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Lost Odyssey
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  Note générale
GamesUP.ch
9/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox 360
Sur Xbox 360

Les

+

> les musiques
> 1 millénaire de rêve
> le doublage
> old school
> l'ambiance sombre et mature
> 4 DVD's
 

Les

> textures parfois mauvaises
> old school
> les chargements
> le système de level up bridé

Attendu comme le messie par les fans de RPG possédant la 360, Lost Odyssey débarque enfin en Europe. Le studio Mistwalker, créateur de Blue Dragon, est à l’origine de cette production. Microsoft comptait absolument sur ce soft pour gagner des parts de marché à sa sortie, surtout au Japon. En effet, les japonais sont plutôt réticent à ce géant américain s’introduisant dans le jeu vidéo japonais. Pour les séduire, il fallait que de grands noms s’unissent pour créer un jeu de rôle mythique, et en faire une exclusivité. Ainsi, le studio Mistwalker, avec comme président Hironobu Sakaguchi (créateur de la célèbre série Final Fantasy), le romancier japonais Kiyôshi Shigematsu, le musicien Hironobu Sakaguchi et le mangaka Takehiko Inoue s’alliaient pour relever un défi de grande envergure. Cette superproduction annoncée tient-elle toutes ses promesses ? C’est ce que je vais tenter de vous analyser et je vous invite à lire la suite.

« Un homme sans passé se bat pour un monde sans avenir »


Cette phrase, présente sur la jaquette du jeu, résume bien la trame principale. En effet, Lost Odyssey narre l’histoire de Kaim, personnage immortel qui vit depuis plus de mille ans. Il ne se souvient plus de son passé et ne sait pas où se trouve son avenir.

L’aventure débute sur un champ de bataille opposant les armées de Kent et d’Uhra, l’une puisant ses forces dans le fer et l’acier et l’autre dans la magie. Kaim se bat aux côtés de la deuxième. Ce conflit, vieux maintenant de 30 ans, est issue de la découverte d’une nouvelle énergie : L’énergie magique. Le monde entrait alors dans une révolution magique et industrielle. Cette énergie, autrefois enfouit au plus profond de chaque être vivant, s’est soudainement manifestée, sans que l’on puisse expliquer la raison. Dès lors, la façon de vivre des gens a radicalement changé, le fonctionnement de l’industrie a été transfiguré et la nature même de la guerre a été révolutionnée.

Notre héros immortel fera, tout au long du voyage, la rencontre de plusieurs personnages qui se joindront à son odyssée. En parcourant le monde chaque personnage aura l’occasion de découvrir son passé et sa destinée. Les souvenirs oubliés du héros pourront ressurgir si nous effectuons les bonnes actions et parlons aux bonnes personnes. Chaque récit jouit d’une narration incroyable, les expériences sont touchantes et les émotions sont fortes. Au fur et à mesure de l’aventure, on se rend compte qu’être immortel est un fardeau lourd à porter. Les valeurs ne sont plus les mêmes et la solitude est constante. C’est le romancier japonais à succès Kiyoshi Shigematsu qui a conçu ces séquences d’histoires, en coopération avec le producteur Hironobu Sakaguchi. Les textes sont en français, tous comme les voix. La qualité de traduction est excellente et celle d’interprétation n’est pas mal non plus. Si certaines personnes sont réticentes au français, le jeu propose également une traduction complète en japonais, anglais, allemand et italien.


Un style mature


Le style graphique a été créé par le célèbre mangaka Takehiko Inoue, auteur notamment de Slam Dunk et Vagabond. Les habits des personnages ainsi que des décors du jeu sont réalisés par Takamasa Ohsawa, character design de Shadow Hearts.
Les personnages sont originaux. Ils sont très matures et non conventionnels. Leur design colle parfaitement à l’univers dans lequel ils évoluent et l’ambiance pré-apocalyptique qui règne. Les personnages possèdent une véritable identité et laisse entrevoir de vraies émotions.
Le monde lui-même est vaste et bénéficie d’une réalisation immersive. Les graphismes réalistes s’appuient sur la technologie Unreal Engine 3 qui fait ressortir les plus petits détails. Les expressions faciales sont très réalistes, l’ambiance environnementale est dans l’ensemble réussie. Les graphismes sont dignes de la 360, malgré quelques défauts d’affichages et imperfections techniques.

Plusieurs petits détails accentuent l’immersion et le dynamisme. Par exemple, il est possible de déplacer, et de légèrement zoomer la caméra. Autre exemple, à la gare, nous entendons les annonces dans le haut-parleur. Que se soit par la vue ou l’ouie, nos sens sont stimulés. Ce n’est certes pas exceptionnel, mais cela ajoute une certaine valeur ajoutée à l’immersion. La caméra lors des combats tente aussi de dynamiser l’action, par ses zooms et autres effets. En revanche, lors de certaines mises en scène, un procédé de split screen est pratiqué. Malheureusement, il se révèle maladroit et superflu qui est malheureusement superflu. Mais, dans l’ensemble, on sent que beaucoup d’attentions ont été porté sur les détails pour créer un univers magique, parfois même lyrique.

L’environnement ne serait pas aussi absorbant sans les musiques du célèbre Nobuo Uematsu, compositeur de nombreuses musiques de Final Fantasy et des musiques du jeu Blue Dragon. Les créations du maître pour ce jeu sont tout simplement sublime. Elles nous font ressentir les émotions propres à chaque situation. On sent, sur certaines pistes, l’inspiration avec Final Fantasy VII. Mais dans l’ensemble, les musiques sont très originales et amènent une dimension supérieure au jeu. Des morceaux comme March to War, Crisis and Warning, Fire Above the Battle ou même le Main Theme sont tous simplement fantastiques à écouter.


1'000 ans de conflits


Le système de combat de Lost Odyssey est somme tout assez classique. Nous sommes en présence d’un RPG aux caractéristiques old school avec quelques nouveautés. Tout d’abord, il est important de préciser que les combats sont du classique tour par tour. Un ordre de tour est établi, et nous pouvons anticiper qui seront les prochains à agir. L’utilisation de sort retarde le tour d’action.

Les possibilités lors de notre tour d’action sont les suivantes : attaquer, utiliser une technique spécial (compétence), sort, objet et défendre. Rien d’original. Il est également possible de fuir, de changer sa formation et de changer son équipement. Deux aspects novateurs viennent enrichir l’aspect tactique des combats. Le premier est le mur défensif. Il y a deux lignes de formations pour le combat. La première ligne de la formation sert de mur défensif, ce qui réduit les dégâts subis par la deuxième ligne. Un indicateur de condition de garde, situé en haut à droite de l’écran, représente la résistance du mur défensif du groupe. Plus l’indicateur est élevé, plus le mur défensif est résistant. Lorsque les personnages de la ligne avant subissent des dommages, la CG du groupe (Condition de Garde) diminue. L’ennemi possède également une CG. Bien gérer sa CG facilite les combats. Le deuxième aspect novateur est l’anneau viseur. Des anneaux, améliorant les effets spéciaux et la puissance des attaques, peuvent être équipés. Il faut alors, au moment de l’attaque, adopté le bon timing pour libérer les effets. Selon la performance (nul, bien ou parfait) l’effet de l’anneau sera optimisé ou au contraire échouera.

L’immortalité, qui est un sujet central du soft, a un sens également dans les combats. En effet, des combattants sont mortels, d’autres immortels. L’apprentissage des compétences se fera différemment selon le groupe. Les mortels obtiennent des compétences propres à leur nature de guerrier (magie noire, blanche, mentale…) automatiquement en atteignant un certain niveau. En revanche, les immortels obtiennent de nouvelles capacités en se liant à un mortel ou en s’équipant d’accessoires. Chaque capacité désirant être apprise demandera un certains nombres de points de compétence (PC). Les PC se gagnent à la fin de chaque combat. Ce système est similaire à Final Fantasy IX.

Un autre point important concerne l’expérience gagnée en combat. Un système a été créé pour limiter l’augmentation abusive de niveau prématurément. En effet, pour chaque donjon, nous pouvons faire du level up jusqu’à un certains stade. Ensuite, l’expérience gagnée est ridicule. Cela rend le jeu particulièrement difficile, et certain boss vous demanderont plusieurs tentatives.

Lost Odyssey est une grosse production proposant une histoire mature, sombre et mélancolique. L’aventure est riche et est racontée de main de maître. Ajouté à cela des musiques somptueuses et un design original, ce titre peut se défendre d’être un excellent RPG. Il souffre certes de textures parfois mauvaises, de manque de rythme dans les combats (si nous sommes allergiques au style old school du tour par tour) et de certains chargement parfois longuet. Mais, dans l’ensemble, le jeu est une petite merveille à posséder. Lost Odyssey pourra-t-il se targuer d’avoir fait décoller les ventes de la 360 ? L’avenir nous le dira !

Testé sur Xbox 360 par Shinishi

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> Graphisme 0/10    
 
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> Violence 0/10    
 
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> Jouabilité 9/10    
C’est un RPG classique au tour par tour. Les menus sont simples et les didacticiels sont clairs. Seul le système d’expérience bridé peut dérouter les habitués.
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> Bande-son 10/10    
Nobuo Uematsu nous livre des véritables petites merveilles. La musique est une des raisons pour laquelle ce jeu est si bien réussi. Immersion réussie!
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> Durée de vie 8/10    
4 DVD, environ 50 heures de jeu. Des quêtes annexes, une difficulté relevée. Lost Odyssey vous occupera de longues soirées.
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> Scénario 7/10    
Le scénario est intéressant, suivre la quête de Kaim l'immortel est original, bien que ce RPG reste très banal dans sa conception.
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> Note finale 9/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: RPG
Age: dès 16 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Editeur: Microsoft Game Studios
Site officiel: http://lostodyssey.jp
Développeur: Mistwalker
> PAROLE DU RÉDACTEUR