Sega, propose aux fans de Phantasy Star Universe de la première heure, de poursuivre leurs aventures cosmiques avec une suite qui permet de reprendre son avatar originel et de ramener enfin la paix dans le système de Gurhal.

Un système de Gurhal en crise

Comme tout MMORPG qui se respect le mode online permet de jouer via un abonnement payant à plusieurs et de se lancer au niveau mondial dans des quêtes basées sur la destruction de monstres et de chasse aux trésors sur des territoires hostiles peuplés de danger.
Contrairement à la version Xbox 360 qui est disponible en téléchargement pour 1600 points sur le Live, les versions PC et PS2 de cet add-on, sont disponibles en magasin et ne nécessitent aucunement de posséder la version originale du jeu. Cependant il est possible de transférer son avatar de la première édition afin de continuer son aventure. Votre incarnation en ligne est dorénavant le héros principal et votre devoir comprend de ramener la paix dans un système de Gurhal en crise. Vous devez conduire l'enquête au cours d'une série de missions solo, tout en rencontrant des PNJs familiers tels qu' Ethan Waber de l'Episode 1. De plus, le monde multijoueur en ligne, avec ses combats véloces pour 6 joueurs, ont été étendu grâce à l'ajout de nouvelles quêtes. Les nouveautés sont aussi bien disponibles en solo qu’en on-line. Cette extension propose de découvrir des territoires inédits comme les Ruines de l'Antique Cité de Rozenom et les souterrains des Mines de Granigs. Mais comme les bonnes choses n’arrivent jamais seules, des tas de nouveaux types d'armes, d’armures, de Photon Arts et de vêtements sont à découvrir. Un nouvel endroit dans les lobbys ouvre un accès à un casino pour amasser peut-être des objets extraordinaires.

Vieux pot bonne soupe ?

Le système de jeu n’a pas évolué d’un micron depuis le dernier titre. Vous avancez dans des niveaux ou votre seul objectif concret est de passer à tabac tous les monstres et ennemis qui traînent sur votre chemin. Chaque bestiole vaincue augmente votre niveau d’expérience. Galvanisé par l’acquisition d’équipements et d’armes récoltées en cours de partie, votre bonhomme obtient très vite des compétences, lui permettant d’évoluer sur un autre type de métier comme la magie par exemple. Vos armes de prédilection au début de votre quête, si vous recommencez à zéro avec un nouvel avatar sont un sabre laser à la Starwars et une sorte de pistolet à plasma. Vos coéquipiers contrôlés par la console se contentent de vous assister très primairement en tirant et en frappant sur tout ce qui bouge devant vous. Les différents mondes se terminent par un boss gigantesque à anéantir avec un minimum de casse. Heureusement que de nombreux équipements sont disponibles dans les différentes boutiques de la station, qui sert de lien entre les niveaux. Mais l’atout de ce jeu et l’usage de nombreux véhicules et montures, comme le Floader (moto) qui permet de se déplacer sur l'eau à grande vitesse, le Striker (Char d’assaut), ou encore le Lunga qui est une créature native de Moatoob. Son souffle lui permet de dégager le passage et bien d’autres surprises encore. De quoi vous déplacer aisément et d’être plus efficace sur de longue étendues à explorer. Dans votre chambre vous allez rencontrer un charmant petit robot équipier qui possède plusieurs facultés dont l’une d’entres-elles consiste à synthétiser des objets pour en créer des nouveaux. Ce petit « tas de ferraille vivant » peut aussi se métamorphoser, afin de vous épauler dans vos missions périlleuses.

Ce n’est pas encore ça…

Autant vous en informez de suite, le moteur graphique du premier a été à peine retouché. les graphismes sont toujours d’une pauvreté à faire regretter les couleurs chatoyantes des éditions de PSO sur cette bonne vieille Dreamcast ! Les décors, les différents protagonistes et les nombreux environnements souffrent d’une pauvreté technique affligeante à rendre les dessins d’un enfant de 5 ans plus riches en détails. Les polygones sont tristes et doivent s’ennuyer ferme de tourner sur une PS2 qui a connu bien mieux dans sa carrière de 128 bits. Pour enfoncer le clou, l’aliasing pullule sur le moindre contour disponible à l’affichage et les textures sont fades, à peines colorées. Mais le pire reste à venir, lors de vos incursions dans le hall central de la station, les PNJs s’effacent comme par magie à leur approche. Heureusement que la maniabilité reste correct et que la bande-son sauve partiellement le titre du désastre. L’action en solo est vite répétitive. On s’ennuis assez rapidement, par une action passive et endormante. Phantasy Star Universe : Ambition of the Illuminus n’intéressera que les fans de hack’n slash online de le la première heure et encore, vu les faiblesses de réalisation de cet épisode sur PlayStation 2. Les versions XBOX 360 et PC sans sortent nettement mieux. Même si celles-ci ne sont guères des tueries visuelles. Les amateurs du genre apprécieront sans aucun doute.

Testé sur PlayStation 2 par Evil