La culture de la rue et le hip hop, vous branches un max ? Et de plus vous êtes un graffeur passionné ? Atari présente en collaboration avec Marc Ecko, (ancien sprayeur et pionnier dans la mode urbaine, et fondateur d’une ligne de vêtements à son nom) Getting Up.

Contents under pressure

Dans ce jeu d’action vous incarnez un jeune gars de la rue du nom de Trane. La ville de New Radius est décadente et violente, les forces de l’ordre ont tous les droits pour éradiquer les « problèmes » du aux gangs de rappeur qui se rebelle. Bien que les graffitis soient interdits dans la cité. Notre jeune héros par son art cherche à sauver la démocratie et les injustices sociales. En frappant directement les gangs décadents en leurs seins.

Graffiti aux bouts des doigts

S’inspirant de l’histoire du graff à travers le temps, le jeu est également un hommage à cet art unique. Vous retrouverez pour les connaisseurs, les plus grand nom du domaine et leur plus belles œuvres. Vous devez à certain endroit prendre des photos des peintures laissées par les « légendes » du milieux.
L’aventure débute dans une gare de métro tout en 3D avec des effets visuels excellents ! Le titre va vous entraîner sur 20 niveaux dans une dizaine d’environnements différents qui ont pour point commun la cité. Tout du long vous allez devoir affronter des bandes de voyous et passer la plus part de votre temps à taper sur tout ce petit monde. Le tout en exécutant des missions d’artiste de rue en inscrivant votre nom à toutes les sauces sur les murs et les endroits les plus inaccessibles possibles. Trane possède des facultés sportives dignes des Yamakasis. Il peut bondir de toit en toit, tout en escaladant des immeubles comme si de rien n’était. Techniquement le moteur graphique est une jolie réussite et les animations sont excellentes. L’ambiance béton est bitume de la rue est parfaitement retranscrite !

Marc Ecko logique

Entre exploration et baston, il vous faut faire des graffitis à des endroits définis. Faire un tag c’est tout un art, en appuyant sur la touche R1, il vous faut éviter de faire couler la peinture tout en exécutant le dessin dans les temps impartis, pour gagné des précieux points. Les phases de combats sont assez laborieuses au début de la partie et l’exécution des attaques demandes des nerfs d’acier pour contrôler les enchaînements. Bien que ces derniers soient basés sur les poings, pieds et esquives, il est difficile de réussir à viser son adversaire la plus part du temps. Avec l’habitude les enchaînements se font plus souple. Heureusement vous avez la possibilité d’employer des éléments du décor comme des bouts de bois ou des battes de baseball, pour vous en servir comme armes improvisées. L’aventure permet également de trouver des nouveaux croquis pour votre book et des nouveaux titres musicaux pour votre I-Pod virtuel.

Violence gratuite

Les points négatifs entre guillemet du soft d’Atari, c’est la vulgarité aux niveaux du langage parlé des différents personnages présents dans le jeu. Bien que l’action se déroule dans la rue, il aurait été judicieux de la part des développeurs de ne pas transformer les dialogues en bataille rangée de gros mots sur chaque phrase prononcée. Sans compter que le jeu ne fait pas non plus dans la dentelle d’un point de vue de la violence purement gratuite. Certaines cuts scènes de passage à tabac sont retranscrite de façon un peu trop réelle. Il ne faut pas oublier que le titre s’adresse à un public de jeune ados qui a déjà de la peine à trouver ces marques dans la vie. Mais tout est question de rationalisation. Getting Up reste un jeu vidéo à la durée de vie intéressante, bien que ce dernier soit répétitif au possible. Un titre qui risque de choquer les âmes les plus sensibles. A ne pas mettre entre toutes les mains. D’ailleurs, en Australie le soft est déjà interdit de vente. Il faut dire que les dégradations du aux tags et de pouvoir tapez sur les forces de l’ordre n’ont pas vraiment plu du coté des antipodes.

par Evil