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Rogue Galaxy
  PHOTOS
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
7/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation 2
Sur PlayStation 2

Les

+

> L'ambiance
> Combats agréables
> Les graphismes
> Aucun temps de chargement
> Nombreuses quêtes annexes
 

Les

> Scénario vu et revu
> Les murs invisibles
> Manque d'originalité
> Un peu trop linéaire

Tout le monde s’extasie sur Final Fantasy XII en ce moment, mais ce serait une erreur de faire l’impasse sur la dernière production de Level-5, ceux-là même à qui l’on doit le très bon Dragon Quest : L’Odyssée du Roi. Ce studio commence sérieusement à se tailler une réputation dans le milieu et semble enfin satisfaire ses employeurs, réputation amplement méritée avec bien sûr Dragon Quest, mais n’oublions pas non plus le hit Dark Chronicle sur PS2 (je préfère ne pas parler de D ark Cloud, trop décevant). C’est à partir de Dark Chronicle que Level-5 a commencé à utiliser un certain style graphique, à l’aide du cel-shading. Pourtant, malgré toutes ses qualités, le premier hit du studio fut un petit succès en terme de ventes. Cela n’a pourtant pas découragé Square Enix, qui fait à nouveau appel à eux pour développer une nouvelle franchise. Le scénario nous conte les aventures de Jester Rogue et de ses pirates qui ont su profiter des derniers conflits entre les nations pour s’enrichir. Jester, jeune adolescent, rêve de parcourir tel un fou l’immensité de ce monde, de partir à l’aventure. Ce n’est guère original, je vous l’accorde, et je reconnais que ce n’est pas en cherchant du côté du scénario que l’on trouvera un quelconque intérêt au titre. Alors oubliez le scénario, et lisez la suite.

Level 5 deviendra grand

Quand on joue pour la première fois à Rogue Galaxy, on ne retient que du positif. Surtout que cette version PAL comporte quelques ajouts comme une planète supplémentaire à explorer du nom d'Alistia et d'autres surprises pour se faire pardonner son arrivée si tardive sur le vieux continent. Le studio a à nouveau choisi le cel-shading pour illustrer l’univers de sa nouvelle production. Et c’est très beau. Ah, c’est un poil moins joli que Dragon Quest VIII, mais il faut dire qu’ils avaient placé la barre très haut. Difficile donc de faire encore mieux. On se consolera avec un affichage qui tourne parfaitement et des décors qui fourmillent de plein de petits détails. Bien qu’il faille vraiment y jouer pour comprendre et s’approprier l’univers, les environnements sont superbes avec un style graphique unique, qui accorde beaucoup d’importe à pas mal de petites choses qui donnent un semblant de vie à l’ensemble. Là où Rogue Galaxy se paie le luxe de faire mieux que DQ8, c’est avec son mode beaucoup plus vaste, malheureusement gâché par une certaine linéarité. La plus grande qualité revient à ces personnages toujours en accord avec les décors, et dont une réelle émotion se dégage. Le souci du détail est impressionnant, et c’est là que Level-5 se distingue des autres développeurs. Aucun doute, un grand studio est né, qui mûrira comme il le faut au fil des années.

Bonne ambiance

Les combats se déroulent en temps réel, tout comme le récent Final Fantasy XII. La PlayStation 2 accueille donc un nouveau jeu de rôles qui utilise ce système de combats pour donner un peu de rythme au jeu, sans cassure. Les ennemis sont visibles directement sur la carte, et il est très simple de les attaquer. Durant les combats, on ne peut contrôler qu’un seul personnage, et les autres sont pris en charge par la console. Merveille des merveilles, Rogue Galaxy est l’un des rares jeux sur la console de Sony qui permet de progresser dans les divers environnements sans aucun temps de chargement. Et c’est vrai plaisir, comme quoi les miracles existent. Musicalement, il est impossible de rester insensible. La bande son est surprenante, et je préfère ne pas vous dire de quoi il en retourne à ce niveau là, puisqu’il s’agit d’un style très peu employé dans ce genre de jeux. Mieux vaut donc que vous conserviez la surprise. Pas moyen d’être déçu sur ce point, car c’est du très bon boulot. Elle participe grandement à l’immersion, donc sachez en profiter. L’ambiance est donc bien là, toujours captivante et envoûtante.

Comment devenir fou

Si globalement rien ne vient ternir ce joli tableau, il y a de quoi se plaindre d’une progression un peu trop scriptée. C’est dommage, surtout au vu de l’étendue des environnements, très vastes, et toujours bien employés. C’est bien pour les yeux, mais il est malheureusement souvent impossible de s’y aventurer. Une carte vous indique dans quelle direction se diriger. Je vous en parle car elle est essentielle dans ce jeu. Le pire reste les phases de donjons. Vous risquez de devenir dingue sans cartes… Combien de fois j’ai bêtement tourné dans les mêmes endroits ? De plus, les pièces sont toutes semblables, impossible donc de distinguer une pièce d’une autre.

En bref

Pour résumer l’expérience que je viens vivre, c’est encore un Level-5 en grande forme qui nous livre un bon jeu, inférieur au récent Dragon Quest (il suffit de comparer les notes pour le comprendre) à cause d’une certaine linéarité et des murs invisibles. Néanmoins, Rogue Galaxy reste dans le haut de la liste des titres à se procurer sur PlayStation 2 en 2007 et très certainement un des dernier grand RPG de la console.

Testé sur PlayStation 2 par Ryo

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> Graphisme 0/10    
 
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> Violence 0/10    
 
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> Jouabilité 8/10    
 
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> Bande-son 8/10    
 
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> Durée de vie 6/10    
 
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> Scénario 2/10    
 
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> Note finale 7/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: RPG
Age: dès 12 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Editeur: Sony Europe (SCEE)
Site officiel: http://www.level5.co.jp/products/new/roguegalaxy/intex.html
Développeur: Level 5
> PAROLE DU RÉDACTEUR