Orochi, le démon serpent est descendu sur Terre afin de contrôler l’espace temps et ainsi fusionner la Chine et le Japon féodal en un seul et même pays. Combattant de toutes leurs forces, certains guerriers des Trois Royaume et de l’ère Sangoku n’eurent plus le choix que de s’allier au démon pour ne pas périrent. Seule une poignée de généraux put s’en sortir. Décidés à mettre un terme au chaos d’Orochi, ces vaillants guerriers entreprirent de monter une révolte et rallier à leurs causes les généraux déchus. Ce qu’ils vont découvrir va changer leurs vies à jamais.

Vivre ou mourir ?

Bienvenue dans Warriors Orochi, comme vous savez le tous, c’est un endroit où on ne se prend pas la tête, il suffit d’avancer et de frapper. Le titre présente 2 modes principaux dont le Story et le Free mode. Le premier vous fait découvrir le scénario en plusieurs compagnes dont Shu, Wei, Wu et SW. Une fois votre camp choisi, vous allez trouver un choix restreint de personnages (pour le départ bien sûr) et avec eux, vous devez former une équipe de 3 généraux. Tout ceux-ci terminés, vous allez pouvoir prendre partie à la campagne. Juste avant d’activer un niveau, vous aurez la possibilité de modifier la difficulté qui est jouable en Easy, Normal, Hard et Chaos. Je vous avertis déjà d’avance, ne vous prenez pas trop au sérieux et donc évitez pour le début tant que votre personnage n’a pas un bon niveau, les difficultés Hard et Chaos. Dans ces modes, si votre barre de vie est basse, les soldats ennemis auront simplement besoin de vous toucher une fois pour que vous périssiez. Certes, une fois sur le champ de bataille, les fans des deux licences retrouveront vite leurs marques. Vous êtes les bleus et vous vous battez face aux rouges tout en prenant les portes de renforts, protéger le chef de bataille et vaincre les officiers ennemis, le tout en moins de 45 minutes.

Parlons maintenant du Free Mode. Celui-ci permet de refaire les missions déjà accomplies dans le Story mode pour augmenter le level up de vos personnages, rechercher des armes et équipements supplémentaires et aussi pour débloquer des nouvelles images des avatars que vous pouvez retrouver dans le mode Gallery. Vous avez même la possibilité de mettre l’un de ces visuels en image de fond.

Les deux modes de jeu principaux sont jouables seul ou en coopération. Malheureusement, le deuxième joueur ne peut pas prendre un trio différent du vôtre.

Tout beau, tout neuf

En appuyant sur la touche R1, ce bouton active une autre attaque spéciale selon la catégorie de votre protagoniste (Power, Speed ou Technique) mais attention car elle consume la barre de Musou qui ne se remplit plus comme avant en frappant.

La grande nouveauté réside dans le fait que vous ne contrôlez pas un mais trois officiers. Un seul est visible à l’écran mais en pressant sur la touche L2 ou R2, un autre personnage prendra place pendant que les deux autres récupèrent la vie et le musou. Si les trois barres de Musou sont remplies vous pouvez également effectuer un combo Musou dévastateurs.

En mode Story et Free, après votre victoire, vous pourrez répartir vos points de compétences entre les différents membres de votre team ou encore sur vos armes. Noté qu’il est possible de fusionner désormais vos armes entre elles. Il suffit simplement de prendre deux armes avec des attributs particuliers et de les fusionner pour cumuler ces attributs dans une seule et unique arme qui deviendra bien évidemment plus puissante. En augmentant la difficulté vous trouverez sur le terrain des armes encore plus puissante jusqu’à l’arme ultime qui se déverrouille en difficile et chaos.

Pandémonium

Comme pratiquement tous les Dynasty Warriors et Samurai Warriors, le moteur graphique n'a pas évolué d’un poil. Les décors sont vides et sans vie, les champs de bataille a une taille conséquente et les ennemies se ressemblent tous et contiennent une I.A égal à un bout de papier. On retrouve également cet éternel brouillard qui vient masquer le tout. De plus, quelques bugs viennent compliquer l’épisode comme par exemple, il y en un qui fait disparaître l’officier ennemi quand vous êtes plusieurs à le frapper. Du côté bande son, le doublage en anglais est de piètres qualité et pour sou poudrer le tout, le jeu est totalement sous-titré en cette même langue. Avec un peu d’imagination, l’éditeur aurait pu mettre les voix en japonais et les sous-titres en français. Mais bon c’est comme demander la lune à un fainéant. Ce nouvel épisode est toujours autant répétitif et contient peu de nouveauté.

Heureusement, le titre comprend un grand nombre de personnage dont plus 70 et ses héros sont toujours aussi charismatiques. On apprécie le fait de jouer avec Orochi et Da Ji et qu’en plus, 3 généraux peuvent être sélectionné sur le champ de bataille. Malgré un moteur graphique peu efficace, les cinématiques sont très jolies et sympathiques à visionner.

Warriors Orochi est un savoureux mélange de culture mais c’est bien dommage que se soit une licence mal exploitée car avec un peu de conviction, Koei aurait pu en faire un bon titre. A conseiller uniquement aux fans de la série Warriors.