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Stranglehold
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  Note générale
GamesUP.ch
8/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
 
Sur Ordinateur - PlayStation 3 - Xbox 360

Les

+

> Un titre 100% action.
> Graphismes de qualités.
> Visuel des environnements.
> Modélisation de Chow Yun-Fat.
> Décors destructibles.
> Effets spéciaux et pyrothechniques.
> Bullet Time.
> Le mode Tequila Bomb.
> Les bonus du jeu.
> Les gunfight anthologiques.
> Un titre hommage à John Woo.
 

Les

> Peu d'armes disponibles.
> Durée de vie.
> Linéaire.
> Scénario un peu léger.
> Seulement deux modes multi.
> Combats un peu confus par moment.
> Caméra.
> Aucune stratégie et tactique pendant les combats.
> Lassant à la longue.

100% action, 100% stylisé, 100% John Woo.

Quand John Woo, le maître incontesté des gunfight et des films d’actions asiatiques mondialement connu pour ses réalisations hongkongaises comme  « The Killer », « Le Syndicat du Crime », « Une balle dans la tête », « Les Associés » et d’autres productions américaines comme « Paychek », « Volte/Face » s’associe avec Midway pour nous offrir une suite vidéo ludique à son fabuleux film « A toute épreuve » cela donne un cocktail détonnant 100 % adrénaline intitulé « Stranglehold », un jeu totalement fou qui se permet le luxe de nous offrir un condensé explosif de tout ce qu’on aime chez John Woo. Pour ce jeu, le réalisateur mythique à qui l’on doit de fabuleux chefs d’œuvres du septième art c’est totalement investit dans la réalisation et a supervisé le projet de A à Z pour le rendre plus réaliste aux yeux du public. Et comme si un bonheur ne suffisait pas son acteur fétiche Chow Yun-Fat que l’on a pu voire dans « Tigre et Dragon », « City on Fire » et récemment dans le film « Pirate des Caraibes » participe aussi à l’aventure. L’acteur a été modélisé dans les moindres détails et on reconnait non seulement ses traits, son physique et même ses mimiques et son style inégalé. Stranglehold respecte à la lettre l’atmosphère fidèle des films nerveux du maître avec ces flingues qui se rechargent tout seul, ces fusillades d’anthologie et hyper classieuse et ces morts par centaine.
Bienvenue à Hong-Kong, la capitale gangrénée par le crime organisé dans un des jeux les plus explosifs du catalogue des consoles nouvelle génération.

A toute épreuve !

Stranglehold se veut la suite virtuelle du film culte « Hard Boiled » qui conte les aventures d’un flic aux méthodes expéditives prénommé Tequila qui lutte contre le crime organisé par les triades hongkongaise. Ce film sans réel scénario se composait de 80% de scènes d’action. Un monument incontournable était le gunfight final qui durait pas moins de 45 minutes avec au final un carnage de plus de 230 tués par balle recensés par les cinéphiles. Pour cette suite on retrouve avec plaisir notre inspecteur à la gâchette facile, Chow Yun-Fat alias Tequila au casting avec un petit clin d’œil sympathique, la présence de John Woo lui-même en tenancier de  bar et indicateur par la force des choses. Le jeu propose 7 niveaux de folie qui vous conduiront dans un marché de Hong-Kong, un village de pêcheur pittoresque, un casino sur pilotis en passant par une visite musclée au musée de paléontologie de Chicago qui mélangent avec plus au moins de succès les thèmes chers à notre réalisateur comme l’amour, la vengeance, la trahison et la vengeance autour d’un synopsis qui s’articule autour d’une sombre histoire de kidnapping et de meurtre de flic. Le scénario pas des plus développé puisque il est là uniquement pour introduire des scènes d’actions toute plus démentes les unes que les autres  use et abuse même des effets cinématographiques à la Woo avec des ralentis « Matrixien », des lâcher de colombes avant une mise à mort spectaculaire, des arrêts sur images, des poses très stylées qui se marient avec bonheur avec des fusillades chorégraphiées au millimètre. Même les cinématiques sont autant de clin d’œil aux réalisateurs chinois.

Une tequila bien frappée !

Ce titre vous en met plein la vue dès les premières minutes et se veut même une vitrine du savoir faire du réalisateur chinois en terme de gunfight. Malheureusement à trop vouloir en faire Stranglehold ne peut masquer certaines lacunes comme ces ennemis qui viennent se faire massacre à la chaine, venant tout le temps à notre rencontre attiré par un aimant invisible, le peu d’arme disponible dans le jeu (seulement 8, des pistolets en passant par quelques armes automatiques et fusil à pompe) et peu de réel mouvement de la part de notre héros. Les « Confrontations » sont certes stylisées et cinématographiques avec cette utilisation du stick analogique gauche pour éviter les balles tout en bougeant le viseur pour abattre ces vis-à-vis  dans des mini-jeux de réflexe jouissif mais qui reviennent un peu trop souvent pour réellement accrocher et finissent au final par lasser un peu. L’unique but du jeu est de nous balancer une suite de fusillades hallucinantes qui mettent en avant de bien belle manière un moteur graphique performant qui permet de détruire à peu près tout ce qui se trouve à l’écran dans un déluge d’effets spéciaux et pyrotechniques tous plus réussis les uns que les autres avec des explosions somptueuses et des jets de particules par millier. Tout peut voler en éclat et se retrouve désintégré sous le déluge de plomb que vous allez faire pleuvoir dans les niveaux agencés pour vous permettre de vous défouler joyeusement. Les tables se volatilisent comme le mobilier, la vaisselle, les statues de jade, les colonnes de pierre se fissurent et se brisent, les paniers de fruits et les sacs de farine donnent droit à des jets de particules saisissants de réalisme, les vitres se zèbrent avant de voler en éclat, les machines à sous éventrée crachent leur monnaie comme autant d’hémorragie, les aquariums s’éventrent en laissant leur contenu aquatique entonné une funeste danse sur le sol. Aucun élément du décor ne résiste aux projectiles et on peut même user de ce stratagème pour abattre des ennemis en faisant s’écrouler sur eux des pants entier du décor. Pour rendre tout cela crédible à l’écran, John Woo lui-même supervisa les effets spéciaux en demandant tous les mois aux développeurs de Midway de lui fournir un cahier des charges complet de plus de 100 pages sur les destructions possibles dans les niveaux et de les intégrer au mieux au fusillade pour un maximum de réalisme. Pour exemple de ce soucis de perfection ; si vous tirez sur une armoire, celle-ci va d’abord se fendre, ensuite se briser avant de laisser les projectiles casser la vaisselle qui se trouve à l’intérieur qui finira au final par tomber au sol en mille morceaux. On en arrive à tirer sur tout ce que l’on apperçoit à l’écran juste pour voire les effets et admirer le spectacle somptueux de toutes ces matières qui dansent dans les aires dans un ballet acrobatique au visuel flamboyant qui dénote de la patte du maître en matière de fusillade hautement chorégraphiée. Un pur chef d’œuvre pour les yeux et une sensation totale d’immersion pour un jeu décidemment bien accrocheur.

Entre Max Payne et Jet Li, Tequila dégaine plus vite que son ombre.

Tequila mélange avec grâce des numéros d’équilibrisme du cirque chinois et des gunfight à la Max Payne sans le côté noire du personnage. D’une simple pression sur la gâchette gauche notre héros, agile comme un léopard sous amphétamine, peut exécuter des figures acrobatiques hallucinantes comme courir en équilibrisme sur la colonne vertébrale d’un Brachiosaures, glisser sur la rambarde d’un escalier tout en tirant avec style, s’accrocher aux lustres, s’agripper à un câble tendu à dix mètres du sol, se laisser glisser sur un chariot à roulette tout est possible ou presque. On peut rajouter à cela des ralentis s’utilisant de deux manières différentes soit d’une simple pression sur un bouton de tranche qui vide la jauge tequila (elle se remplit en effectuant un maximum de plongeon acrobatique) qui déclenche le « slow motion », un ralentissement du temps très académique qui permet d’ajuster ces tirs avec précision. Plus vous abattez d’ennemis plus la jauge tequila se remplit. Les origamis de papier rencontrés dans les niveaux ainsi que les attaques stylées remplissent aussi cette jauge. Celle-ci se compose de quatre fonctions. La première vous donne la possibilité de vous octroyer un peu de vie, la seconde sert de tir de haute précision avec un effet qui suit la balle jusqu’à son impact final (très utile contre les snipers), la troisième vous donne accès à une attaque de barrage qui vous octroie pendant quelques secondes d’une immense puissance de feu aux munitions illimitées et enfin la quatrième, l’attaque tourbillonnante, qui permet d’éliminer tout ce qui vous entoure sans vous soucier des tirs de vos ennemis. Pour un maximum de réalisme, les développeurs ont introduit un système qui prend en compte les points sensibles de l’anatomie humaine. Chaque individu touché par une balle à cinquante points d’impact différents sur le corps et réagit à la douleur en fonction du membre blessé. Tous ces détails rajoutent encore au sentiment d’immersion que procure ce titre.

Techniquement bluffant malgré un scénario peu fouillé.

Graphiquement le titre est magnifique avec des décors entièrement destructibles au visuel stylé et à l’architecture qui fourmille de détails qui flattent la rétine de part leur conception. Les effets de particules et les explosions fusent de toute part, le héros à une classe folle en toute situation et les ralentis embellissent l’action des gunfights. La jouabilité ne pose pas trop de problème hormis parfois des errances de caméra qui rendent l’action handicapante quand le rythme des fusillades devient trop nerveux. La bande sonore ajoute encore à l’immersion avec des thèmes musicaux d’inspiration jazzy empruntés à la bande originale du film « Hard Boiled », les bruitages sont excellents et les doublages des voix très convaincants. Au niveau du scénario, la trame n’est pas aussi noire et tourmentée que celui du jeu mythique « Max Payne » et use des ficelles maintes fois répétées dans les films du genre avec un mélange un peu naïf d’amour, vengeance et trahison. Au niveau de la durée de vie, le titre se termine en 6-7 heures, ce qui est un peu juste. Le mode multi est aussi un peu léger avec seulement des Deathmatch et Deathmatch par équipe qui se déroule dans les décors du mode solo et mette aux prises six adversaires. Vous avez en guise de bonus la possibilité de débloquer de nouveaux personnages, jouables en ligne, au bar de John Woo et quelques vidéos et croquis à acheter.

Un Head shoot en conclusion.

Stranglehold est un titre défouloir qui se veut un excellent hommage de pixels à l’œuvre du génial John Woo, un réalisateur qui a redéfinit le gunfight sur grand écran pour toute une génération de fans. Un titre agressif et défoulant, résolument explosif malgré quelques petits défauts et sa répétitivité, un cocktail détonnant à servir bien frappé !


 

          

par Snake

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> Bande-son 8/10    
 
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> Durée de vie 5/10    
 
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> Scénario 6/10    
 
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> Note finale 8/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1 à 6
Online: Oui
Editeur: Midway
Site officiel: http://www.strangleholdgame.com/
Développeur: Tiger Hill Games
> PAROLE DU RÉDACTEUR