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Universe at War : Earth Assault
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  Note générale
GamesUP.ch
8/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Ordinateur
Sur Ordinateur - Xbox 360

Les

+

> Les trois races jouables
> Les effets
> Le rôle des humains
> L'ambiance et la musique
 

Les

> Mode Multi complet payant
> Peu de diversité des cartes

Dévelopé par une partie du staff du très historique Dune II, et de la série encore plus célèbre Command & Conquer, Universe at War part avec quelques atouts dans sa manche. Mais la réputation déjà acquise des développeurs suffira-t-elle à faire de ce jeu un incontournable ? Presque inconnu du grand public avant sa présentation à l’E3 2007, il tente aujourd’hui un forcing pour intégrer la ludothèque des nombreux adeptes des RTS. Qu’en est-il ?
L’histoire

L’humanité vit sa crise la plus terrible. Difficile à imaginer en 2008 me direz-vous, mais croyez-moi, les subprimes et la politique militaires de certaines super nations c’est peanuts à côté. Donc, l’homme est en mauvaise posture car une race nommée La Hiérarchie décide de débarquer in extremis sur la planète Terre. Leur cahier des charges : saccager et piller. Pour contrer leur comportement belliqueux, et accessoirement nous sauver les miches au dernier moment, les Novus, des humanoïdes robotiques, s’invitent à la fête – une vague histoire de vengance, la Hiérarchie ayant eu le mauvais goût de détruire leurs créateurs biologiques (excepté une femme, que vous découvrirez lors de la campagne). Enfin, une partie des géniteurs de Hiérarchie (compliqué non ?), les Masaris, décident qu’on ne dit jamais deux sans trois et viennent clôturer le nombre des races jouables. Leur motivation, réparer leur erreur passée. Les Masaris ont effectivement participé à la mise au monde de la Hiérarchie, pour subir enfin leur rebéllion et être défaits comme des amateurs. Après une retraite hasardeuse sur notre planète, où nous les avons accueillis comme des dieux, ils décident de contre-carrer les plans de leurs enfants. Dans le scéario, les humains jouent donc un rôle très secondaire. Tout ça s’annonce très prometteur !

Graphiquement, ça a de la gueule ; musicalement aussi

Si certaines personnes ont émis quelques réserves très puritaines, je déclare sans sciller que le jeu est graphiquement d’un niveau plutôt élevé. Les unités sont souvent sublimes, avec un design original et cohérent, et ce, pour toutes les races. Les effets spéciaux frisent le jouissif, les batailles prennent une ambiance immersive à souhait. Sous un background de ruines humaines, vos troupes luttent dans un déluge de couleurs et d’explosions. Décidemment, ce jeu semble de plus en plus intéressant.
La musique n’a rien a envié au reste. Baigné dans d’excellentes partitions électro, vous évolurez dans un univers bien ficelé et assez captivant.

Un gameplay un tantinet simplifié

Outre les possibilités classiques (groupement d’unités avec la touche Control + Chiffre, double-clique pour sélectionner toutes les unités de même type), vous pouvez choisir deux types de déplacements et deux types de tirs. Un clique droit sur la carte après une sélection permettra de déplacer vos troupes en formation. Un double clique droit leur ordonnera de se déplacer le plus rapidement possible. Pour le tir, un clique droit pour ordonner à vos « hommes » de tirer sur les cibles qu’ils jugent prioritaires ; pour forcer leur cible, un double clique droit afin que toutes les armes convergent vers un seul ennemi. Pas moyen de personnalisé plus en avant leurs attitudes… Dommage.
Chaque camp possède trois héros, avec leurs capacités spéciales. Pour les utiliser lorsqu’ils sont sélectionnés, il vous suffit de cliquer sur l’image de la compétence unique puis de viser la cible. On ne change pas une formule simple qui marche. Ces unités particulières sont certes très puissantes, mais pas de quoi renverser drastiquement l’issue d’une bataille. Pour les obtenir, vous devez investir dans de coûteuses recherches. Et si vous les perdez, ils sont définitivement morts pour la bataille. Un système un peu rude…
Enfin, et là se cache peut-être la subtilité la plus intéressante du jeu, chaque race fonctionne de manière différente. Malgré des commandes universelles, leur gestion est plutôt variée. Jugez plutôt :

La Hiérarchie : Conscient qu'il était inutile de construire des structures permanentes sur des planètes pillées et bientôt abandonnées, la Hiérarchie a mis au point les Marcheurs. Des unités mobiles qui peuvent produire des troupes, se déplacer, et, avec quelques améliorations, avoir une excellente puissance de feu et certains pouvoirs intéressants.

Les Novus : Composé de robots, les Novus ont un avantage conséquent dans certaines recherches qu'ils peuvent appliquer à toutes les unités sur le terrain. Les Novus jouissent également d'un réseau d'antenne de flux invisibles aux ennemis et qui permet à ses unités de se téléporter rapidement.

Les Masaris : Cette race utilise les énergies clairs et sombres grâce à la puissance de leurs esprits. Les deux types possèdent ses propres avantages : clair pour augmenter la portée des armes, leurs dégâts et la vision des unités ; sombre pour ralentir l'ennemi, et, en accumulant ce type d'énergie, pour protéger ses unités. Malheureusement, le côté noir de la "Force" cloue au sol les unités aériennes. Durant la partie, vous pourrez choisir l'un ou l'autre. Jamais les deux à la fois.

Un multi problématique

On savait Microsoft ambitieux pour son Xbox Live, voilà que cette structure s’invite sur nos PC sous le nom Game for Windows Live. Résultat, un abonnement Gold payant est nécessaire pour les affrontements classés et le mode Conquête du monde (si vous êtes l’heureux possesseur d’un abonnement sur Xbox, cela fonctionne aussi sur PC. Soulagé ?). Le point positif, c’est que Pciste et Xboxiste pourront se livrer des batailles. Le point négatif, il faut sortir le porte-monnaie pour un service habituellement gratuit sur les autres jeux.
L’avenir nous en apprendra plus sur la viabilité d’un tel système. Si les joueurs suivent, le multi d’Universe at War sera hautement additif. Si les joueurs boycottent ce nouveau service, le soft perdra presque tout challenge Online, ne proposant que des parties Rapides. Wait & See, mais actuellement, c’est assez mal barré.
Avec trois campagnes (quatre si l’on compte le prélude humains), un mode escarmouche et un multi qui a du potentiel, Universe at War possède une durée de vie assez conséquente. Malgré quelques défauts, rien de condamnable à mon sens, ce titre possède assez de qualités pour séduire les amateurs de jeux de stratégie en temps réel. Pour certains, l’univers apparaîtra comme le prologue au futur Starcraft II, pour d’autres, comme une alternative intéressante aux immortels Warcraft et Age of Empires.

Testé sur Ordinateur par Nikopol

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> Graphisme 0/10    
 
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> Violence 0/10    
 
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> Jouabilité 8/10    
Simplifié mais efficace
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> Bande-son 9/10    
Peu de mauvaises surprises dans la BO
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> Durée de vie 6/10    
Moyenne sans abonnement Live
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> Scénario 7/10    
Plutôlt intéressant, mais assez linaire
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> Note finale 8/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: RTS
Age: dès 16 ans
Nombre de joueurs: 1 à 8
Online: Oui
Editeur: Sega of America
Site officiel: http://www.sega.com/gamesite/universeatwar/fullsite/
Développeur: Petroglyph
> PAROLE DU RÉDACTEUR