+ Recherche avancée
+ Login
+ Newsletter
 
 
> accueil > tests
Partagez cet article  
Kingdom Under Fire : Circle of Doom
  PHOTOS
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
6.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox 360
Sur Xbox 360

Les

+

> Personnages charismatiques
> Niveaux vastes et somptueux
> Equipements riches et variés
> Combinaisons presque infinies d’armes
> Doublages réussis
> Coopération
 

Les

> Quelques ralentissements
> Linéaire
> Répétitif
> Sans intérêt
> Lassant
> Manque de développement
> I.A. décevant
> Angles de caméra
> Difficulté mal dosée

Ce troisième épisode vous plonge tout droit dans une guerre entre les Seigneurs de la Lumière et ceux des Ténèbres. Afin de sauver le monde de ce chaos, seul vous devez affronter des hordes de monstres infâmes tout en parcourant un univers surréaliste venu directement de vos pires cauchemars. En unissant vos forces et vos talents, vous pourrez mettre fin au Circle of Doom et ramener la Lumière Céleste.

Une sombre histoire

Lancez dans la partie, celle-ci vous propose de choisir un personnage parmi 6 autres. Cette sélection est composée de héros aussi charismatiques tels que Kendal, Regnier, Duane, Leinhart et d’autres encore. Chacun d’entre eux a ses facultés propres, certains sont rapides mais d’une puissance médiocre et d’autres lents mais d’une force redoutable. Après avoir trouvez votre bonheur, vous pourrez désormais vous lancer dans la partie. La nouveauté est que cette fois vous avez la possibilité d’accomplir le scénario en coopération à quatre joueurs maximum. Par contre, si vous n’êtes pas en possession du Xbox Live, il vous faudra jouer tout seul. Cette nouvelle approche offre aux joueurs une expérience de jeu nettement plus attrayante, avec des combats en équipe plus stratégiques qu’en solo, contenu d’un partage de l’expérience et des objets trouvés rappelant le système de combat de Gauntlet.

Le soft de Blueside propose en effet de nombreux niveaux graphiquement variés regorgeant d’ennemis à éliminer. Ce n’est pas tout car de nombreux vêtements et armes sont à trouver ou à gagner. Le système d’expérience permet de débloquer petit à petit de nouvelles compétences grâce aux quêtes annexes.

A vrai dire, Circle of Doom abandonne les standards de la série afin de s’orienter vers un tout nouveau style de jeu, à mi-chemin entre le RPG et le Beat’em all. Les longues campagnes en solo ont désormais pris fins et ont laissés places à des combats acharnés dans des niveaux très linéaires. Malheureusement, cet épisode n’a rien à voir avec les précédents opus du côté gameplay. En plus de cela, les développeurs ont volontairement décidé de laisser de côté le scénario afin de se contenter de rares cinématiques permettant toute fois de renouer avec le début de l’aventure et les héros de la série. Cette absence de scénario, n’est pourtant peu gênante à première vue pour les fans, mais constitue sans doute l’une des plus grosses déceptions de ce nouveau Kindom Under Fire.

Etre toujours plus fort

Comme vous le savez déjà, votre but est de faire évoluer votre héro afin que celui-ci soit assez performant face aux dangers se trouvant sur son chemin. Au fil de votre progression, votre personnage va apprendre à maîtriser de nouvelles compétences via les quêtes annexes, tout en augmentant ses aptitudes tels que la vie en elle-même, l’énergie et la chance. Ce n’est pas terminé, car plus le guerrier est fort et plus vous allez trouver des armes de même capacités.

Ce qu’on apprécie aux premiers abords est cette possibilité de synthétiser les différentes armes entre elles afin que les éléments les composants évoluent et offrent une puissance redoutable. Par contre, les coûts des modifications deviennent rapidement élevés et en plus il est possible que les alliances de fer deviennent des échecs. Si c’est le cas, vous perdez en attaque et de l’argent en même temps. Bien évidemment, ces cas sont aussi présents dans les objets et armures. Le hic dans l’histoire est que si vous possédez un équipement jugé médiocre, les conséquences peuvent être désastreuses surtout face aux boss. La seule façon de vous rattraper et de retourner dans les différents niveaux et de récupérer un maximum d’argent, d’objets et des compétences.

Les larmes coulent

Du point de vue jouabilité le soft souffre d’une trop grande linéarité et d’une répétition hors norme. Les combats faces aux boss sont tout simplement catastrophiques en raison des angles de caméra qui viennent littéralement coller le joueur l’empêchant ainsi d’agir efficacement. Ensuite, il faut savoir que l’intelligence artificielle du jeu n’est pas très poussée. Certes, il s’agit d’un hack & slash, mais il y a quand même des limites. En tirant sur un groupe d’ennemis à l’arbalète ou aux shurikens sans qu’ils ne s’en aperçoivent, c’est marrant, mais ça manque cruellement de réalisme. Par contre vous passez aisément sur cet inconvénient en coopératif étant donné qu’une fois en équipe, les combats s’annoncent grandioses. Contrairement à un RPG digne de ce nom, le titre se pare d’un gameplay clairement orienté sur l’action, avec des scènes de combat plutôt ardues se basant sur la jouabilité des précédents épisodes de la série. Cette idée offre rapidement un sentiment de lassitude, décevant.

La réalisation quand à elle reste pour sa part dans la continuité des autres KUF. Les orques sont moins nombreux, ceux-ci ayant été remplacés par des squelettes, ogres et autres créatures sorties tout droit de l’enfer. Les personnages sont charismatiques ainsi que les décors riches en détails donnent des effets visuels plutôt réussis. Si l’esthétique et les modélisations sont de qualité, on regrette les ralentissements une fois que l’écran affiche plusieurs ennemis en même temps.

Personnellement, je trouve que la bande son est assez misérable. Les musiques sont fades et manquent d’originalité. On n’a pas l’impression de se trouver face à des hordes d’ennemis sanguinaires qui veulent absolument vous faire la peau. Fort heureusement, les doublages sont assez réussis, mais les dialogues sont peu présents.

Du côté durée de vie, cet opus en a dans le cd. Il vous faudra pas moins de 10h pour les moins fans d’entre nous pour terminer l’histoire d’un personnage et pour ceux qui en veulent, je dirai dans la bonne demi-douzaine d’heures. Sincèrement, si vous êtes en possession d’un abonnement Gold, l’histoire vaut la peine d’être accompli en coopération.

Dans l’ensemble, Kindom Under Fire est plutôt complet au niveau du contenu de l’équipement mais manque sérieusement de développement dans plusieurs branches tels que le gameplay, la bande son et le scénario. Ceux qui ne se posent pas de questions vont peut être apprécier mais les autres, j’en doute fortement. C’est sincèrement dommage que les développeurs ont manqué d’idées sur ces points critiques.

Testé sur Xbox 360 par Dante

  LAISSER UN COMMENTAIRE   COMMENTAIRES
> Graphisme 0/10    
 
> notez cette section
> Violence 0/10    
 
> notez cette section
> Jouabilité 6/10    
Le nouveau système est mal exploité
> notez cette section
> Bande-son 5/10    
On attendait mieux
> notez cette section
> Durée de vie 9/10    
Presque illimitée
> notez cette section
> Scénario 0/10    
 
> notez cette section
> Note finale 6.5/10    
 
> notez cette section
> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action / RPG
Age: dès 15 ans
Nombre de joueurs: 1 à 4
Online: Oui
Editeur: Phantagram
Site officiel: http://www.kufcod.com/
Développeur: Blueside Studios
> PAROLE DU RÉDACTEUR