Mario est ces amis reviennent une fois de plus nous faire un petit coucou, dans un huitième épisode de la série des Mario Party. Changement de génération oblige, le jeu est le premier à voir le jour sur la Wii. Malencontreusement, au fil des années, les épisodes se suivent est se ressembles les uns avec les autres. Pour l’occasion, le gameplay est la maniabilité tirent partie de la Wiimote.

Et c’est parti pour le show

Commençons par le début : Mario Party 8 est une sorte de jeu de l’oie déguisé à la manière Nintendo, dans lequel vos objectifs sont de défier vos amis en remportant des étoiles, que vous allez chèrement obtenir à travers divers plateaux de jeux à grand coup de jets de dés.
Le carnaval de l’étoile vient d’arriver en ville et pour fêter cet événement inaccoutumé, toute la clique du plombier italien s’est donnée rendez-vous pour participer aux diverses épreuves. En tentant une petite incursion sur Wii, et en mettant à contribution au passage les capteurs de mouvements disponibles de la Wiimote et de son Nunchuk, le titre perd par la même occasion la complexité du gameplay de ces mini-jeux au profit d’une maniabilité édulcorée, rendant du coup ceux-ci trop simple à accomplir; sans vraiment mettre en action les possibilités des périphériques disponibles, comme aperçu dans Wario Ware Smooth Moves sur la même machine. De plus, si l’on veut chipoter un peu plus, le titre régresse également sur le nombre de joueurs humains qui peuvent participer en même temps, passant de 8 à 4. Un autre petit problème survient de son mode d’affichage 16/9 qui est totalement ridicule sur un écran compatible, laissant béant 2 larges bandes colorées bleues mosaïquées de chaque coté, réduisant du même coup la place disponible. Autant dans se cas retourner dans les options de la machine et de le régler sur 4/3 l’affichage. Un brusque retour à l’ancienne époque des TV à tubes. Pour justifier la nouveauté, les développeurs de chez Hudson Soft ont inclus 2 personnages supplémentaires à débloquer à l’aide des cartes gagnées dans la boutique du carnaval. Mis à part la soixantaine de mini-jeux en mode aventure et multijoueurs, une petite surprise permet d’incarner ces propres Mii sur 8 petits jeux non disponibles autrement que dans la zone des extras. Les plateaux de jeu se découpent en six univers distincts :

- Le temple de la Jungle de DK
- L’îlot au trésor de Goomba
- Le manoir hanté du roi Boo
- Le marrant express de Maskass
- La Cité des Hôtels de Koopa
- La Station Mirobolante de Browser

Chacun de ces mondes présentes ces propres caractéristiques, comme par exemple le manoir hanté du roi Boo, qui est plongé dans l’obscurité et qui vous demande de retrouver le monarque caché pour lui acheter ces étoiles ou encore, la Cité des Hôtels de Koopa qui vous demande de devenir le propriétaire d’hôtel pour gagner vos étoiles. Autant dire que vous allez tomber sur plein de petites surprises sympathiques.

Party un jour

Les habitués de la série se rendront vite compte que techniquement le jeu n’a guère évolué depuis son prédécesseur sur GameCube d’un point de vue purement technique. Les graphismes sont à peine plus aboutis et les animations sont bien trempées dans les origines de la série. Le tout saupoudré d’une bande-son festive digne d’un manège enchanté. Bref, rien de transcendantale à l’horizon pour ce huitième épisode. La seule nouveauté vraiment notoire c’est que les objets spéciaux sont présents, cette fois-ci, sous la forme de bonbons truffés d’artifices spéciaux, comme le double dé, le triple dé ou encore le 2D et l’Espiègle. Mario Party propose une convivialité intéressante à plusieurs mais vite ennuyeuse tout seul. Espérons que le prochain épisode offrira enfin une prise de risque digne de se nom de la part des développeurs, qui commence sérieusement à faire tourner en rond cette production made in Nintendo dans une continuité temporel qui sur la durée risque de lasser les joueurs que nous sommes. Pour ceux qui ont la console et qui ne connaîtrait pas du tout la licence, le titre demeure un investissement intéressant et plaisant qui ravira toute la famille devant son petit écran.

Testé sur Wii par Evil