Même si la série des Dirt a laissé depuis le premier opus le côté simulation qui avait fait sa légende au détour d’un virage pour permettre une approcher plus aisée au grand public, ce troisième opus parvient quand même avec une maestria folle à nous faire vivre des sensations de pilotages époustouflantes au volant des bolides les plus mythiques qui ont fait la légendes des rallyes des années soixante à nos jours.
Une grosse pensée tout de même pour Monsieur Colin Mc Rae, champion du monde en 1995 au volant de sa Subaru qui par ses conseils et son regard avisé sur cette discipline très technique a su insuffler une âme aux jeux de rallyes.
Graphismes : Le jeu utilise le moteur de Dirt 2 et cela ne gâche pas du tout le plaisir visuel. Modélisation des bolides, dégâts réalistes, effets visuels et conditions climatiques avec en prime une vue « cockpit » qui assure le spectacle… et ses sensations de vitesses hallucinantes. C’est beau et cela ajoute à l’effet immersif. 8/10
Scénario : De loin pas le point fort du jeu puisque on enchaîne les épreuves sans jamais voir les interlocuteurs qui managent votre carrière. 6/10
Jouabilité : Prise en main instantanée et plaisir immédiat sont les mots d’ordres de ce nouvel épisodes qui fait la part belle aux longs dérapages et contre braquages pour avaler les chronos. Les réglages sont simplifiés mais permettent néanmoins d’avoir un véhicule qui réagira différemment suivant vos choix. 8/10
Bande son : Tout simplement fabuleux avec les moteurs qui hurlent de plaisir à chaque sollicitation sur la pédale d’accélérateur, les feulements des turbos aux envolées lyriques qui annoncent la charges des Valkyries. Les indications de votre copilote sont un modèle de précisions et permettent d’appréhender de manière assez sûr les difficulté des tracés. 8/10
Durée de vie : Avec ces épreuves de rallyes, cross, un contre un, drift et le tout nouveau mode « Gymkhana » vous feront passer de nombreuses heures devant votre écran. Et comme le mode multi est tout aussi immersif. 7/10
Violence : On peut éprouver un pincement au cœur quant au détour d’un virage pris pied au plancher votre voiture se sera désintégrée dans un arbre… ou pendant un course multi quand votre adversaire vous aura éjecté sans ménagement sur la dernière ligne droite… N/A
Note finale : Sans réelle concurrence depuis quelques années, la série des Dirt s’impose comme une référence des jeux de rallyes malgré son côté beaucoup plus accessible et orienté arcade. Codemasters maîtrise son poulain et domine la discipline avec une facilité déconcertante. 8.5/10
Difficile de trouver de réels défauts à une licence qui assume son côté accessible à tous depuis trois épisodes et qui avale le bitume comme le gravas avec une étonnante facilité. Les sensations de pilotages sont bien présentes et la vue interne est tout simplement un modèle d’immersion qui assure le spectacle est nous permet de manière assez précise de se faire une idée des prouesses techniques qu’il faut pour dompter de telles voitures sur des routes étroites aux revêtement traîtres et truffés d’embuches et cela par tous les temps. Dirt 3 permet de s’éclater au volant des voitures les plus fabuleuses qui ont marqué la légendes des courses de rallyes depuis les années soixante jusqu’à nos jours. Quel plaisir de se retrouver derrière le volant virtuel de la mythique Alpine A110 fleuron de l’industrie française et véritable petite bombe capable de s’adapter à tous les terrains ou bien de faire vrombir le puissant turbo de la Lancia Delta, de s’extasier sur les formes de la Stratos, la maniabilité des Mitsubishi et autres Subaru sans oublier toutes les autres dont certaines sont encore à l’heure actuelle des légendes de l’automobile. C’est plus de 70 modèles que le jeu nous propose et cela consiste déjà un hymne à tous les amoureux des belles mécaniques.
La durée de vie est plus que correct et les différentes épreuves assurent le spectacle et permettent de s’essayer à différentes discipline parfois totalement déjantée sur des tracés parfaitement bien imaginé et pensé pour des courses de folies. Les concurrents ne vous feront pas de cadeau et la difficulté a été revue à la hausse pour offrir aux joueurs un maximum de challenge lors des épreuves. Un mode inédit fait son apparition et cela coïncide aussi avec la venue d’un nouveau visage pour prendre le relais du regretté Colin Mc Rae. C’est Ken Block qui va vous initier au Gymkhana, une épreuve qui demande une extrême habilité au volant de son bolide pour enchaîner des figures de styles comme les Donuts, dérapages et autres joyeuseries sur des parcours exigeants. Cette discipline qui fait un véritable tabac auprès des fans de belles mécaniques insuffle un souffle nouveau à la série et permet de se démarquer de la maigre concurrence restante en proposant un contenu plus fun et adapté aux nouvelles tendances de la nouvelle génération fans de drift et de tunning.
Au niveau des quelques rares reproches rencontrés sur ce jeu on peut noter par exemple :
- Manque d’explication lors de la découverte d’un tracé. Un vue aérienne aurait permis d’appréhender au mieux les quelques réglages à faire pour gagner de précieuses secondes sur les chronos.
- Des tracés un peu vide de spectateurs et j’aurai personnellement apprécié me trouver nez à nez avec un troupeau de gazelle sur les pistes sableuses du Kenya.
- Conduire un buggy de nuit, sur une piste neigeuse s’apparente à s’attaquer à un des dix travaux d’Hercule.
Dirt 3 est bien la référence des jeux de rallyes à l’heure actuelle et ne peut que ravir les fans de cette discipline des plus exigeantes.
Bon j’arrête là et je vais me remettre au volant d’un monstre de 500 chevaux pour m’attaquer à la course de côte de Pikes Peak et tenter de faire mieux que Ari Vatanen et sa lionne rugissante.
Testé sur Xbox 360 par Snake
