L’étudiant en magie au front marqué d’un éclair, le plus célèbre de la décennie, né sous la plume de l’écrivaine J.K. Rowling, revient pour une cinquième année d’école tourmentée à Poudlar. Suivant la trame scénaristique du film, L’Ordre du Phénix s’introduit sur toutes les plates-formes du moment de la Nintendo DS et passant par la XBOX 360 en allant sur la PS3.
Le Phénix va mettre de l’ordre
A quinze ans, notre jeune héros se voit embarquer dans une lutte sans merci, face à Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. Ressuscité lors de la précédente année, le seigneur des ténèbres commence inlassablement à réunir une armée, afin de plonger le monde dans une nouvelle air de chaos et de destructions. Le seul rempart face à cette menace semble être ce cher Harry Potter dont la destinée tourmentée par d’horribles cauchemars ne trouvera de répit que lors d’un affrontement épique. Cependant le ministère de la magie ne semble pas prendre au sérieux cette menace, et le retour de Voldemort ne fait l’objet d’aucunes attentions. Une propagande de désinformations se fait alors l’écho de toute la bêtise du ministre et de son gouvernement. Harry va devoir une nouvelle fois se battre pour se faire entendre…
L’action à du mal à nous scotcher.
Ce cinquième opus, nous emmène au château de Poudlar totalement accessible et modélisé avec fidélité du sol au plafond. L’aventure se déroule en trois partie : la première vous mettra au recrutement de l’armée de Dumbledore, la seconde vous amènera à mener la vie dure à la nouvelle directrice de l’école Dolores Ombrage et la dernière vous conduira directement dans les griffes de Lord Voldemort au département des mystères. Vos objectifs vous sont donnés par la carte du maraudeur, qui prend l’aspect d’un vieux parchemin jauni. Quand vous l’activez, ce dernier vous indique les positions de chaque personnage qui vit dans le château. En sélectionnant un nom d’un protagoniste sur la carte, vous allez automatiquement être dirigé sur celui-ci à l’aide de petit pas en forme de chaussures s’affichant sur le sol. Autant dire que d’accomplir l’exploit de se perdre dans les niveaux du jeu est carrément « mission impossible ». Néanmoins, l’aventure vous autorise quelques écarts en mettant en avant des petites quêtes secondaires qui affinent un petit peu la linéarité de la trame principale. Les différents dialogues sont là pour meubler le toute et parler avec tous et les différents tableaux animés, accrochés aux mûres, qui font également offices de passages secrets, font partie de ces petits moments de détentes que l’on apprécie dans un jeu d’aventure et qui ne font absolument pas avancé le schlimblick. Vous pouvez également participer à des compétitions de mini-jeux comme : Les échecs, le Bavboules et la bataille explosive. Chacun se compose de plusieurs niveaux difficultés progressifs. Mais tous cela à un but, vous faire remporter des orbes bleus, qui vous permettront ensuite de débloquer de nombreux bonus dans la salle des récompenses comme : des interviews exclusives des acteurs. Tout cela pour vous dire qu’au final on passe les 90% du temps à courir de gauche à droite dans d’interminable couloir qui vous entraîne irrémédiablement dans un profond sommeil végétatif devant votre poste de télévision.
Loin de faire l'unanimité.
Coté technique, le titre EA ne propose pas grand-chose d’exceptionnel sur la Wii de Nintendo. Les nombreuses cinématiques poussives trop compressées sont loin d’offrir un rendu irréprochable. Les graphismes et les environnements crènelés changent énormément d’un lieu à un autre sans pour autant offrir quelque chose de concluant. Les érudits trouveront cependant un certain charme au monde fantastique d’Harry Potter qui est reproduit fidèlement.
Reste une utilisation de la magie novatrice à l’aide de la Wiimote et du Nunchuk, qui vous demande de faire des mouvements stylisés pour exécuter vos sorts de défenses et d’attaques. Réussir à retenir dans un premier temps, toutes les manipulations n’est pas une chose évidente à assimiler. Le seul bémol du système vient du fait, que cibler des objets devient vite une calamité à cause de la caméra prédéfinie intouchable qui perturbe le bon déroulement de vos actions. Coté bande-son, les développeurs se sont assurés la présence des doubleurs officiels de la saga, ce qui plonge directement l’atmosphère en terrain connu et donne une narration de qualité. La musique provient directement de celles des films. Avec une dizaine d’heure de jeu à son actif, Harry Potter et l’Ordre du Phénix, se termine facilement sans vraiment imposer de challenges périlleux. On n’aurait surtout aimé profiter d’une aventure plus active et moins soporifique et répétitive, plus dirigiste comme les précédents épisodes. A réservé aux amateurs de Potter !
par Evil
