Les plus anciens se rappellent encore de PilotWings sur Nintendo 64, jeu de pseudo simulation de vol où le joueur devait contrôler au avatar s’exécutant sur différents engins volants.
La Wii et sa petite télécommande accueillent maintenant Wing Island et ses pigeons affranchis ! Et honnêtement, je vous conseil de lire ce test pour ne pas en devenir un.

L’histoire commence sur Wing Island quand le grand père de Junior décide de céder son entreprise Wings & Cie à son petit fils. L’activité de cette entreprise consiste entre autre à aider les citoyens des différentes îles grâce à un service volant. Transport de marchandise, capture d’animaux, extinction de feu de forêt et autres activités sont pain quotidien dans cette entreprise.

Foulure de poignet

La maniabilité qui, sur le papier, laisse rêveur, est en finalité un exercice de foulure de poignet. En effet la théorie voulait que l’on puisse manier un avion ou même une escadrille de cinq coucous uniquement à l’aide de la Wiimote. La pratique est là, et on peut bel et bien manier un ou cinq avions seulement avec la télécommande Nintendo mais à quel prix.

Tout d’abord, il vous faudra tenir la petite Wiimote comme une maquette d’avions ou plus simplement comme un avion en papier qu’on s’apprête à lancer. On est alors surpris de voir que l’avions réait parfaitement à nos mouvements et exécuter des virages ou autres piqués devient alors chose aisée. Cependant, les choses se compliquent assez rapidement puisqu’il vous faudra appuyer sur les boutons Haut et bas de la croix multidirectionnelle pour accélérer ou freiner. Lorsque vous volez avec votre équipe, il vous sera alors permis de changer de configuration de vol. La configuration en ligne, qui augmente la vitesse de vol mais rends les manoeuvres plus rigides, la configuration en croix qui ralenti le rythme de croisière mais permet des mouvements plus serrés et la formation en Delta qui est un bon compromis. Pour changer de configuration, il est demandé de faire un mouvement bien précis avec la Wiimote (aller en avant, basculer à droite ou à gauche) tout en appuyant sur le bouton A situé sur le dessus de la télécommande. Si quelqu’un arrive alors à accélérer, changer de formation et tourner à gauche en même temps, qu’il aille vite voir un ostéopathe car il doit avoir un problème. Mais sachez que le vrai problème réside dans le fait que le jeu vous demandera cette agilité et ce très rapidement.

27 escales... Quelle horreur !!

Une fois que vous avez (péniblement) terminé une des 27 missions différentes, les clients qui vous ont sollicité vous rétribueront en argent, nécessaire pour la réparation ou l’amélioration de vos coucous. Vous pourrez même acquérir de nouveaux engins spécifiques à certaines missions au cours de votre périple. Notez également que de l’argent bonus vous est également distribué si vous accomplissez votre tâche rapidement et sans bavure. Mais vu que l’on doit déjà recommencer au minimum six fois une mission pour la réussir au minimum, je vous laisse imaginer la volonté de fer qu’il faudrait pour obtenir un bonus.

Sur un point de vue graphique, il n’y a rien de transcendant à relever si ce n’est que tout paraît morne et livide. On ne voit qu’un énorme ciel bleu dans cet horizon vide et le graphic design des îles n’est pas très recherché non plus. C’est cependant coloré sans excès et dans une ambiance un peu cartoon. Les avions, sans pour autant crever l’écran sont d’assez bonne facture. Mais avant de pouvoir choisir votre véhicule pour partir en mission, il vous faudra tout d’abord passer par une cinématique fade et peu innovante constitué d’images fixes et autres bulles de dialogue plats à mourir. On se défoulera alors entre deux missions différentes sur le bouton A pour la faire passer plus rapidement.
 Pour ce qui est de la musique, gentillette et innocente comme tout, elle colle assez bien à l’ambiance générale de Wing Island. De plus, les petits bruitages façon cartoon sont bienvenus et pertinents pour avoir leurs places dans ce jeu. A noter que les pigeon de l’escadrille ne parlent qu’un langage informe, ce qui est d’autant préférable à un mauvais doublage.
 
Un crash à éviter.

Wing Island et un jeu pauvre et inscipide qui ne mérite pas qu'on s'y attarde tellement sa jouabilité laisse à désirer. Ce qui est dommage car le concept, déjà connu mais jamais exploité de la sorte dans un jeu vidéo aurait pu avoir l'effet d'une petite révolution.