KOF 2003, surpassé

SNK Playmore poursuit sur sa lancée la série des King of Fighters. N’en déplaise à certain, cette nouvelle cuvée numéro 11 est actuellement ce qui ce fait de mieux dans le milieu des jeux de combats en 2 dimensions. Visuellement le titre se rapproche grandement de son prédécesseur, tout en proposant un contenu revu à la hausse, surtout au niveau des animations et des effets spéciaux très « flashy », qui ne plairont pas forcément aux non initiés. Cependant, ce KOF XI met une belle claque et marque de son style les décors et les graphismes.

Casting de rêve

Avec pas moins d’une trentaine de protagonistes disponibles, le casting fait appel à quelques classiques comme : Kyo Kusanagi, Iori Yagami, Terry Bogard, Kim Kaphwan, mais aussi le retour de Kasumi, de Duck King, de Jenet et de Kula. D’autres comme Joe Higashi, Mai Shiranui et Choi ont passés à la trappe. Comme à chaque fois dans une nouvelle édition de la série, des petits nouveaux viennent agrémenter le contenu par leur originalité : Oswald, vêtu d’un costar/cravatte et qui manie les cartes comme pas deux. Elisabeth, la petite mignonne de service qui manie le fouet et Momoko une petite fille teigneuse rappelant une certaine Angel de KOF02. Coté boss, le titre nous offre une brochette de super vilains comme Adelheid, le fils de Rugal, Silver, Jazu, Shion, Toudui Gai et le super méchant final qui manque cruellement de charisme : Magki. Le système de combat reprend le principe du leader avec la possibilité d’alterner ces trois combattants à tous moments lors des matchs. Le chef d’équipe est le seul qui peut déclancher des supers attaques de niveau 3. Ce qui permet au passage de donner un petit coté stratégique à la chose et pas seulement de transformer les duels en hécatombe pyrotechniques. L'apparition d'une nouvelle jauge "Skill Gauge" renforce le système de combat en se remplissant automatiquement, sans être obligé de combattre d'une certaine manière. Seulement 10 secondes suffisent pour que le premier niveau soit atteint et 5 de plus, pour le second. Une jauge de "Stun" est visible également : grâce à celle-ci, vous allez monter encore plus vite les coups qui mettent KO vos adversaires rapidement. Un nouveau type de « cancel » est disponible est sert à contrer les coups adverses. C’est par ce fondement que se déclenche les combos dévastateurs qui peuvent parfois se finir en furie apocalyptique.

KOF maximum impact !

KOF XI est le summum du genre, que tous les amoureux de la saga depuis ces débuts en 1994, se doivent de posséder. Déjà d’un point de vue graphique, il n’y a pas grand chose à lui reprocher. L’ensemble visuellement est soigné et les décors sont bien détaillés avec des « sprites» superbes. En fond d'ambiance et à défaut d'être originaux, les thèmes musicaux sont à inscrire comme l'un des points les plus entraînants. Du travail de pro qui contribue parfaitement à l’ambiance explosive des matchs. Les nouveaux effets spéciaux et les animations sont à tomber à la renverse, servi par une maniabilité aux petits oignons. Les artworks sont magnifiques et donnent un coté artistique non négligeable. Le seul reproche, vient du fait que le titre est plus orienté grand public que ces prédécesseurs. Un débutant à toutes ses chances face à un expert du combo dévastateur. Les fans apprécieront ! King of Fighters XI surpasse allégrement le génial King of Fighters 2003. Un très bon jeu de baston 2D à posséder d’urgence ! La PS2 arriverait presque du coup à nous faire oublier la défunte NeoGeo. Un très grand KOF sur PlayStation 2. Il manque, juste quelques personnages cultes pour étoffer l’offre disponible pour vraiment être inatteignable. Vivacité est qualité décrivent le mieux cette production à la durée de vie exceptionnel surtout si vous avez un camarade sous la main à défier. KOF XI est un incontournable est sûrement le dernier représentant du type sur la 128 Bits de Sony. La claque !

Testé sur PlayStation 2 par Ryo