Pour ce troisième opus d'une série plutôt délavée, usée jusqu'à la moelle et rendu plus commerciale que agréable, vous allez connaître un Dante plus jeune, plus frimeur et nettement moins charismatique. Notre gentil démon va devoir tout mettre en ouvre pour déjouer le plan maléfique de son frère, Virgil, qui veut ouvrir la porte du monde des démons, fermée des années plus tôt par son père. Car si notre beau héro a choisi le chemin du bien, son frère a choisi le parcours le plus opposé, comme si les deux personnalités de feu Sparda s'étaient partagées pour habiter chacune, un des deux jumeaux. Entre encore en jeu, une fille humaine qui combat, on ne sait pas trop pourquoi, et son père qui manipule soit disant Virgil à des fins maléfique, mais plus l'histoire avance, plus on se demande qui utilise qui. Le début de l'histoire se passe dans une ville qui ressemble un peu à ses grandes cités qui gâche notre beau monde. Puis on découvre une tour qui sert de portail pour les démons. C'est là que Dante va évoluer au fil des missions.

Des styles démoniaques

Le game play de ce nouveau volet est légèrement revu en mieux avec ses styles à sélectionner avant de lancer les missions. Il y en a 4 dès le début du jeu et 2 que l'on obtient en tuant des boss. Au fur et mesure que on gagne des poins dans le style choisi, on monte les niveaux et on obtient de nouveaux coups. Des attaques qui sont d'ailleurs à vous couper le souffle. Entre les tirs dans plusieurs directions ou une épée qui tourne autours de vous, il y a de quoi nous étonnés. En parlent de tirs et d'épées, Capcom a prit la peine d'agrandir la valise d'armes de Dante (on se demande d'ailleurs comment il la porte). On a droit à 5 armes de tirs et 5 armes démonique, allant des deux flinges classiques,Ebony et Ivory à l'Artemis, une arme qui trie des flèches magique. En passant par l'épée Rébellion et un nunchaku à trois branches qui transforme ce qu'il touche en glace.

Un graphisme et des monstres qui en jettent

Si on se souvient du DMC 2, la première chose qui nous vient à l'esprit est cette ville qui ne collait pas du tout avec l'esprit DMC. Pour le trois, les créateurs on reprit cet aspect gothique qui rend les décors nettement mieux que la cité du 2, mais qui malheureusement n'égale pas ceux du magnifique château du 1. Quoi qu'il en soit les détails du décor valent la peine de s'arrêter dans sa course folle vers le haut de la tour, afin de regarder les détails d'une porte, d'une tapisserie ou d'une statue.

Quand aux monstres c'est bien les seuls qui deviennent toujours plus impressionnant au fur et à mesure que la série avance. Ils y en a qui sont tirés du DMC 1, mais il ont été revu et corrigé et le résultat en vaut la peine. Au fil de l'aventure on affrontera des boss tous plus beaux les uns que les autres. Je ne vous en citai que quelque uns : un cerbère qui vous sort divers attaques en fonction de la tête qui se trouve au milieu, les gardiens de glace et de feu qui vous affronte en même temps et la belle mais méchante vampire qui se batte avec des chauves souris et qui vous donneront sûrement du fil à retordre.

Dante et les dames

Comme vous l'avez sûrement remarqué se test est écrit par une fille (Et oui les mecs, DMC s'est pas que pour vous), alors je vous donne mon avis de miss. Je trouve que ce jeu vaut la peine d'être acheté, car même s'il manque un bon scénario et que la promesse de Capcom de nous montrer le passé de Dante n'est pas très bien respecté, le principe d'un jeu est quand même de l'action et encore de l'action, et ça il y en a à revendre. Personnellement je n'apprécie pas le Dante jeune et frimeur mais il faut dire que sans son long manteau il est plutôt pas mal.

Testé sur PlayStation 2 par Uruviel