La guerre entre le GDI et le NOD continue de plus belle.
Le 3ème épisode de la guerre du Tiberium, nous entraîne en l’an 2047. Depuis quelques années un cessé le feu est observé par les 2 plus grandes factions militaires mondiales. Le Tiberium quand à lui continu sa prolifération sur Terre, en désolant la faune, la flore et les zones habitables de façons irrémédiables. Sorte de minerai radioactif de couleur vert fluo, ce produit d’origine extraterrestre produit des lésions et des mutations qui peuvent entraîner des souffrances terribles jusqu’à ce que mort sans suit. Cette paix éphémère, se termine par une attaque massive des forces du NOD sur les points stratégiques de défenses du GDI, afin de prendre le contrôle des dernières surfaces vivables de la planète. Mais pendant que l’humanité vie à nouveau une tragédie mondiale, une troisième faction se prépare tranquillement à l’invasion de la petite planète bleu (Ndr : vert lol) et à l’exploitation du minerai de la discorde. A la question, somme nous seul dans l’univers ? La réponse va vite s’imposer d’elle-même…
Sous le soleil de Tiberium
Reprenant là ou la précédente histoire c’était terminé, c'est-à-dire juste après l’épisode « Soleil de Tiberium » qui était jadis sorti en 1999 sur PC, le titre nous entraîne dans un STR nextgen, entièrement modélisé en 3 dimensions, dans lequel 3 compagnes belligérantes sont divisées en 35 missions de pure bataille futuriste. Mais qui sont les groupements qui s’affrontent dans cette guerre de pouvoir ? Réponse en lisant la suite :
- Le GDI est le groupement de défense internationale. Comparable à l’OTAN, il possède une puissance de feu et technologique énorme. Les gendarme du monde protégeant la cause humanitaire des actions perfides de Kane.
- Le NOD plus connu sous le nom de « la confrérie » est une sorte de secte terroriste à laquelle du reste trône l’ennemi héréditaire du GDI et du monde, le tout puissant Kane. Ce dernier est quasi devenu immortel suite à une mutation. Regroupant ces adeptes aux seins des régions polluées par le Tiberium, la confrérie ne manque pas de soldats pour répandre sa cause, façon guérilla.
- Les SCRINS font partie de la nouvelle armée disponible d’origine extraterrestre. Ces aliens sont attirés eux aussi par le puissant minerai qui recouvre la terre. Il s’emblerait que celui-ci est des vertus bienfaitrices sur leur métabolisme. Sorte de créatures insectoïdes a mis chemin entre les Zergs de Starcrafts et les charmantes créatures de Starship Troopers, ces bestioles possèdent une puissance militaire exceptionnelle à rendre les autres factions ridicules. Avec leur vaisseau mère façon ID4 qui fait tout exploser, les pauvres humains ont de quoi frémir de peur !
Sur les traces de Kane
Le jeu commence par la sélection des campagnes du GDI et du NOD. Celle des SCRINS se débloquera une fois les autres accomplies. Le scénario du jeu nous est présenté sous la forme de films avec des vrais acteurs comme l’ont fait les versions antérieures de Command & Conquer. Avec pour le casting quelques noms prestigieux comme Michael Ironside (Starship Troopers) Billy Dee Williams (Starwars L’empire contre-attaque) ou encore Josh Holloway (Lost). Autant dire que coté ambiance, nous sommes soigné par une mise en scène immersive et soignée. Les cinématiques du jeu sont entièrement en HD et elles ne représentent pas loin de 90 minutes de films tout de même. Mais ce qui fait vraiment prendre la sauce, c’est évidemment la facilité de prise en mains qu’octroie l’interface souple du gameplay. Les commandes ne risquent pas de faire tomber sur les fesses les habitués de la série. Ergonomique et sans aucune prise de tête, le duo : clavier et souris se laissent agréablement manipuler avec une déconcertante facilité. La barre de gestion des constructions des unités et des bâtiments a été complètement remaniée pour offrir un confort visuel sur l’ensemble du terrain. Les groupements d’unités sont toujours possibles et cette fois-ci, il est même possible de dissocier les différentes troupes d’un même paquet, ce qui permet de mieux contrôler les capacités destructrices de chacune, par un simple clique sur l’icône qui les représente sur la barre de gestion. Autres nouveautés, il est dorénavant possible de donner plusieurs instructions à un soldat ou un véhicule, afin que ceux-ci les exécutent. Très pratique pour ne pas avoir à gérer des actions de routine en pleins combats. Vos troupes disposent aussi d’un icône de férocité, qui une fois activé, les transforment en bêtes sanguinaires. De quoi pulvériser toutes trace ennemis dans les parages. Les traditionnelles fonctions « garde » et « patrouille » sont toujours présentes dans C&C3.
Ca SCRINS pas !
Coté technique, Command & Conquer 3 nous montre tout son potentiel graphique sur les plus grosses configurations actuelles. Mais une chose est certaine, les développeurs connaissent sur le bout de leurs doigts leur sujet. Le titre tourne également sur des configurations plus modestes. Néanmoins moi-même, j’ai réussi à le faire fonctionner très correctement sur un vieux PC, équipé d’un Processeur P4, 1,7 Ghz muni de 800Mb de Rims et d’une carte G-force Ti 4200 en 1024x768. Il est clair que pour afficher la totalité des détails qui foisonnent de partout dans le jeu, je ne peux que vous recommandez de le faire fonctionner autrement pour vraiment en profiter. Coté bande-son le doublage en français est plaisant et donne de l’autorité à cette belle production. Par contre la musique est plutôt discrète avec des thèmes mous et moins convaincants que dans les anciens épisodes de C&C. Au final la conclusion s’impose d’elle-même, oui effectivement, les nouveauté ne sont pas extraordinaires, oui le gameplay n’a pas évolué d’un cheveux, mais la réalisation générale du soft est extraordinaire ! De plus les SCRINS sont exceptionnels à utiliser. Command & Conquer 3 est une tuerie tout simplement, autant en solo qu’en multijoueur. Electronic Arts à su reprendre le flambeau de la série avec brio.
Testé sur Ordinateur par Evil
