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The Elder Scrolls V : Skyrim
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  Note générale
GamesUP.ch
9.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Ordinateur
Sur Ordinateur - PlayStation 3 - Xbox 360

Les

+

> Direction artistique.
> La région de Skyrim est sublime.
> Une durée de vie phénoménale.
> Trame principale.
> Musique de Jérémy Soule.
> Meilleure bande originale de tous les temps.
> Un voyage onirique et vidéoludique.
 

Les

> Loin d'être parfait techniquement sur consoles.
> Interface console totalement abominable.

Attendu par des millions de fans, voici le monumental Skyrim, décortiqué au travers d’un test qui ne l’est pas moins. Si vous êtes un fidèle lecteur de notre beau site, vous avez sûrement du voir, ou même lire, le petit dossier que je vous avais pondu sur la série des Elder Scrolls. Skyrim est donc le cinquième opus de cette licence prestigieuse et se propose de nous faire au moins autant vibrer que ses ainés. Challenge réussi? C’est ce que nous allons vérifier.


Graphismes : Techniquement, le jeu est beau mais loin d’être parfait. On remarque un certain nombre de textures un peu moches, surtout sur consoles, mais le tout est rattrapé par l’une des meilleures direction artistique de ces dernières années. La région de Skyrim est tout simplement sublime. 9/10

Scénario : La trame principale est sympathique et on retrouve un scénario initiatique qui n’est pas sans rappeler celui de Morrowind. Les quêtes secondaires, bien que parfois légèrement répétitives, font également merveille. 8/10

Jouabilité : Certains changement de gameplay feront grincer les dents des vétérans de la série et on regrettera la casualisation ambiante, mais dans le fond c’est bien foutu. Seul gros point noir : l’interface consoleuse proprement abominable. 8/10

Bande son : Ce qui frappe à l’écoute, ce sont surtout les musiques magnifiques de Jeremy Soule. On a la, à mes yeux, l’une des meilleures bande originale de jeu de tous les temps. Chaque morceau est un bijou en lui même. Pour le reste, les bruitages sont également très bons et convaincants. 9.5/10

Durée de vie : Tout dépend ici de votre façon de jouer. Comptez entre 20 et 30 heures de jeu si vous foncez tout droit le long de la quête principale. Rajoutez environ le double avec les quêtes secondaires et les donjons. Mais comme le jeu génère des quêtes aléatoirement à l’infini, le jeu a cette même durée de vie interminable. 9.5/10

Violence : Qui dit médiéval-fantastique, dit forcément combats à l’arme blanche. Et ce genre d’affrontements est rarement propret. Cependant, la violence du titre est encore relativement sobre. 8/10

Note finale : Si vous ne deviez acheter qu’un jeu cette année, ce serait Skyrim, tant il est riche, long, beau et incroyablement prenant. Un vrai voyage onirique et vidéoludique. Que demander de plus à un jeu qui nous fait tout simplement rêver? 9.5/10

Chose n’est pas coutume, je vais commencer par évoquer les défauts du jeu, car il n’en est pas exempt. Premièrement, et cela semble presque être une tradition dans la série, le soft est bourré de bugs graphiques ou de jouabilité. La plupart sont minimes et guère dérangeants, mais certains bloquant l’avancée d’une quête ou créant des retour windows inopiné sont carrément plus frustrant. Cependant, comme d’habitude, les futurs patchs et mods, officiels ou non, auront tôt fait de réparer la chose. Autre défaut majeur, l’interface console est une vraie torture. Non seulement, sur PC, elle n’est absolument pas pensée pour ce support, mais en plus sur console elle s’avère tout aussi lourde et fastidieuse. Cerise sur le gâteau : l’inventaire et la gestion de votre compagnon. On a rarement fait mieux en terme de manque d’ergonomie et d’intuitivité. Rajoutons également des textures pas toutes belles, et on a la l’échantillon des principaux griefs à reprocher à Skyrim.

Ma regrettée Lydia. Nan je déconne, c'était un vrai plot. Ceci dit j'ai usé moins de compagnons que de chevaux.

En parlant justement de graphismes, les designers de chez Bethesda ont accomplit un travail colossal pour donner vie à la région de Skyrim. Rarement a-t-on vu un environnement aussi beau, riche, détaillé et enchanteur. Chaque nouveau lieu découvert s’avère encore plus incroyable que le précédent. Tout, évidemment, est inspiré de l’imagerie nordique, mais sans jamais sombrer dans le cliché. Non seulement l’univers est parfaitement cohérent, mais il s’offre également le luxe de paraitre totalement vivant. On est en quelque sorte à mi-chemin entre l’exotisme débridé de Morrowind et le classicisme d’Oblivion. Reste que le thème nordique risque d’en rebuter certains, mais ce sentiment d’épisme ambiant sur fond d’aventure à la Conan, a de quoi charmer son monde.

Aerynn la bourrine, un lance-flammes à écaille fraichement massacré et des curieux.

Lesdits curieux. Graouh les filles... (et les moins filles). Quoi vous avez jamais vu une héroïne? Pffff, bande de cul-terreux.

Mais concrètement, Skyrim, de quoi ça parle? L’aventure se passe donc dans la région éponyme où l’on incarne un prisonnier, constante de la série, qui sera sauvé de la mort par une attaque de dragon. Survivant de ce raid draconique, on rejoindra une petite bourgade voisine pour y débuter l’écriture de notre légende. Car bien vite, on apprendra être un enfant-dragon, sorte d’antéchrist pour lance-flammes à écailles. Mais je ne vous en dirait pas plus, pour ne pas gâcher la suite. Rapidement dans le jeu, on nous adjoindra également les services d’un compagnon ou plutôt d’une compagnonne, dans le cas de notre première rencontre, en la personne de Lydia. L’ajout est sympathique, cet allié servant tout autant de force de frappe que de mule à loot. On regrettera néanmoins le peu d’interactions possibles, l’absence d’histoires personnelles à développer, à la Bioware, et cette satanée interface rendant fastidieux tout échange avec ledit compagnon d’armes. A noter, cependant, que votre ami peut mourir, de votre main ou de celle d’un autre, comme en atteste Lydia, ma dévouée huskarl, morte piteusement dans un accident bête au fin fond des égouts insalubres de Faillaise. T’avais qu’à pas te mettre devant moi quand je lançais mon plus puissant sort, gourdasse.



Solitude, la sublime capitale de Skyrim.

Mais si je vous raconte une fraction de mon épopée, ce n’est pas (que) parce que j’aime parler de moi, c’est surtout pour mettre en avant une des qualités principales du jeu, à savoir sa richesse et sa longévité. L’univers est tellement vaste et les choses à y faire si nombreuses, que nul réçit de vos aventures ne pourra correspondre à celui d’un autre. Chaque partie est unique car elle est façonnée par vos choix et ce sentiment de liberté est positivement grisant. On en vient même à faire l’impasse sur les voyages rapides, sorte de téléportations entre les lieux déjà visités, pour simplement gambader à travers champs en espérant tomber sur une nouvelle aventure.

La nuit c'est beau, sauf que là le Dragon va bientôt tout tuer et faire cramer. C'est ça aussi la beauté de ces contrées sauvages,

Côté mécaniques de jeu, enfin, on se retrouve en terrain connu. Le système de progression du personnage est efficace, même si on regrette sa simplification depuis la perfection que fut Daggerfall. Chacune des approches, que ce soit en tant que guerrier, mage ou voleur, offre son lot de challenge mais toutes restent globalement viables et fun. L’ajout d’un vrai système d’artisanat est vraiment le bienvenue car simple, utile et efficace. Les combats, point faible récurent, ont sut se faire plus dynamiques, et ce n’est pas un mal. On regrettera néanmoins une IA perfectible, surtout lors des combats dans des milieux exigus. Mais vu l’énormité du monde, c’est bien compréhensible que le soft galère parfois à tout gérer.

Markarth, une cité naine. Et c'est carrément charmant dedans.

Bref, vous l’aurez compris, ce jeu je l’attendais, et il ne m’a pas déçu. Certes, il n’est pas parfait mais ses défauts ont un certain charme, nous faisant nous sentir chez nous, en terrain connu. On se serait néanmoins bien passé de cette affreuse peinture qu’est l’interface et qui hante l’un des murs de la salle à manger. Quoi qu’il en soit, au rapport qualité/prix, Skyrim enterre nombre de ses concurrents tant ce qu’il a apporter est riche, passionnant et varié. C’est un jeu long et exigeant en terme d’investissement temporel pour pouvoir en apprécier l’entier, mais si la perspective de perdre votre emploi, votre couple et votre vie sociale ne vous effraye pas, ce soft est, pour vous, le saint Graal.

Cet Elder Scrolls V s’impose comme une nouvelle référence du genre, et rentre pour moi au panthéon des JDR d’exception, aux côtés de ses ainés, Morrowind et Daggerfall et de quelques illustres inconnus comme Baldur’s Gate, Planescape Torment, KOTOR ou plus récemment Mass Effect, Drakensang ou The Witcher. Pour tout dire, si vous ne l’avez pas encore acheté, courrez-y avant que je ne déchaine sur vous la fureur de mon épée vorpal +12 qui boit les âmes.

Editeur: Bethesda Softworks – Développeur: Bethesda Softworks – Support: PS3/Xbox360/PC

Testé sur Ordinateur par Constantine

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> Graphisme 0/10    
 
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> Violence 8/10    
Malgré le code pegi la violence est relativement sobre.
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> Jouabilité 8/10    
Quelques changements du gameplay qui feront grincer les dents.
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> Bande-son 10/10    
Une des plus belle du jeu vidéo.
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> Durée de vie 9/10    
De très longues journées et des nuits sans sommeil.
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> Scénario 8/10    
Une trame principale intense et des quètes secondaires longues.
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> Note finale 9.5/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: RPG
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Date de sortie: 11.11.2011
Editeur: Bethesda Softworks
Site officiel: http://www.elderscrolls.com/skyrim/
Développeur: Bethesda Softworks
> PAROLE DU RÉDACTEUR