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Call of Juarez : The Cartel
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  Note générale
GamesUP.ch
5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox 360
Sur Ordinateur - PlayStation 3 - Xbox 360

Les

+

> Ambiances des villes abandonnées.
> Quelques effets de lumières intéressants.
> Facile à prendre en main.
> Mode en écran splitté.
 

Les

> C'est souvent pas très beau.
> IA à la ramasse.
> Personnage sans charisme.
> On fait continuellement les mêmes choses.
> Le far-west moderne est bien tristounet.

Quand on a le plaisir de se lancer dans une équipée sauvage avec une licence qui fait parler la poudre depuis quelques années, l’opportunité ne se refuse pas et c’est avec un certain plaisir que j’ai ressortis pour l’occasion mes vieux Cattleman S.A.A  Revolver model 1873 et Colt Peacemaker  sans oublier ma  Winchester et mon fidèle mustang pour sillonner l’Ouest sauvage et faire parler la poudre. Mais voilà qu’avec ce troisième épisode mon vieux destrier a cédé sa place à un puissant Hummer et un arsenal ou se côtoie les fusils d’assauts et les mitrailleuses. Le choc fut rude et ce fut pour moi un peu la fin d’une époque et le début d’une ère nouvelle ou les plaines de l’ouest et leurs vieux saloons qui sentaient bon l’alcool frelaté s’effaçaient devant l’avancée de la civilisation au rythme du hip-hop et de la gangsta attitude. Comme Call of Juarez the Cartel est disponible pour une poignée de dollars ne vous attendez pas à prendre une claque graphique qui vous laissera la bouche pendante devant la magnificence de Vera Cruz mais on peut en revanche reprocher aux développeurs de n’avoir au final pas investit quelques dollars de plus… qui aurait pu donner à la vénérable flèche brisée des allures de winchester 73.

Graphismes : La qualité visuelle ne vous ouvrira pas les portes du paradis mais pour le prix on peut néanmoins saluer le travail qui a été fait sur certains effets de lumières et l’ambiance des villes abandonnées et des paysages nous rappellent l’épopée de la conquête de l’ouest entre quelques bugs graphiques. 6/10

Scénario : La chevauchée fantastique prend des allures de règlements de compte à OK Corral. Les morts s’empilent et le scénario est au final que le prétexte à nous envoyer jouer les mercenaires pour épurer les rues et les grands espaces de l’Ouest moderne de tous les trafiquants les flingues à la main. 5.5/10

Jouabilité : Vos pétoires ne risquent pas de s’enrayer devant la facilité de la prise en main mais les jambes des héros sont fatiguées et les vieux Billy the Kid et Pat Garrett font parfois peine à voir et trainent dangereusement la patte comme si s’était leur dernière chasse. 6/10

Bande son : L’Homme à l’harmonica et ces séquences grinçantes, les hymnes à la liberté sauvage d’Ennio Morricone se mélangent dans une Danse avec les Loups des plus improbables aux rythmes du hip-hop et  rap agressif de la West Coast. Dommage que les dialogues soient si souvent ponctué de grossièretés. 6.5/10

Durée de vie : Tel le Pacific express vous allez traverser les niveaux aussi vite qu’une balle et votre chevauchée sauvage ne vous prendra pas plus de 7 heures pour le mode solo. Ajoutez à cela deux modes multi trop classiques et la possibilité de jouer en coopération l’aventure principale. 5.5/10

Violence : Le brigand bien aimé Jesse James cède sa place à l’ange des maudits et le périple des trois justiciers remplit le Rio Bravo d’un monticule de cadavres. La captive aux yeux clairs risque de s’étouffer devant les injures, grossièreté et propos graveleux qui fusent au milieu des salves de balles. 8/10

Note finale : Dommage que la caravane de l’Ouest cède sa place au modernisme des guerres de gangs du Far-West du 21èmes siècle. Dommage aussi que l’on ne puisse pas se faire des duels au soleil en écran splitté avec un gaucher comme partenaire. Johnny guitare est triste mais pour le prix il peut encore nous jouer une dernière ballade. 5/10

Call of Juarez the Cartel c’est…

Gary Cooper et son regard désabusé attendant le fameux train qui va bouleverser sa vie et terminer le duel par un plan mythique devant des paysages à couper le souffle… Mais à l’heure actuelle le train ne risque pas de siffler trois fois d’admiration devant les prouesses techniques d’un jeu bien en dessous de son prédécesseur.

Passé cette première déconvenue le scénario fait la part belle aux classiques de Sergio Leone avec une bonne qui se nomme Kim Evans membre du FBI et accessoirement le personnage le moins corrompu de cette équipe, une brute épaisse dont le nom sera familier des habitués de la saga et qui fait parler les flingues avec une touche de poésie et un truand Eddie Guerra dont les narines sont souvent teintées de poudre blanche.

Il était une fois la Révolution pour ce troisième opus.Au 21èmes siècle l’Ouest sauvage a cédé sa place à un monde encore plus impitoyable. Drogue, corruption, pots de vin les héros de Call of Juarez ne sont pas des saints et sont souvent confronté au dilemme de Et pour quelques dollars de plus serais-je prêt à transgresser les lois en vigueur dans le bel état de Californie.

Ne vous attendez pas à des tirs de sommation lors de votre progression dans les niveaux car votre road movie sanglant s’apparente à un massacre en règle qui ferait passer la bande à William Holden pour des mous de la gâchette. Sam Peckinpah à sa nouvelle Horde Sauvage, les Coups de feu dans la Sierra vont pleuvoir et faire mouche avec une régularité de métronome et Pat Garrett et le Kid continueront de fredonner du bon Dylan et se dire que c’est la fin d’une époque.

Que serait la série des Call of Juarez sans un fabuleux trésor qui attise toute les convoitises. L’Or des McKenna parait peu intéressant face aux richesses enfouies dans les mines indiennes du Mexique. On ne change pas une recette qui fonctionne depuis les débuts de la série.

Au niveau de la bande sonore L’Homme à l’harmonica et ces séquences grinçantes, les hymnes à la liberté sauvage d’Ennio Morricone se mélangent dans une Danse avec les Loups des plus improbables aux rythmes du hip-hop et  rap agressif de la West Coast. Le mélange des deux genres convient parfaitement à la nouvelle direction de Call of Juarez.
Les dialogues eux sont parfois Impitoyables ou pitoyable s’est selon. Le Vent de la plaine ne viendra pas caresser l’ouï des protagonistes de ce jeux qui sont plus des Chasseurs de scalps aux jargons taillé à la serpette que de fins poètes.

Et pour finir déguster ce Call of Juarez avec deux de vos amis car c’est bien là que ce troisième opus tire son potentiel et son originalité. Rio Bravo était un hymne à la camaraderie qui sentait bon la testostérone et The Cartel peut quant à lui vous faire passer de bonnes soirées Open Range.

L’Ouest sauvage a beaucoup changé, les héros sont désabusés et parfois corrompu et cette nouvelle itération d’une série qui sentait à l’époque le crottin et le vieux bourbon se transpose dans une réalité contemporaine assez proche de ce qui se passe en Californie à l’heure actuelle. Alors même moi j’ai laissé mon Appaloosa dans son écurie pour ressortir ma vieille mustang, mon stetson tout fripé et ce colt 45 qui dormait dans un tiroir pour faire parler la poudre et me dire que le train pour Yuma peut encore attendre 3 heures 10 et me lancer dans les rues taguées de Los Angeles, combattre les trafiquants au milieu des séquoia et refaire un remake de OK Corral dans une ville abandonnée au milieu de Grand Canyon.

Ce dernier volet d’une série qui était partie sur les chapeaux de roue avec deux premiers opus qui sentaient bon les grands espaces de l’Ouest perd son identité au profit d’une guérilla urbaine trop fade pour marquer les esprits durablement si ce n’est pour son prix attractif. Call of Juarez the Cartel pouvait se faire une réputation de bon défouloir sauce tex-mex mais au final les cow-boys sont fatigués et  terminent leur périple dans le goudron et les plumes en ce mois de juillet de canicule. Et si vous voyez Tiger Woods dans les niveaux, dites-lui que nous aussi on est à la recherche de sa petite balle blanche pixellisée…  

Testé sur Xbox 360 par Snake

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> Graphisme 0/10    
 
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> Violence 9/10    
Des jurons, des morts et des pieds-tendres.
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> Jouabilité 7/10    
On dégaine ses colts facilements.
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> Bande-son 6/10    
Du Hip-hop qui remplace les ballades lancinantes.
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> Durée de vie 5/10    
On pourra s'amuser quelque heures en coopération.
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> Scénario 3/10    
Passez votre chemin.
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> Note finale 5/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: FPS
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1 à 12
Online: Oui
Date de sortie: 21.07.2011
Editeur: Ubisoft
Site officiel: http://callofjuarez.ubi.com/the-cartel/en-GB/home/
Développeur: Techland
> PAROLE DU RÉDACTEUR