursive, une baie vitrée les beautés du cosmos et son mélange de couleurs chatoyantes, ses planètes... cet univers détaillé dans les moindres recoins même les plus obscures. Jouez-y lumières éteintes, l'ampli allumé et laissez gentiment la peur s'immiscer au plus profond de votre âme.


On pourra toujours reprocher à Dead Space 2 un goût de déjà vu, de déjà vécu dans l'épisode précédent mais l'horreur au fil de votre périple saura vous surprendre et vous amener dans les recoins les plus sombres de vos cauchemars les plus inavouables. Sans contexte un des plus beaux jeux graphiquement sur consoles et aussi le plus dérangeants et le plus gore.    
 
         
          
 

Testé sur Xbox 360 par Snake

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> Graphisme 0/10    
 
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> Violence 10/10    
La virée spatiale vire au cauchemar total avec des passages abominables.
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> Jouabilité 8/10    
A part quelques lourdeurs de notre bon vieux Isaac.
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> Bande-son 10/10    
Elle se joue à merveille de nos peurs les plus viscérales.
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> Durée de vie 8/10    
Attendez-vous à souffrir dans les modes de jeu les plus durs.
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> Scénario 8/10    
Torturé comme son héros qui descendra lentement au profond des enfers.
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> Note finale 9.5/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Survival Horror
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1 à 8
Online: Oui
Date de sortie: 27.01.2011
Editeur: Electronic Arts
Site officiel: http://deadspace.ea.com/
Développeur: Visceral Games
> PAROLE DU RÉDACTEUR