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Birds of Steel
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  Note générale
GamesUP.ch
8.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox 360
Sur PlayStation 3 - Xbox 360

Les

+

> Réalisation et réalisme.
> Cinématiques d'époque.
> Plus de 100 avions à piloter.
> Simulation aérienne exigeante.
> Trois manière d'aborder le gameplay.
> Effets spéciaux et gestion des dégâts.
> Mode multi.
> Campagnes longues et progressives.
> Campagne dynamique.
> On peut jouer les forces de l'Axe.
> Bande sonore des plus convaincante.
 

Les

> Textures au sol pas toujours des plus fines.
> Quelques cinématiques loupées.
> Doit être joué au joystick.

Quand le ciel était en feu, le grand cirque des combats aériens embrasait les cieux de l’Europe au Pacifique dans des batailles qui ont marqué l’histoire de leur empreinte sanglante. Des milliers de pilotes risquaient leur vie chaque jour aux commandes de chasseurs, de bombardiers pour s’octroyer la suprématie des airs dans des duels périlleux qui voyaient souvent le vainqueur de ces tragiques joutes s’octroyer la suprématie aérienne synonyme de victoire. Birds of Steel nous permet de revivre les théâtres d’opération qui ont marqué l’histoire aussi bien du côté des alliés que des pilotes de l’Axe avec un degré de réalisme rarement atteint dans une simulation aérienne sur consoles.

Graphismes : Si volez aux ras des pâquerettes risquent parfois de vous piquer les yeux, le titre affiche néanmoins un champ de vison phénoménal sans que cela engendre le moindre ralentissement. La gestion des effets au combat sont ultra réalistes avec jet d’huile, débris métalliques, fumée qui accroissent la dureté des combats. Les avions sont scrupuleusement modélisés. 8/10 

Scénario : Les archives de l’époque vous placent directement au cœur du contexte géo-stratégique de l’époque. Vous n’incarnerez donc pas un héros préfabriqué mais bien des dizaines de pilotes tout au long de la chronologie des différentes campagnes. On revit de manière  réaliste les combats qui ont fait rage pendant les grandes batailles aériennes de la seconde guerre mondiale. 8/10

Bande son : Vous serez directement accueilli par des musiques martiales typiques des jeux de guerre avec cœur militaire et tout le tintouin. Les partitions accompagnant les différents théâtres d’opération sont subliment avec une mention spéciale à la marine japonaise. Les bruitages sont excellents surtout avec un casque audio de qualité pour une immersion totale. 8.5/10

Jouabilité : Le mode arcade ne posera aucun problème puisque il fait abstraction des lois de la physique. Par contre les autres modes ne pardonneront aucune erreur de pilotage et se veulent difficile à appréhender avec une manette. Un jeu de simulation d’avion doit se jouer avec un joystick pour un confort optimal.  8.5/10

Durée de vie : Vous allez voler des dizaines d’heures pour entrevoir la fin du conflit surtout si vous optez pour les modes simulations. Avec les campagnes, les missions simples, les dynamiques et autres joutes aériennes en multi devenir un as prendra du temps, beaucoup de temps. 8.5/10

Violence : Brûler vif dans son avion n’a rien de drôle ni de se cracher sur le pont encombré d’un navire. Si la plus part du temps les pilotes parviennent à s’extraire des avions en flammes parfois l’issue est tragique. 6.5/10

Note finale : Birds of Stell ne se brulera pas les ailes sur consoles et assume son statut de simulation aérienne avec panache. Extrêmement exigeant, il nous plonge au cœur d’immense bataille avec réalisme et authenticité. 8.5/10

Trois degré de pilotage pour devenir un as.

Les trois degrés de pilotages permettent à chaque joueur de s’immerger de manière différente et d’appréhender le jeu soit de manière arcade ou alors de plonger dans les dogfights en ne comptant plus que sur ces aptitudes d’as du manche à ballet pour maîtriser les oiseaux de fer pas toujours dociles et qui très souvent finissent  les ailes en feu et la carlingue percée de milles impacts brûlants. Car choisir le mode réaliste ou simulation vous demandera de solides connaissances des lois de la physique très prompte à vous envoyer dans les abîmes si vous maltraitez votre coucou en lui demandant de virer comme un F-16 et de s’imaginer innocemment que cela passera comme une lettre à la poste. Aucune erreur ne vous sera pardonnée et le moindre manquement aux règles élémentaires de tout bon pilote se soldera par une vrille mortelle difficilement  récupérable. Le branchement d’un joystick et une quasi nécessité car le jeu à la manette ne se veut absolument pas adapté (hormis pour le mode arcade qui pardonne toute les erreurs de pilotages) pour ce type de jeu et les habitués de la simulation aérienne mettront un point d’honneur à calibrer leur manche à ballet pour une immersion qui se veut proche de ce que offre la licence IL2 Sturmovik, une des référence en la matière. La grande force de ce titre est de permettre à tous les types de joueurs de trouver leur compte et de choisir leurs paramètres qui se rapprocheront au plus près de leur compétence de pilote virtuel. Un didacticiel complet vous enseignera les rudiments du pilotage de manière simple et intuitive et j’invite d’ores et déjà tous les joueurs pressés de se lancer dans les batailles de faire un petit passage dans les bonus explicatifs et de bien mémoriser les différentes acrobaties comme l’Immelmann ou le Split S qui peuvent faire toute la différence dans un duel aérien.


Quand le ciel était en feu.

Après avoir compris qu’un avion de 1941 prend environ 15 secondes pour virer totalement, ne supporte pas les pertes de vitesse en montées ni les acrobaties suicidaires au ras des pâquerettes et encore moins les rafales de calibre 20 dans le fuselage, vous allez pouvoir vous lancer sur les différents théâtres d’opérations proposés dans des modes de jeux intéressants qui vous mèneront des iles de Maltes, au steppe et forêt du Caucase en passant par les affrontements âpres sur l’Allemagne ou de revivre la campagne du Pacifique de 1941 à 1945. Quel plaisir de pouvoir jouer aussi bien du côté des alliés sous les couleurs de la Royal Air Force britannique, de l’US Air force et l’US Navy,  la moins connue Voienno-vozduchnyie sily Rossiï (La Force aérienne impériale Russe), les escadrilles australiennes et aussi de se lancer aux commandes des mythiques Me-109 et FW-190 de la Luftwaffe, de mettre des zéros aux fesses des pilotes américains et de leur graver un A6M6 légendaires voire de piloter les sous-estimés appareils de la Regia Aéronautica des forces italiennes. Le parc contera plus de 100 avions des plus agiles chasseurs comme le P-51, aux redoutables avions d’attaques au sol en passant à des bombardiers de tous types avec la possibilité de basculer en un instant du poste de pilotage à celui de mitrailleurs de tourelles pour une immersion totale et  sacrément addictive. Car les missions sont aussi le points forts du jeu et nous permettent de revivre les plus grandes batailles de la seconde guerre mondiale dans un soucis de réalisme qui peut se traduire par une simple patrouille de routine qui vire en quelques secondes à une tentatives désespérées de résistance face à des vagues incessantes d’ennemi, de bombardements d’objectifs navals et terrestres, des missions de reconnaissances toutes calquées sur des évènements survenus pendant les batailles, aux commandes des avions de l’époque dans des situations réellement vécues par les pilotes avec un soucis du détail qui prend en compte les escadrilles et leurs chefs ainsi que les répercussions des décisions prises au feu de l’action. Car oui c’est bien un SBD-3 qui décolla de l’USS Enterprise le 6 décembre 1941 et qui constata de l’attaque de la base de Pearl Harbour tout comme l’action héroïques des deux pilotes de l’escadrille VMF-211 qui défendit l’île de Wake face à plus de 30 bombardiers… et que c’est aussi un D3A1 Val qui décolla du pont de l’Hiryu le 7 décembre et appartenant à l’escadrille Kido Bukai qui lança la première torpille sur l’escadre américaine en hurlant Tora Tora. Ce soucis du détail força mon respect et m’a permis de réellement m’immerger dans l’apocalypse de ces batailles sanglantes en sachant que je revivais de manière virtuelle des affrontements que de valeureux pilotes avaient vécues il y a plus de 70 ans. On ressent souvent un frisson d’horreur quand on doit piquer sur une escadre de cuirassés et de croiseurs avec pour seule arme son code du bushido et une torpille en tentant de zigzaguer péniblement face à la déferlante de plomb qui obscurcit le ciel de milliers de nuages noirs tout en priant que les artilleurs soient tous aveugles… voire que la meute enragée de Focke-Wulf lancés à votre poursuite se plante un à un dans la taïga. Une mention spéciale aussi pour les documents de l’époque prélude parfois sinistre des terribles combats à venir et qui rajoutent au passage une couche de réalisme à cette simulation de guerre aérienne.



Des batailles aériennes réalistes et brutales.

Alors certes on peut légitimement pester contre des cinématiques pas toujours à la hauteur des capacités des consoles et qui parfois donnent l’envie de se cracher sur le pont du premier porte-avions venu, de se dire que le plancher des vaches et parfois bien ternes et a du mal à rivaliser avec son concurrent direct qu’est IL2 Sturmovik mais comme tout bon pilote de combat Birds of Steel compense ses faiblesses par un étalage d’autres qualités qui font toute la différence dans le feu de l’action. Le champ de vision s’étend sur des dizaines de kilomètres et donne réellement l’impression de patrouiller dans l’immensité de l’océan Pacifique et les effets visuels comme les impacts de balles en temps réel avec destruction localisée plus que réalistes, la modélisation soignée des avions avec un soin particulier sur les habitacles sans oublier la bande sonore absolument fabuleuse si on dispose d’écouteur 7.1 accroissent le sentiment d’immersion d’être au cœur de terribles batailles. Que ce soit le bruit des moteurs caractéristiques de l’époque comme le Merlin qui équipait les Spitfires, le bruit des canons, le souffle du vent sur la carlingue, les communications radios entre pilote sont réussies et en total adéquation avec le côté simulation de ce jeu. L’IA aussi est de bonne facture est assure un service plus qu’acceptable avec des ailiers qui n’hésitent pas à se lancer dans le combat, couvrent vos arrières et prennent des initiatives sans pour autant abattre  tous les objectifs en vous permettant de dormir entre deux cumulo-nimbus. Les adversaires aussi sont rotors et vicelards et n’hésiteront pas eux non plus à user de toutes les opportunités pour vous tomber dessus dos au soleil en faisant cracher leurs mitrailleuses, voire à se livrer à des acrobaties serrées pour vous coller le train avec parfois des crashs inattendus ce qui rend les affrontements plus réalistes que jamais. Dans une mission avec les japonais lors de l’attaque de l’île de Oahu, entouré d’une centaine d’avions j’ai fait une manœuvre malheureuse qui entraîna immédiatement la collision entre deux de mes ailiers et les jurons de la part de mon chef d’escadre qui devait m’expliquer ce qui m’attendrait à mon retour à la base.
      
Dog-fight à plusieurs.

Les parties en lignes devraient aussi devenir très bruyantes entre les bruits des mitrailleuses, les jurons et autres joyeusetés synonymes de jeu en communauté mais je n’ai pas encore pu en lancer une faute de monde  sur les serveurs pour me faire une petite idée de ces joutes aériennes pouvant mettre au prise jusqu’à 16 joueurs sur les cartes déjà utilisées pour les théâtres des opérations des modes solo et coopératif. Pour vous motiver à devenir un as, les missions accomplies en solo soit sur le multi font grimper vos level pour vous donner accès à du matériel toujours plus puissant, de toutes nouvelles livrées pour vos avions, des bonus vidéo… Dommage tout de même que les décorations déblocables ne soient pas celles de grands as de la guerre comme Marseille, Galland, Hartmann, Lucchini, Boyington, Nishizawa, Kojiédoub et autres Clostermann surtout lorsque l’on joue dans les escadrilles qui ont vu évoluer ses pilotes… Peut-être de futurs contenus en téléchargement combleront cette lacune.

Avec un tel test inutile que je vous explique ma passion totale pour l’aviation suis et mon ravissement de voir que les consoles se parent d’un excellent jeu de simulation aérienne après le fabuleux IL2 Sturmovik Birds of Prey. Déjà très bon en arcade, le titre des studios Gaijin prend véritablement son envol dans les modes de simulation avec casque et joystick pour une immersion totale dans les rudes batailles qui ont vu s’affronter des hommes sur des îlots perdus dans le Pacifique dont personne de connaît les noms ni l’importance stratégique de cette époque, de se retrouver propulser dans les étendus boisées du Caucase, de se battre en Méditerranée pour un single Malt final des plus tourbés. Si son emballage est parfois inégal, ce titre parvient à briller d’une autre manière et faire reluire les carlingues de ces mythiques avions et de leurs valeureux pilotes.

Testé sur Xbox 360 par Snake

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> Graphisme 0/10    
 
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> Violence 8/10    
La dure réalité des combats aériens avec leur lot de tués.
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> Jouabilité 8/10    
Facile en arcade et nettement plur ardu en mode réaliste.
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> Bande-son 9/10    
Bruits des moteurs, mitrailleuses, explosions et musiques martiales.
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> Durée de vie 8/10    
Des heures et des heures de plaisir pour les futurs pilotes.
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> Scénario 8/10    
Vous revivez des épisodes dramatiques de la seconde guerre mondiale.
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> Note finale 8.5/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Simulation
Age: dès 12 ans
Nombre de joueurs: + de 12
Online: Oui
Date de sortie: 20.03.2012
Editeur: Konami
Site officiel: http://www.birdsofsteel.com/en/
Développeur: Gaijin Entertainment
> PAROLE DU RÉDACTEUR