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Eternal Sonata
  PHOTOS
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
9/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox 360
Sur Xbox 360

Les

+

> univers onirique
> musiques !!!
> choix des dialogues : japonais ou anglais
> une nouvelle licence pour un RPG 
> personnages attachants
> combat original
> possibilité de jouer jusqu’à 3 joueurs
> Mega coup de cœur pour ce jeu !!! (L)
 

Les

> durée de vie
> manque de quêtes annexes
> trop facile
> trop linéaire
> bestiaire peu varié
> impossible de diriger la caméra
> scénario un peu léger

Tri Crescendo, concepteur notamment de Valkyrie Profile, Star Ocean ou Baten Kaitos, nous offre son premier RPG sur la 360 de Billou. Décidemment, cette console se dôte petit à petit de jeu de rôle, genre qui manquait cruellement jusqu’à maintenant. Après un Blue Dragon sortit sous peu. Eternal Sonata est le nouvel arrivé. Les images et vidéos disponibles jusqu’à présent annonçaient un jeu à l’univers complètement original, d’une beauté à réjouir le plus blasé des joueurs ! Qu’en est-il réellement ?

Entre rêve et réalité

Le début de l’épopée nous fait découvrir plusieurs personnages vivant chacun leurs aventures. Il y a tout d’abord Frédéric François Chopin, célèbre pianiste polonais, qui est extrêmement malade. Son médecin et ses proches sont autour du lit dans lequel notre musicien endormi semble lutter contre lui-même dans un rêve. Ce songe serait censé être le dernier de l’artiste et sa tournure pourrait influencer son destin. Mais de quoi rêve-t-il exactement ?

C’est ainsi que nous découvrons Polka, une jeune fille de 14 ans vivant à Tenuto et possédant des pouvoirs magiques. Bénéficier de pouvoir magique, dans ce monde, signifie être atteint d’une maladie incurable amenant une mort précoce. Les gens ne connaissant rien sur cette maladie, fuient tout être présentant ces symptômes. Polka, malgré ses efforts à faire le bien autour d’elle, est une paria de la société. L’activité faisant vivre son village est la production de poudre de fleurs aux propriétés curatives. Seulement, le gouvernement a mis sur le marché un produit concurrentiel : « la poudre minérale ». Cette poudre est beaucoup moins chère, car exempt de taxe. Le village écoule de moins en moins de stock et s’inquiète pour son avenir. Par conséquent, Polka décide, avec l’aide de Chopin qu’elle rencontre par hasard, de se rendre à Forte City pour parler au comte Waltz de sa situation et demander de diminuer les taxes de la poudre florale.

Parallèlement, nous suivons le destin d’Allegretto et de son meilleur ami Piccolo. Ce sont deux orphelins de la ville de Ritardando qui décident également d’aller voir le comte Waltz pour qu’il supprime les taxes sur le pain. A cause de celles-ci, ils sont obligés de voler le pain au village afin de nourrir tous les orphelins cachés dans les sous-sols de la ville.

Nos deux groupes vont évidement se rencontrer et n’en former plus qu’un. Sur le chemin notre nouvelle équipe fera la connaissance d’une bergère qui s’appelle Viola et d’une gardienne de la forêt d’Agogo du nom de Salsa. Cette belle équipe formera votre groupe pour les aventures qui vous attendent.

Un univers onirique

Graphiquement, Eternal Sonata est une petite merveille. On est entraîné dans le dernier rêve de Chopin et nous visitons une pléthore de lieux enchanteurs : forêt magique, montagne imposante, cimetière lugubre ou plaines inexplorées sont le quotidien de vos péripéties. Tous les endroits connus des jeux de rôle sont travaillés avec une touche graphique incroyable. L’univers m’a complètement charmé, envoûté même ! L’onirisme est à son paroxysme. On en oublie presque les défauts du jeu. Les villes et paysages sont riches, variés, fouillés et disposent de couleurs colorées et chatoyantes. L’immersion dans le rêve est tellement forte, qu’il est très frustrant de ne pas pouvoir se balader n’importe où sur la carte. En effet, le jeu est extrêmement linéaire et possède trop de « murs invisibles ».

Le design des personnages ne plaira pas à tout le monde. En effet, le style est très enfantin. Les amateurs de héros matures seront déçus. Il n’empêche que le cell shading est maîtrisé à la perfection. Les personnages sont néanmoins tous très attachants et possèdent une personnalité propre qui est bien retranscrite.

Un RPG sans musique, c'est comme un plat sans épices...

... c’est-à-dire fade et ennuyeux ! Le chef chargé d’émoustiller notre sens auditif n’est autre que, excusez du peu, le célèbre Motoi Sakuraba. Il a déjà, entre autre, travaillé sur des jeux tels que : Valkyrie Profile, Baten Kaitos, Rogue Galaxy ou la série de Tales of. Autant vous prévenir tout de suite, les musiques d’Eternal Sonata sont de véritables petits bijoux à écouter sans modération. Les mélodies collent parfaitement à l’environnement, quel que soit la situation. De plus, jeu sur Chopin oblige, ses plus belles compositions nous sont dévoilées dans les moments clés du jeu. Entre chaque chapitre, un interlude sur la vie de Frédéric nous est présenté en expliquant des moments de sa vie. Le RPG devient éducatif. De plus, toutes les musiques entendues dans le jeu peuvent être réécoutée dans le menu principal du jeu.

Un autre avantage concerne cette fois-ci les dialogues. Ceux-ci peuvent être soit en anglais, soit en japonais. Les textes sont en français. Très bonne initiative que de laisser le choix au joueur.

Un RPG sans combat, c’est comme un monde sans guerre...

... ca n’existe pas ! Le système de combat créé pour Eternal Sonata est original. Il se situe entre le système « actif » où l’on tape continuellement sur l’adversaire jusqu’à ce que celui-ci n’existe plus (à la Tales of Symphonia) et le système « passif », où l’on effectue juste une action sans limite de temps, puis c’est à un autre personnage de jouer (le classique tour par tour à la Dragon Quest). L’idée du système utilisé pour ce jeu serait celui du semi actif : on dispose d’une jauge de temps pour réfléchir aux actions que l’on doit faire. Une fois la jauge de temps écoulée, une jauge d’action s’enclenche. Le temps à disposition doit être utilisé pour se déplacer, attaquer, se soigner, utiliser un objet et lancer des attaques spéciales. Le temps s’écoulant très vite, il est nécessaire d’être au clair sur les actions à accomplir. Le principe est un peu similaire à celui de Baten Kaitos, sans le système de carte bien entendu.

Les combats disposent d’un autre aspect tactique : c’est un concept d’ombre et lumière. Chaque aire de combat possède des zones ensoleillées et des zones ombragées. Ces zones influencent vos techniques spéciales ; par exemple, au soleil, votre attaque spéciale aura des propriétés curatives, tandis qu’à l’ombre elle aura des propriétés destructives. Les monstres sont aussi sensibles aux changements. En effet, certains ennemis se métamorphosent lorsqu’il change de « surface ». Des monstres chétifs au soleil peuvent être redoutable à l’ombre. A vous de jouer en conséquence !

Le système de combat, bien qu’il possède des idées novatrices, n’est pas assez développé. Les combats sont répétitifs et le bestiaire trop peu varié. Par zone, il n’existe que deux configurations de départ pour un combat et nous rencontrons toujours les mêmes monstres. On a un sentiment d’inachevé. Le plaisir est présent, mais ces petits détails entachent malheureusement les combats.

L’expérience gagné au cours des victoires améliore les caractéristiques des personnages (hp, force, défense, etc.). De nouvelles attaques spéciales se débloquent également au fil des niveaux. Par contre, tuer des monstres ne rapporte pas d’argent. A l’instar de Baten Kaitos, il faut photographier les monstres et revendre vos clichés en magasin pour vous remplir les poches. C’est Piccolo qui est chargé de ce travail. La somme récoltée dépendra de la réussite de vos clichés.

Ce rêve en vaut-il la peine ?

Eternal Sonata est un jeu qui ne peut laisser personne indifférent. C’est le genre de jeu qu’on aime ou qu’on déteste. Personnellement, j’ai été envoûté par l’univers et le charme du jeu. L’ambiance immersive est incroyable. Maintenant, pour un RPG, ce jeu a une grande lacune : Il se termine beaucoup trop rapidement. Il faut compter entre vingt et trente heures pour terminer une première fois le jeu. Ceci est dû à un manque de quêtes annexes. Le peu de quêtes existantes ne sont pas assez développées et quasi inutiles (exemple, la quête des partitions). De plus, le jeu est beaucoup trop facile. Il n’y a pas de challenge. Après une heure de jeu on est déjà millionnaire (avec les photos vendues) et on n’a pas eu besoin de se soigner. Autre bémol, lors d’explorations, il est impossible de diriger la caméra. Sinon, pour les habitués des mini cartes, sachez qu’il n’y en a pas. Mais honnêtement, le jeu est tellement linéaire qu’il n’y avait pas d’intérêt à en mettre. Ces quelques points pourront rebuter des joueurs à l’achat de ce jeu. Ce serait fort dommage, vu la qualité intrinsèque de l’œuvre. J’espère que Tri Crescendo ne fera plus les mêmes erreurs pour son prochain jeu. En attendant je vais me refaire une partie en new game + !

Testé sur Xbox 360 par Shinishi

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> Graphisme 0/10    
 
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> Violence 0/10    
 
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> Jouabilité 9/10    
 
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> Bande-son 10/10    
 
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> Durée de vie 2/10    
 
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> Scénario 5/10    
 
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> Note finale 9/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: RPG
Age: dès 12 ans
Nombre de joueurs: 1 à 3
Online: Non
Editeur: Namco
Site officiel: http://eternalsonata.namcobandaigames.com/
Développeur: Tri Crescendo
> PAROLE DU RÉDACTEUR