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Le Parrain Edition du Don.
  PHOTOS
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
8/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation 3
Sur PlayStation 3

Les

+

> Les voitures évoluent en fonction des années qui passent.
> Acteurs modélisés qui donnent du crédit à l'histoire.
> Evolution du personnage.
> Utilisation des fonctions Sixaxis.
> Actions rarement confuses.
> Combats très nerveux.
> Gameplay irréprochable.
> Richesse du scénario.
> Un héros fictif qui s'intègre parfaitement dans l'histoire.
> Excellente ambiance fidèle au film.
> Séquences de jeu parfaitement intégrée au scénario.
> Les musiques, voix françaises du film.
> Combats qui s'inspirent du jeu Fight Night.
> Missions principales diversifiées.
> Modélisations des personnages.
 

Les

> Temps de chargements.
> Missions annexes qui se ressemblent.
> Clipping omniprésent.
> IA des ennemis.
> Jauge qui augmente même si on réalise des actions à l'abri des regards.
> Aller et retour à la propriété du Don.

Bienvenu dans la famille.

Adapter un jeu vidéo d’un film aussi mythique que le Parrain n’est jamais une chose facile. C’est pourtant le pari réussit par les développeurs de EA qui revisitent avec brio la saga des Corleone. Tiré du roman éponyme de Mario Puzo est magnifiquement réalisé en 1972 par le génialissime Francis Ford Coppola qui mettait en vedette des légendes du cinéma comme Marlon Brando, Al Pacino, Robert Duval, Talia Shire et James Caan ; le Parrain a bénéficié de deux autres adaptations au cinéma avec le Parrain 2 tourné en 1974 et le Parrain 3 en 1990 pour une trilogie qui a marqué le 7ème art et peut se targuer d’être considéré comme le meilleur film de tous les temps. Bien plus qu’une simple adaptation, le jeu du Parrain sur Playstation 3 propose une aventure à part entière qui s’intègre parfaitement au film avec en prime des missions bonus et des défis Corleone exclusifs.
« Un jour, peut-être que ce jour ne viendra jamais, je te demanderai de me rendre un service. En attendant ce jour, voici un petit cadeau. » Don Vito Corleone.

« Little Italie, dans les année 40.

En 1936, un jeune garçon voit son père mourir sous les balles d’un règlement de compte orchestré par des membres de la maffia. Les années ont passé et notre jeune héros est devenu un voyou qui s’attire bien des problèmes dans le milieu. Sa mère profite du mariage de Connie, la fille de Don Corleone, avec Carlo Rizzi pour demander au chef de la famille auquel appartenait son défunt mari de prendre son fils sous sa protection. Son initiation va alors commencer sous la houlette de Luca Brasi, un des plus fidèle capo de la famille Corleone, qui va lui enseigner les rudiments du « passage à tabac » et de la persuasion musclée. Comme nouveau venu dans la « famille », notre jeune homme doit faire ses preuves dans la rue pour grimper petit à petit l’organigramme dans l’organisation de la maffia.
Le Parrain est un jeu qui se présente comme un GTA-Like qui nous projette dans le New-York des années 1940 avec la possibilité de circuler librement dans la ville modélisée en 3D, divisée en cinq quartiers, chacun sous le contrôle d’une Famille. Les Corleone contrôlent la partie de Manhattan surnommée Little Italy. Les Tattaglia sont des gangsters qui sévissent du côté de Brooklyn, ce sont les ennemis jurés des Corleone. Les Stracci exercent leur influence néfaste du côté de New-Jersey. Les Cuneo font régner la terreur dans les « Hell’s Kitchen ». Les Barzini tirent les ficelles et se veulent les instigateurs de la future guerre des familles en fomentant des alliances secrètes dans le Midttown. On peut circuler librement, à pied ou en voiture d’époque dans les avenues bondées de la Grande Pomme. Les rues sont animées d’une foule de badauds très bien modélisés avec ces commerçants, ces boutiques diverses (barbiers, tailleur, boucherie, restaurant, clubs, hôtels, boîtes de passes, tripots sordides, dépôts clandestins appartenant aux cinq familles qui se partagent la ville). Pour devenir un jour le nouveau « Don », allez devoir mettre la main sous toutes les ressources financières de la ville. Une carte détaillée, vous renseigne de manière précise sur les missions en cours, principales et secondaires, vos nouveaux contrats et les différents lieux importants de la vile. Libre alors à vous de passer des missions principales pour faire évoluer le scénario aux missions secondaires qui font office de capitalisation de vos revenus en extorquant les commerces rivaux.

Le dur apprentissage de la « rue ».

Après avoir crée votre avatar grâce aux outils de personnalisation du jeu, votre but consiste à exécuter des missions pour le compte des bras droits de la Famille Corleone. Le choix est vaste et va des combats de rue et passages à tabac, prise de contrôle de dépôts et des commerces rivaux, rackets en tout genre, assassinats, prostitutions, attaques de convois en passant par la corruption de fonctionnaire. Vos premier pas dans la maffia commencent par des missions dites de « salles besognes », histoire de bien vous salir les mains, avant d’évoluer en parallèle avec votre grade au sein de la famille. Vous allez ainsi gagner de l’argent, le respect de vos pères, des commerçant et chaque missions réussies permet d’augmenter les compétences de votre personnage en lui attribuant des points pour faire évoluer son sens des négociations, du tir, de la main-noire, de la persuasion comme dans les RPG. Au gré de votre ascension, vous débloquez de nouvelles demeures pour vous restaurer, sauvegarder et faire le plein de vie et de munition. Vous pouvez soigner votre apparence en passant chez le barbier ou les tailleurs, un passage obligé pour soigner votre apparence et afficher votre statut pour inspirer encore plus le respect (L’habit ne fait-il pas le moine ?), acheter de nouvelles armes encore plus performantes auprès des revendeurs du marché noir pour faire couler le sang chez vos ennemis avec des évolutions pouvant transformer un simple colt 45 en arme de destruction massive (attendez-vous à débourser un maximum pour les évolution de troisième niveau, 400 000 dollars pour la Thompson). A mesure de votre progression dans l’histoire les missions deviennent toujours plus difficiles et souvent « salissantes ».

L’art « délicat » de la persuasion.

C’est dans l’arrière cour d’une des ruelles sombres de Little Italy, sous l’égide d’un des plus fidèle capo des Corleone que vous allez apprendre toutes les ficelles du métier de truand en passant à tabac un ennemi de la famille pour se poursuivre par une séance de racket et de protection de commerce moyennant un gros pourboire sur les futures recettes. Vous travaillerez votre art de la persuasion chez les bouchers, les barbiers, les restaurateurs en n’omettant pas de vanter avec tact les bienfaits d’une protection de la part des Corleone. Si la méthode douce ne suffit pas à vous faire comprendre, vous devrez user de l’intimidation musclée en cassant du mobilier, bousculer votre vis-à-vis, le menacer et le cas échéant lui coller quelques baffes sans exagérer, en veillant à l’indice de persuasion en haut de l’écran, sous peine de le voire se rétracter, voire même de se révolter : certains préférant mourir plutôt que de vous céder leur business. Il faut doser avec parcimonie les arguments musclés avec un zeste de diplomatie. Suivant votre niveau dans l’art de la persuasion et des négociations, les commerçants vous cèderont sans se révolter leurs boutiques. Veillez à consulter régulièrement vos niveaux de capacités pour répartir judicieusement vos points de compétences pour améliorer des catégories d’aptitudes bien distinctes. Les capacités dites « opérateurs » permettent souvent d’éviter les effusions de sang inutiles. On peut être au service de la maffia est faire preuve de magnanimité envers les autres… Une fois l’extorsion réussie, vous accédez à son arrière boutique qui cache souvent des business illégaux et très lucratifs comme des salles de jeux clandestines, des maisons closes. Il faut de nouveau mettre à profit vos « talents » pour rallier cette entreprise illégale à la Famille. Ces petites affaires se veulent très lucratives et vous rapportent pas mal d’argent les jours de paye, en tenant compte, bien sûr, de la large commission prise par les Corleone.

La « Vendetta ».

Certains de ces hauts lieux clandestins sont déjà dans les mains des autres Familles qui contrôlent la ville. Il faut donc jouer des points et accessoirement des fonctions de la manette Sixaxis pour vous défaire des sbires en distribuant des coups de poings et de pieds dans une jouabilité qui rappelle le titre de boxe Fight Night ou faire parler la poudre en usant de la sulfateuses en semant la mort à coup de calibre 45. Mais attention à la réaction de la Famille que vous attaquez : vos actions contre elle augmentera sa haine à votre égard et pourra se terminer par une vendetta sanglante. Car vos faits et gestes sont continuellement surveillés par les clans rivaux. Chaque crime augmente votre indice de recherche vis-à-vis de la police (assurez-vous de leur graisser la patte assez souvent pour qu’ils vous laissent tranquille) et abattre les maffieux à la chaîne fera grossir la jauge de vendetta de la famille attaquée. Lorsque la vendetta est lancée, les représailles sont sanglantes avec une destruction systématique de vos commerces, des guets-apens continuels des sbires lancés à vos trousses qui mettent le paquet pour tenter de vous éliminer. Vous disposez de 40 minutes pour mettre fin à la vengeance soit en payant un membre du FBI véreux qui feront baisser votre indice de recherche en attribuant vos méfaits à une autre famille, soit en réglant le problème de manière radicale en déposant une bombe dans un des commerces des la Famille qui vous traque pour mettre un terme finale aux hostilités. Vos actions contre les autres clans augmentera votre statut au sein de la Famille Corleone, inspirera la crainte et le respect des autres commerçants dans le but avoué de devenir un jour le nouveau Parrain de la ville de New-York.

De bons graphismes aux services d’un excellent scénario.

Le scénario retrace les événements de la saga dans les moindres détails sans pour autant influer sur le déroulement de l’histoire proprement dites. Vos actions ne modifieront en rien la tournure tragique et le destin de certains personnages du film. Malgré tout ce jeu parvient constamment à nous faire croire que notre héros était un des personnages principaux de cette mythique saga ; un tour de force réussit avec maestria par les développeurs de chez Electronic Arts. Pour la petite histoire, vous allez enfin connaître le secret qui entoure la tête du cheval nommé « Khartoum » déposée dans le lit du producteur Jack Woltz, dans une des scènes mythiques du film. Ce passage est jouable dans le jeu et vous allez aussi devoir cacher le fameux pistolet derrière les toilettes d'un restaurant pour le fils de Don Corleone. Sans atteindre un niveau exceptionnel pour une console nouvelle génération, les graphismes retranscrivent avec justesse le New-York des années 40. Malheureusement tout cela est entaché par du clipping persistant qui fait apparaître des pans entier de bâtiments comme par magie et des voitures qui s’affichent à l’écran, sortis de nulles part sur les autoroutes de la ville pendant vos ballades. Pour plus de réalisme et rester fidèle au long métrage, de très nombreux acteurs ont été modélisés et interviennent tout au long de l’aventure. C’est un des points fort du titre, ce qui a pour effet de nous immerger de la plus belle des manières dans le déroulement de l’aventure. La jouabilité est simple et intuitive et le contrôle de mouvement de la manette Sixaxis permet d’effectuer des choppes sur vos adversaires, de les balancer par-dessus les toits, de donner des coups de boules avec facilité en la dirigeant vers le haut ou sur les côtés pour un grand confort d’utilisation. Le ciblage pendant les fusillades est d’une facilité déconcertante, d’une simple pression sur la touche L1. La réalisation sonore est excellente grâce notamment aux fabuleuses compositions musicales de Nino Rota et Carmine Coppola ; l’ambiance musicale des années 40 est réussie avec en prime un doublage des voix en français de qualité.

Quelques mots du parrain en guise de conclusion…

Au rayon des points négatifs que l’on peut reprocher au titre d’EA, on note des temps de chargements assez longs, des allers et retours incessants dans la demeure des Corleone qui cassent un peu le rythme du jeu, une jauge de surveillance qui augmente même quand vous abattez vos cibles à l’abris des regards indiscrets, des missions annexes qui finissent par toutes se ressembler et pour finir une IA des ennemis assez médiocres. On peut aussi polémiquer sur la violence gratuite de ce titre avec ses phases de tabassages totalement gratuite et ses assassinats sanglants, mais ce titre s’adresse aux jeunes adultes avec une mention PEGI +18 qui prend ici tout son sens !
Pour une première incursion dans le monde des GTA Like, le titre d’EA s’en sort avec les honneurs et se permet de réussir le tour de force de ne pas dénaturer le scénario originale du film, bien au contraire. Le personnage fictif que l’on incarne s’intègre avec justesse dans les méandres tentaculaires de la cosa nostra et nous permet de revivre des passages mythiques de la saga. Alors bienvenu dans la Famille !



Testé sur PlayStation 3 par Snake

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> Jouabilité 8/10    
 
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> Bande-son 7/10    
 
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> Durée de vie 8/10    
 
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> Scénario 9/10    
 
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> Note finale 8/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: GTA-LIKE
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Oui
Editeur: Electronic Arts
Site officiel: http://www.electronicarts.fr/ProductsView.aspx?id=6819
Développeur: Electronic Arts
> PAROLE DU RÉDACTEUR