Après l’épisode de SOCOM : U.S. Navy SEALs : Fireteam Bravo, les unités d’élite américaines refont surface dans une suite fracassante. Aujourd’hui, Les SEALs sont confrontés à un nouveau problème, l’Adjikistan. Le scénario vous plonge dans une sorte de mélange tiré de l’histoire afghane et irakienne actuellement. Cette fois, ils vont devoir faire preuve de patience et de tactique afin d’enrayer la drogue et les criminels de ce pays imaginaire.
Les ravages de la guerre
Aux commandes de Sandman, accompagné de trois de ses collègues, vous allez devoir accomplir différents objectifs dans 14 endroits dont une usine désaffectée, village, forêt villa et autres. Vos missions consistes dans une bonne partie du temps de détruire des caches de drogues, sauver des civils, poser des charges etc. Une fois le niveau de base bâclé, vous pouvez le refaire en ayant d’autres objectifs, nommés missions dynamiques.
Chacun de vos camarades à ses spécificités, l’un est furtif, le deuxième spécialiste dans l’armement lourd et donc endurant, et le dernier est un expert sniper. Selon l'opération, il faudra choisir le coéquipier le mieux adapté à chaque situation. Malgré leur intelligence digne d’un balai dans un placard, ces personnes peuvent néanmoins servir dans des situations critiques. En donnant de bons ordres, ils s’avèreront néanmoins efficaces. Vous avez la possibilité de les faire saboter des objets, vous suivre, donner le feu à volonté, balancer des fumigènes, prendre position et encore une multitude d’actions diverses. En général, vous agissez toujours en binôme mais s’il se peut que des rebelles ou autres vous accompagnent un court moment.
Un armement de rêve
Comme à son habitude, les développeurs ont effectués un énorme travail de recherche sur la conception des armes et des équipements calqués sur ceux réellement utilisés par les membres des unités SEALs. Vous avez la possibilité d’optimiser avant chaque mission l’équipement emporté par les différents membres de votre équipe avec un attirail exhaustif en lunettes thermiques et visée de sniper où la visibilité est mauvaise, les silencieux pour les phases d’infiltrations, les fusils d’assaut divers pour les milieux vastes, les fusils de précision, lance-grenades et roquettes, grenades offensives et défensives, des kits de soins, des packs de munitions supplémentaires, des gilets par balles et même des munitions spéciales non létales pour l’immobilisation des cibles avec des balles en caoutchouc et gaz paralysant. Pour les plus impatients, sachez que les paramétrages proposés par défaut se révèlent souvent un choix judicieux pour les types de missions proposées. Tout au long de votre progression, selon votre autorité, vous débloquerez du matériel plus puissant et sophistiqué. Même si votre arsenal est efficace, certains lieux demande un minimum de lucidité. Vous ne pouvez pas foncer la tête la première. La chose qui est un peu regrettable, c’est que les habits ne peuvent être changés et donc déjà intégrés. Les camouflages varient surtout à l’environnement comme par exemple une tenue ABC (Atomique, Biologique, Chimique) pour les lieux infectés de gaz ou encore une tenue de kakis verts pour les endroits dont la végétation recouvre la plus grosse partie de la mission.
Mauvaise optique
On peut classer SOCOM U.S. Navy SEALs : Fireteam Bravo 2 dans la catégorie des jeux édulcorés. Malgré ses nombreux point positifs, la qualité se dit mauvaise. Dès le début vous allez être confronté à une cinématique plutôt bien réalisée mais malheureusement, c’est la seule chose qui se dit bien dans l’ensemble de la réalisation car les graphismes en terme généraux sont assez médiocres et ternes. De plus, cet épisode contient de nombreux bug d’affichages. Je vous donne un exemple. Il y a une mission où vous devait faire exploser des batteries AA, celles-ci bouge de manière rotative mais à l’instant où votre personnage placera le C4, la bombe restera sur place mais la batterie continuera de se déplacer. Ce qui vient combler le tout est que la caméra est toujours placée derrière le personnage selon la vue choisie. Au moment où vous essayer de franchir une petite colline et qu’un terroriste se place juste derrière, vous ne pouvez pas le voir. Ce n’est rien encore, car plusieurs bugs de ce genre s’affichent tout au long de votre progression. Fort heureusement, grâce à un arsenal varié et très complet, cela vous permet d’aborder chaque situation de différentes manières. C’est quand même ennuyeux que l’éditeur est pu se tromper sur certains noms d’armes comme le P-90 nommé ici F-90. Certes, le plus sympathique dans l’histoire est qui si vous avez en votre possession l’épisode Combined Assaut sur PS2, vous aurez la chance d’obtenir de nombreux bonus tels que des persos et autres petits bonus. Le point fort de cette licence reste indéniablement le mode online extrêmement performant qui risque bien de rallier à sa cause les nombreux fans de la série, car 16 joueurs peuvent s’affronter simultanément en ad hoc ou en online.
Testé sur PlayStation Portable par Dante