Wario, le célèbre alter ego de notre ami plombier Mario, montre à nouveau sa moustache électrique sur DS dans un opus nouveau et contenant un florilège de costumes. Le carnaval de Rio n’a qu’à bien se tenir !

Tout commence dans une de ces journées complètement banales. Wario regarde la télévision en se plaignant de ne rien trouver d’intéressant lorsque soudain (et oui… Il y a toujours un « soudain »), un célèbre voleur fait son show sur une des chaînes. Wario a alors la merveilleuse et machiavélique idée de créer une machine lui permettant de voyager à travers la TV et donc de se retrouver là où se passe l’émission pour voler l’artefact que possède le conte Canolli. En lui dérobant cet artefact, Wario sera sûr de devenir l’homme le plus riche du monde.

Une fois sur place, sa chute écrase le voleur et ce dernier perd sa baguette magique. C’est ce tout petit bâton qui lui permettait donc de voler ce qu’il désirait. Mais la n’est pas son seul pouvoir !

Le possesseur de Goodstyle (le nom de la baguette), à la possibilité d’acquérir de nouvelles capacités en se déguisant. Pour cela, Wario devra alors trouver des pierres précieuses pour se transformer en voleur, cosmonaute, marin, homme électricité ou encore génie.

Une fois que Goodstyle aura avalé une de ces pierres Wario pourra alors se déguiser en convenance. Et le joueur aura besoin du stylet pour faire changer Wario. Un cercle lui permet de se transformer en cosmonaute et de tirer des lasers dans toutes les directions, une proue de bateau lui permettra de naviguer sur les eaux, dessinez un éclair et Wario pourra alors voir dans le noir.
Ainsi, un droitier tiendra sa console de la main gauche pour faire avancer Wario, et changera de costume avec la main droite en utilisant le stylet. Cette configuration, maintenant devenue assez classique, est très agréable et facile à prendre en main. Cependant, quelques passages un peu plus stressants vous feront dessiner un peu n’importe quoi dans la hâte et il vous faudra donc vous y reprendre à plusieurs fois.
Wario devra alors faire appel à tous ses costumes pour passer sans encombres les différentes sections d’un niveau, et autant vous dire tout de suite que ce n’est pas tout le temps de tout repos. Mais la difficulté globale du jeu reste bien gérée pour ne pas devenir impossible. Le tout dans un univers complètement en 2D assez bien réalisé. Et c’est tant mieux.

Vous l’aurez bien compris, Wario ne traverse pas le monde télévisuel pour son simple plaisir, Il cherche la gloire et surtout la fortune ! Fortune qu’il pourra amasser en ouvrant des coffres à trésors disséminés ça et là au fil des niveaux. Chaque coffre possède une serrure qu’il faudra au préalable ouvrir en effectuant un mini-jeu. Mais la déception est harchi présente lorsque l’on voit la qualité de ceux-ci. Colorier un dessin selon un exemple, écraser des cafards, relier des points entre eux. Bref. Rien de très transcendant comparé à ce fabuleux Wario Ware Touched !
Il existe trois sortes de coffres différenciés par des couleurs.
Les coffres verts contiennent des pierres précieuses que goodstyle peut avaler. Elles permettront à Wario d’ajouter un costume à sa garde robe, ou de le faire évoluer.
Les coffres violets recèlent un trésor indispensable pour la suite de l’expédition. Il vous faudra tous les trouver pour penser terminer l’un des dix niveaux auquel vous vous trouvez.
Enfin, les coffres rouges renferment les trésors cumulables tant désirés de Wario. Cela va d’une photo dédicacée aux bijoux précieux de Pharaon. Autant dire que là dessus, comme pour tout le reste d’ailleurs, l’équipe de Nintendo n’a pas hésité à jouer la carte du grotesque. Et ce autant dans les costumes que dans les dialogues, mais ça colle bien avec le personnage et on se dit que sans ça, le jeu serait peut-être encore plus plat que maintenant.

Bien que le nombre de niveau ne soit pas extrêmement élevé, notez qu’il vous faudra un sacré bout de temps pour en terminer un. En général, un niveau se clôture en 20 à 40 minutes de jeu si l’on est en phase de découverte. Les mondes sont grands, on marche beaucoup, et les développeurs ont vraiment souhaités que l’on revienne plus d’une fois sur nos pas, ce qui est très agaçant à la longue. Dommage, car les quêtes du jeu sont intéressantes, et l’on prend tout de même un plaisir assez grand à fouiller les moindres recoins du niveau. On aurait pu donc s’empêcher de tomber dans cette bassesse.

Wario Master of disguise reste un jeu de plateforme tentant malheureusement sans y parvenir de se colorer la moindre. On est loin des plaisirs de Wario Ware Touched ! pour ce qui est des minis-jeux. Et c’est bien dommage car en finalité, le joueur ne sessera jamais de répéter les mêmes combinaisons de dessins et d’aller et venir tel un fantôme errant à travers les différents dédales des niveaux.