+ Recherche avancée
+ Login
+ Newsletter
 
 
> accueil > tests
Partagez cet article  
L.A. Noire
  PHOTOS
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
9/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation 3
Sur Ordinateur - PlayStation 3 - Xbox 360

Les

+

> La patte de Rockstar.
> Une ville aux ruelles glauques derrières les sunlights.
> Une merveille de scénario noire et parfois putride.
> Ambiance renforcées par des thèmes jazzy.
> Une durée de vie colossale.
> Un chef d’œuvre de plus à posséder en urgence.
 

Les

> Déplacements dans des petites pièces.

Immersion à Los Angeles à la fin des années 40 dans les basques de Cole Phelps, qui a décidé de purger la cité de ses tueurs en série et autres malades incendiaires.


Graphismes : Comme toujours, la patte Rockstar donne une véritable identité à L.A. et ses milliers de petites ruelles glauques où vous devrez faire régner l’ordre. Et la révolution Motion Scan apporte un réalisme inégalé pour les émotions retranscrites sur les visages. C’est tout simplement bluffant ! 8/10


Scénario : A force de créer des chefs-d’œuvre, on acquiert une certaine maîtrise. Une fois encore, l’histoire mature et violente qui vous est contée est tout simplement haletante. Difficile de ne pas vouloir connaître le fin mot des aventures de Phelps. 9.5/10

Jouabilité : Certains déplacements dans de petites pièces se révèlent un peu casse-noix mais la découverte d’indices à une touche est très bien pensée. Petit bémol également pour les scènes de poursuites à pieds ou en voiture qui manquent de punch. 7.5/10

Bande son : Que dire ? C’est splendide ! Les ambiances sont renforcées avec des thèmes jazzy ou classiques qui collent parfaitement au décor. Et la musique se révèle rapidement être un formidable atout pour vos enquêtes, en vous indiquant par exemple lorsque tous les indices sont découverts. 9/10

Durée de vie : Si vous aimez aller au fond des choses, comptez plusieurs dizaines d’heures uniquement pour les enquêtes. En y ajoutant des quêtes annexes (délits, véhicules cachés, monuments, etc.), il y a de quoi passer des soirées et des soirées à chasser les anges déchus de la cité.  9/10

Violence : Forcément, en bossant à la criminelle par exemple, vous croiserez des cadavres pas toujours très frais. Et il n’y a aucune censure, comme manipuler un cadavre au crâne défoncé pour définir l’arme du crime. De plus, les thèmes abordés sont parfois graves et traités sans détour. 9/10

Note finale : Rockstar fait partie des ces éditeurs/développeurs qui aiment leur métier et qui partagent cet amour aux gamers. Alors lorsqu’ils s’allient aux nouveaux venus de la Team Bondi pour nous pondre un jeu d’aventure en univers ouvert, on obtient une de ces trop rares perles vidéoludiques. A posséder absolument ! 9/10

La cité des Anges. Doit plus en rester beaucoup en ces temps sombres d’après-guerre. La ville a besoin d’un policier droit et malin. Cole Phelps, matricule 1247, médaillé lors des affrontements contre les Japonais devrez faire l’affaire. Mais attention, vous devrez quand même faire vos preuves. C’est ainsi que vous commencerez aux patrouilles, en passant par la circulation. Si vos enquêtes aboutissent, vous prenez du galon et vous pourrez résoudre les meurtres sordides à la criminelle, en passant par Hollywood et ses histoires de fesses.

 Et encore, elle est pas trop abimée

Si les rouages de chaque affaire sont sensiblement les mêmes (récolte d’indice, interrogatoire et arrestation), chaque crime, grâce à des flopées d’éléments, attise la curiosité et la liberté laissée dans la manière de mener l’enquête permet de relancer un intérêt qui ne faiblit pas de bout en bout du scénario.

Pour récolter les indices, il suffit de s’approcher d’un objet qui pourrait s’avérer utile et cliquer sur une touche, et le personnage vous propose ensuite d’observer les objets plus précisément s’ils ont un lien avec l’affaire. Ça peut sembler bizarre les 5 premières minutes et puis finalement ça se révèle très dynamique. Les informations essentielles s’inscrivent dans votre calepin, à la manière d’un Colombo. C’est d’ailleurs ce livret qui sera votre arme principale. En effet, c’est en récoltant les bons objets et en rencontrant les bonnes personnes que ses pages se noircissent de matière pour les interrogatoires.

Lors des interrogatoires, trois choix sont proposés. Soit la personne dit la vérité, soit il y a un doute ou alors elle ment. Dans ce dernier cas, il faut avancer des preuves pour qu’elle se livre. Et pour sonder l’âme des suspects, rien de mieux que le Motion Scan. Cette nouvelle technologie consiste à retranscrire dans le jeu des émotions sur les visages avec un photo réalisme jamais vu ! En gros, des acteurs ont prêté leurs traits pour rendre les personnages furieusement humains. Du coup, le moindre plissement d’yeux ou rictus peut être un indice sur les véritables intentions d’un suspect. Attention à ne pas mener de jugement hâtif, car ce pourrait être un indice primordial pour la réussite de votre enquête qui vous file sous le nez.

 Mhaa qu'est-c't'as contre moi ?!

 Par contre, on ne peut pas accuser à tort et à travers et faire emprisonner n’importe qui, en même temps c’est logique. Ça permet aussi au jeu de suivre une certaine trame scénaristique. Rockstar aux commandes ne signifie pas non plus qu’on ait affaire à un GTA, avec sa liberté quasi-totale d’action. Dans L.A. Noire, vous devrez résoudre les enquêtes dans un ordre donné par l’histoire. Mais effectivement le tout se fait dans un environnement vaste et ouvert, avec la possibilité d’aller coffrer quelques crevards au détour d’une rue avant de se rendre sur une scène de crime. Il y a aussi la possibilité de mettre l’histoire principale de côté un moment et d’aller faire régner l’ordre dans les rues.

Au rayon des mauvaises surprises, on notera quand même :

  • L’impossibilité d’utiliser différentes méthodes pour arrêter les criminels (menottes, flingue, tir de semonce), le tout étant très scripté et ne vous laissant que rarement plusieurs possibilités. Quelques voleurs d’oranges finiront six pieds sous terre.
  • Une conduite des véhicules molle et sans intérêt, dommage pour les courses-poursuites.
  • Quelques bugs d’affichage mais franchement rien d’affolant.


Quelques défauts qui ne gâchent pas le moins du monde le plaisir de jeu. Donc si vous ne possédez pas L.A. Noire et que les jeux d’aventures vous passionnent, foncez acquérir ce petit bijou !

Testé sur PlayStation 3 par Jeff

  LAISSER UN COMMENTAIRE   COMMENTAIRES
> Graphisme 0/10    
 
> notez cette section
> Violence 9/10    
Certains thèmes abordés sont d'une dureté extrème.
> notez cette section
> Jouabilité 7/10    
Quelques soucis dans les endroits étroits.
> notez cette section
> Bande-son 9/10    
Une bande sonore en totale adéquation avec l'époque.
> notez cette section
> Durée de vie 8/10    
De longues enquètes vous attendent.
> notez cette section
> Scénario 8/10    
On pénètre sans concession dans les méandres du crime.
> notez cette section
> Note finale 9/10    
 
> notez cette section
> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action / Aventure
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Date de sortie: 20.05.2011
Editeur: Rockstar Games
Site officiel: http://www.rockstargames.com/lanoire/agegate/ref/?redirect=
Développeur: Team Bondi
> PAROLE DU RÉDACTEUR