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CRUSH
  PHOTOS
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
8.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation Portable
Sur PlayStation Portable

Les

+

> Un concept totalement nouveau.
> Jouabilité aisée.
> Passage de 3D à 2D très simple.
> Des heures de réflexions.
> Une idée développée de main de maître.
> On en redemande sans cesse.
> Bonus à débloquer.
> Voix et textes en français.
 

Les

> Jimmy est un peu lent à la détente.

Adepte de jeux aux concepts novateurs et inattendus, je fus surpris de ce que SEGA venait de pondre. Un jeu, que dis-je ; une expérience ! Enfin un jeu avec une idée et une recherche d’innovation intéressante. Après plusieurs petits balbutiements et retards de sortie, c’est un tout nouvel obus cubique qui nous tombe dessus. Et je vous préviens, les anciens casse-tête n’ont qu’à bien se tenir.

Psychanaquoi ???

Qui n'a jamais souffert d'insomnie ? Celle qui vous cloue au lit et vous fait vous retourner sans cesse d'un côté à un autre avec cette frustrante impuissance. On tente de compter les moutons, visionner sa journée en arrière comme une cassette que l'on rembobine, mais rien n'y fait. On passe alors le plus clair de son temps à regarder l'horloge tourner tout comme l'on tourne soi-même d'un flanc à l'autre. Tout deviens infernal et la seule chose que l'on réussi à espérer reste la sonnerie du réveil qui nous permettra de légitimement sortir de ce carcans infernal.
Cette avec cet esprit de compassion qu'on sera amené à aider Danny, insomniaque et tourmenté à travers les différents niveau de "C.R.U.S.H.", une machine permettant tel une psychanalyse freudienne d'aller au plus profond de ses tourments, d'en trouver la cause et de l'éradiquer.

Graphiquement sobre, CRUSH nous propose un revêtement graphique tirés des années un peu rétro où la couleur permettait l’identification de tous les objets qui pouvaient nous entourer. Cependant, cette simplicité reste à tout moment très efficace et balaie donc toute tentative de superficialité qui empêcherait un quelconque dérangement dans les phases de réflexion, et c’est tant mieux. Cependant, les décors se trouvant loin du champs d’action nous permettent de distinguer quatre sections différentes comportant chacune dix niveaux de difficulté graduelle et équilibrée.
Cette fabuleuse machine a le pouvoir d'amener le patient dans un monde virtuel se composant de blocs et de projections de ses propres tourments. Le patient devra alors évoluer dans un monde de plates formes où le seul but est d'atteindre la sortie, signe d'une évolution vers des bribes de mémoires égarées et écrasées par une montagne de tabous. Pour atteindre la sortie, Danny devra en premier lieu amasser un minimum d'orbes faisant office de clés. Une fois la moitié de ses orbes collectées, la porte s'ouvre et permet à Danny de s'enfoncer encore plus loin dans ses traumatismes.

Le patient se vois alors dans un univers sobre, simple et efficace en 3D et évolue plus ou moins à son gré. Il peut se déplacer, sauter et même changer son angle de vision pour dénicher un chemin lui permettant d'atteindre la tant convoitée sortie. Outre le simple déplacement, celui-ci peut alors sauter d'une plate forme à l'autre si celle-ci est rationnellement assez proche. Cependant, les dédales cubiques de CRUSH sont plus compliqués que ce qu'il en parait. Car certaines plates formes sont soi-disant hors d'atteinte. Pour se faire, Danny possède le don de "dégonfler" son environnement. Par un claquement de mains, il transforme sa vision 3D en un monde plat en deux dimensions, ramenant ainsi deux blocs éloignés au même niveau. Par ce biais, Danny pourra alors évoluer dans les niveaux tel un blessé en quête de réponses et surtout de repos.

Des blocs sans dessus-dessous.

Dans Crush, il existe plusieurs sortes de blocs. Outre les blocs simples qui permettent une évolution totale dans un décor 3D ou 2D, il existe des blocs (de couleur verte en général) qui vous interdisent le passage une fois que le monde est aplatit et qui ne vous permettent pas d’aplatir le niveau si vous êtes dessus. Ces blocs fonctionnent alors comme de vraies plates formes dans un monde en 3D alors qu’elle feront office de barrière dans une vision aplanie, on trouve encore des blocs dits "fantômes" qui, une fois dégonflés, sont complètement transparent et ne retiennent plus rien.

Dans certains niveaux, Danny devra pousser une balle à travers ce labyrinthe de cube pour atteindre des hauteurs impossible auparavant ou encore jongler entre 2D et 3D pour grimper le long d’un mur théoriquement inaccessible. Des bonus sont également cachés dans les niveaux vous permettant de récolter de superbes artworks et croquis rassemblés dans une galerie qui vaut le détour ou encore un trophée que l’on devra activer une fois le monde transformé en 2D. Et c'est à ce moment là que le concept devient vraiment intéressant et dévastateur car le joueur devra utiliser toutes ses facultés de vision dans l'espace, d'observation et de réflexion pour daigner déjouer les travers de son esprit torturé et atteindre la sortie.
La difficulté graduelle fait que l’on s’amuse avec la caméra et les gonflages / dégonflages lors des premiers niveaux pour trouver la sortie un peu au petit bonheur la chance. Mais ce raisonnement devient alors impossible dans les niveaux suivants tellement les manipulations sont précises. Et du coup, c’est pas moins de quarante niveaux qui s’offrent à vous et vous retourneront la tête dans tous les sens. Ce qui n’est pas un mal, car depuis quelques temps, beaucoup de joueurs se plaignent de n’avoir pas de jeu suffisamment coriace pour les tenir en haleine assez longtemps.

De plus, les manipulations sont intuitives est très logiques. On ne note qu’un petit manque d’inertie de la part de Danny (bizarre pour un insomniaque non ?). Sinon les changements d’angles se font à merveille, et le joueur ne sera jamais gêné par un décor se trouvant devant l’objectif à moins que ceci ne soit voulu pour corser la difficulté dudit niveau.

Avec des voix complètement en français et un principe novateur, CRUSH aura ma foi la triste tâche de déchirer les avis. Certains seront automatiquement attirés tandis que d’autres ne comprendront même pas l’essence d’un tel jeu. Le jeu vidéo est une forme d’expression récemment proclamé « art » par certaines têtes influentes. Il se doit alors de supporter tout ce qu’il peut. Et donc accueillir des expériences aussi traumatisantes que novatrices. L’avant-garde du jeu de réflexion sera bientôt entre vos mains. Mais vous êtes prévenus, ce jeu est une source d’insomnie constante.

Testé sur PlayStation Portable par x-trend

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> Graphisme 0/10    
 
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> Violence 0/10    
 
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> Jouabilité 7/10    
 
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> Bande-son 9/10    
 
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> Durée de vie 9/10    
 
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> Scénario 7/10    
 
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> Note finale 8.5/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Réflexion / Puzzle
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Editeur: Sega Japon
Site officiel: http://www.sega.com
Développeur: Zoë Mode
> PAROLE DU RÉDACTEUR