Jusqu’à maintenant les adaptations en jeux vidéo de l’abominable ogre vert se sont toujours soldées par de cuisants échecs. Ce n’est pas cette troisième édition qui va déroger à la règle.
Il était une fois…
Shrek n’avait pas quitté ces marécage malodorant et épousé sa chère princesse Fiona pour devenir le souverain de Fort Fort Lointain. C’est pourtant ce que son beau père, le monarque Harold, lui demanda, en rendant l’âme dans une agonie digne d’un saut de crapaud. Shrek va tout faire pour échapper à sa destinée et essayer de convaincre l’héritier légitime du trône; Arthur, le cousin de sa bien aimée, à gouverner, à sa place. Mais pendant se temps, l’abominable prince Charment est en train de monté les vilains des contes de fées en une puissante armée, afin de prendre le contrôle sur le royaume et devenir le nouveau roi.
Le chat potté, l’âne et compagnie
Reprenant à peut de chose prêt le scénario et la trame principale du film homonyme. Le titre d’Activision opère, hélas, une brèche temporelle dans le jeu, en incitant les caisses et les méchants de tout bord, en un défilé de castagne et de destructions massifs. Autant dire de suite que l'opération devient vite super répétitive et que les énigmes se compte sur les doigts d’un ébéniste à qui il en manque la plupart. Creux et basique, le fait de pouvoir incarner chaque bonne partie des protagonistes du film, n’entraîne pas foncièrement de changement dans la progression et la manière de joueur. On tape, on casse, on détruit et on saute dans tout les sens, laissant le champ libre à une caméra calamiteuse indomptable qui vient vite cacher avec un certain dégoût le champ de vision de vos actions. De plus, oubliez la possibilité de pouvoir faire évoluer vos enchaînements de coups. Ceux-ci, se limitent juste à ceux que vous disposez dés le démarrage, un point c’est tout ! Reste la possibilité de pouvoir exécuter des attaques finales à l’aide d’une touche, du moment que vos stocks de poussières de fée vous le permettent. Sans compter que la difficulté microscopique ne risque pas d’handicaper les plus mauvais joueur, tellement on peut se targuer de se balader dans le petit monde coloré de Fort Fort Lointain. Le titre propose quelques alternatives multijoueurs avec des mini-jeux disponibles, mais voilà il n’y en a que 5 !!! Léger tous ça !
Le troisième ce n’est pas encore le bon !
Marrant dix minutes, le jeu devient vite un calvaire et nous plonge vite dans un profond coma vidéoludique. Sans but et sans aucuns challenges dignes de ce nom, ce n’est pas non plus la réalisation à peine digne d’une XBOX qui va venir donner du répondant à cette soupe à la grimace. Pour parachever ce test, les développeurs n’ont même pas pu se payer le luxe de nous offrir les voix françaises originales présentes dans le film. Une honte pour un titre qui se vente d’être une adaptation fidèle à l’œuvre original de Dreamworks. Shrek le troisième est un beau ratage qui marquera les esprits comme il marquera les joueurs sur Wii qui ont du chopé de sacrées crampes en secouant inlassablement les périphériques de la console. Shrek en jeu vidéo on n’y croit plus…
par Evil