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Vampire Rain
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  Note générale
GamesUP.ch
4/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox 360
Sur Xbox 360

Les

+

> L'histoire assez origniale.
> Ennemis puissants.
> Aurait pu être un bon titre sur Xbox première génération.
> Rien de plus
 

Les

> Décors vides de détails visuels.
> Graphismes médiocres.
> Animation cadavériques.
> Héros sans charisme.
> Réalisation baclée.
> Cinématique sans saveurs.
> Une ville froide, vide et sombre.
> Missions simples et peu variées.
> Jouabilité qui apporte frustration et tristesse.
> Gameplay navrant.

Le règne des vampires s’essoufflent sur la 360.

Prenez d’un côté les ténors du genre en matière d’infiltration que sont Splinter Cell et Metal Gear et mixez le tout avec du survival horror version Résident Evil et Silent Hill et vous obtenez Vampire Rain. Un mélange pas vraiment réussit pour un jeu qui pompe allégrement sur le succès de ces illustres ainés mais qui s’essouffle rapidement par la faute à une réalisation médiocre et dépassée sur ce support. Les héros sont ici des vampires hargneux et agressifs mais ils  se cassent rapidement  les dents dans cette adaptation sur la 360.

Entre infiltration et survival horror.

Vampire Rain se présente comme un jeu d’infiltration à la sauce hémoglobine. Vous incarnez l’agent John Lloyd, un membre d’une agence secrète du gouvernement chargé d’éradiquer la menace vampire de la surface de la terre. Vous êtes dépêché dans une ville de la côte Ouest où depuis quelques heures une équipe de reconnaissance à mystérieusement disparue. Votre mission : étudier cette nouvelle forme de menace, les Night Stalkers une race de vampire que l’humanité a étudié depuis des siècles, retrouver des signes de vie de l’escouade disparue et éliminer toute menace en utilisant la force si nécessaire. Votre première mission se veut un didacticiel pour apprendre à faire évoluer votre héros dans cet environnement hostile. Celui-ci à la manière d’un « Sam Fisher » en beaucoup plus raide, le jeu tire beaucoup de ses références sur le titre d’Ubisoft, peut se coller contre les murs pour observer dans les angles, grimper aux canalisations et aux gouttières, passer de la position debout à accroupie et même ramper, enjamber des obstacles divers, utilise des lunettes à infrarouge, le système nécrovision qui transforme les auras détectées en lumière pour permettre de distinguer les vampires des vrais humains. Tous ces mouvements s’exécutent assez facilement même si ceux-ci sont beaucoup moins naturels que sur le fabuleux « Splinter Cell ». La référence s’arrête là, car notre héros n’est absolument pas charismatique et évolue de manière crispée dans les niveaux. On a la désagréable impression que notre personnage avance dans l’aventure avec un cercueil cloué entre les omoplates tant sa démarche manque de naturel et se veut lente et hasardeuse. Cette jouabilité n’apporte que frustration insupportable à chaque déplacement.
Le jeu se veut une sorte de survival horror, car vous évoluez seul dans la ville la plus part du temps. Les niveaux sont assez ouverts et vous serez constamment mis en danger par ces créatures de la nuit qui hantent ces lieux. Vampire Rain alterne phase d’infiltration où vous devez évoluer en silence en évitant à tout prix de vous faire repérer par des ennemis surpuissants et de finir sous les crocs des Night Walkers avec des délicates phases d’actions pures pour tenter d’éliminer avec vos armes des points ces adversaires presque invulnérables à vos balles. Car le second problème de ce jeu vient de la puissance de vos adversaires de la nuit. Même si au début de chaque mission votre héros se retrouve avec plusieurs armes en main, celles-ci se veulent sans effet sur les vampires une fois qu’ils vous ont repérés. En deux secondes, la messe est dites et vous finissez sans gloire sous leurs canines acérées ; un scénario qui risque vite de devenir une habitude pour les novices de l’infiltration. Rageant car on se demande à quoi serve nos balles spéciales vampires face à de tels adversaires ! La seule arme capable de les terrasser en un coup est le bon vieux fusil de sniper qui les désintègre d’un tir précis dans la tête. Et là on se retrouve face à une autre facette des vampires, leur stupidité régit par une IA bancale. Autant ils peuvent être réactifs une fois qu’ils vous ont repérés et d’une autre manière se montrer totalement neurasthénique quant vous commencez à abattre leurs semblables un à un au fusil de sniper. Si vos tirs sont précis, ils se laisseront massacrer sans broncher mais commettez une seule erreur et vous verrez fondre sur vous une nuées d’ombres menaçantes. Un peu à l’image de ce jeu, les vampires sont à deux vitesses.

De biens timides suceurs de sang.

Un des problèmes majeurs de ce titre et son manque d’originalité des missions proposées le tout dans un univers graphique très éloigné des capacités réels de la console. Pour éliminer cette menace vampire, votre héros et son escouade de bons petits soldats doivent détruire les infrastructures et couper tout leurs moyens de communication pour les isoler et tenter d’abattre les maitres des lieux. Ces missions deviennent vite répétitive avec pour seul paysage une ville sombre noyée sous des trompes d’eau par une nuit d’encre. En résumer vous slalomer entre vos ennemis en priant qu’ils ne vous repèrent pas, vous trouvez des chemins détourné en escaladant les tuyaux pour arriver sur les toits des immeubles, vous vous glissez pendu à un filin, entrer dans un local vide de décors, appuyez sur un interrupteur pour déclencher une action, abattez quelques vampires et regagnez votre point d’extraction le tout ponctué de quelques cinématiques très sanglantes mais sans saveur qui n’arrivent jamais à vous plonger au cœur de cette histoire pas forcément inintéressante. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, la qualité visuelle n’arrive pas à sauver la médiocrité de ce jeu. La réalisation est bâclée avec des graphismes tout justes passables sur la Xbox première génération. La ville est austère, sombre, dénuée de détails, trop anguleuse avec des textures grossières. La modélisation des personnages est à des années lumières d’un titre comme « Splinter Cell » pour ne citer que lui. Vampire Rain pompant généreusement quelques maigres idées dans son illustre aïeux. Les animations sont d’une raideur toute cadavérique en totale adéquation avec un jeu sur les vampires et pour finir la bande sonore ne parvient jamais à distiller une ambiance sombre et glauque propre à nous immerger d’une quelconque manière. Trop calqué sur les références du genre, ce titre ne parvient jamais à tirer son épingle du jeu malgré ces rares qualités artistiques bien trop modestes pour en faire une référence du survival horror.

Une conclusion exsangue et vide de matière vitale.

Sans être trop sévère on peut facilement dire que le titre de AQ Interactive est un jeu d’infiltration bon marché au budget trop limité qui n’a rien à faire sur la console de Microsoft. Clonage assez miséreux de jeux mythiques dont Vampire Rain n’arrive pas à la cheville ; il est difficile de s’attaquer à « Splinter Cell » et « Résident Evil » sans se brûler les ailes et y perdre au passage ces précieuses canines. Ce titre inflige un douloureux chemin de croix à la race glorieuses des vampires et surtout aux joueurs qui risquent de fuir devant un tel produit indigne de figurer dans le catalogue de la 360. Le mode multi joueurs ne parvient pas non plus à sauver ce jeu d’une triste médiocrité. 
           

Testé sur Xbox 360 par Snake

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> Graphisme 0/10    
 
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> Violence 0/10    
 
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> Jouabilité 4/10    
 
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> Bande-son 6/10    
 
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> Durée de vie 5/10    
 
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> Scénario 6/10    
 
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> Note finale 4/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Infiltration
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1 à 8
Online: Oui
Editeur: Artoon
Site officiel: http://www.aqi.co.jp/
Développeur: AQ Interactive
> PAROLE DU RÉDACTEUR