Activision transpose en jeu vidéo l’univers rocambolesque du dessin animé de Dreamworks: Bee Movie. Mélange de genre, le titre vise à se faire aimer de tout le monde en nous mettant aux commandes d’une abeille qui n’a pas le bourdon !
Histoire de ruche
Le héros de ce jeu se nomme Barry Bee Benson. Ce dernier n'est pas une abeille commune : tout juste diplômée de l’université, il se peine de n'avoir qu'une seule vision de la vie, Honex, la fabrique de miel locale. Lors de sa première balade hors de la ruche, celui-ci, brise la lois la plus fondamentale des abeilles : converser à un être humain ! Barry se rend compte alors que tout le miel des abeilles est volé par les hommes. Il commence alors, à vouloir dénoncer l'exploitation intensive de ses semblables et d'assigner un procès à la race humaine, tout en multipliant les petits boulots. C’est sur le fond de cette histoire que le jeu débute.
Miel pop !
A l’image d’un GTA, Barry se retrouve dans une ville qui se situe au cœur même d’une gigantesque ruche découpée en plusieurs secteurs. La vie dans la ruche est bien rendue avec des PNJ (Personnages non jouables) qui se promènent et qui déambulent à pied ou en voiture. La cité regorge de passages annexes lui permettant de se chercher des missions et même de travailler à l’usine. Mais l’intérêt majeur de Bee Movie le jeu est de faire l’apollon à l’extérieur en butinant les fleurs. Mais aussi de faire le chauffeur de taxi et même le mécano ! Toutes ces activités ont pour seul but de faire gagner de l’argent à Barry, pour lui offrir des nouveaux costumes, des objets, ainsi que de meilleures perspectives pour une nouvelle vie ! Ces mini-jeux ont au moins le mérite de casser la monotonie de la trame principale qui pédale dans la semoule. Cependant, malgré toute la bonne volonté des développeurs, cette diversité souffre d’une inégalité de traitement. Autant, les courses de voitures à la Mario Kart et les phases de sortie en plein milieux d’un jardin sont super funs, autant les autres activités laissent par contre une impression de facilité et d’ennui. Qui dit héros, dit super pouvoir : Barry possède des « super réflexes » quand celui-ci endosse le costume d’Apollon du pollen. Ce qui lui permet de ralentir le temps et de posséder une vision thermique des objets. Barry peut alors échapper plus facilement à la pluie et aux humains qui seront ces pires ennemis en plus de la faunes locales qui est composée de libellules et de grenouilles voraces. Un gameplay varié qui permet de nous divertir et même de nous étonner par des phases de « quick time events » bien pensées lors des moments clés.
Le miel et les abeilles
Coté réalisation, le jeu fait honneur au dessin animé en reproduisant des scènes directement tirées du film, comme par exemple, la fameuse du court de tennis ou notre abeille se retrouve collée sur une balle. A mourir de rire ! Mais il faut l’avouer, la qualité des graphismes sont inégaux dans leur qualité de traitement. Autant les passages en extérieur sont magnifiques, autant ceux en intérieur sont minimalistes. Pour couronner le tout la maniabilité n’est pas vraiment ce qui se fait de mieux. Lourde et peu convaincante les actions sont imprécises. Reste une animation acceptable sans plus et des expressions réalistes des personnages du jeu, digne du film. La bande-son est sympathique, bien servie par un doublages français qui meuble agréablement l’ambiance. Bee movie n’offre guère quelque chose d’inédit dans son concept. Celui-ci, se laisse pourtant parcourir avec une certaine bonne humeur. Les plus jeune apprécieront.
Testé sur Xbox 360 par Evil
