Dante, le héros mi-homme mi-démon au look de frimeur reprend du service. Après un premier opus cultisme, on était en droit d'attendre un nouveau hit mais force est de constater, que Capcom plane sur son succès sans se fouler le petit doigt et n'ose pas user d'un peu d'originalité.

Il y a bien longtemps de cela et blabla

Au balbutiement de l'humanité, lors de la période sombre ou régnait le monde inférieur et son armée de ténèbres. Les humains subissaient la domination de démon maléfique. Lors de cette époque reculé, le père de Dante, Sparda est venu mettre un terme leur joug. Mais les forces du mal n'ont pas encore dit leurs derniers mots. Une histoire sans intérêt qui est juste là pour faire croire au joueur à la présence d'un zeste de scénario inexistant.

Place aux carnages !

Cette nouvelle aventure était sensée être deux fois plus longue que l'épisode précèdent. Et bien il faut croire que non. Les environnements répétitifs du jeu sont en grandes parties situés à l'extérieur en ville. Après avoir joué une dizaine d'heure et avoir terminé les deux dvd du soft en moins de temps qu'il faut que pour écrire ce test. Il me reste un goût dans la bouche d'inachevé, et de n'avoir fait que de tracer tout au long du jeu sans avoir eu de résistance à l'autre bout de la part des ennemis, qui pourtant sont sensé être balaise quand même ! De plus au niveau des énigmes s'est le néant absolu !
DMC2 possède pourtant bien deux disques avec sur chacun d'eux un scénario mettant en scène un personnage : Dante pour le premier, et une petite nouvelle du nom de Lucia pour le second. Une chose assez choquante quand même c'est de voir à peu prêt, les mêmes boss et les mêmes cinématiques pour les deux histoires.

Dante attitude !

Autant jouer avec Dante en mets plein la vu, autant avec Lucia on s'ennuis assez rapidement. Cette dernière est une sorte d'ange qui utilise des couteaux pour se battre. D'un design douteux et non charismatique, ce second personnage jouable de sexe féminin n'apporte absolument rien à l'univers de Devil May Cry.
Heureusement il reste Dante et ses poses de frimeur, qui se la joue comme pas deux avec ses nouveaux mouvements qui ne sont tout juste pas inspiré du film Matrix, comme courir sur les mûrs ou encore tirer la tête en bas en visant deux ennemis à la fois. Le tout sur une bande-son digne d'un bon groupe de métal des années 90. Un des soucis majeur de se jeu, se sont les angles de caméra qui son du genre à ce mettre là ou il ne faut pas, ce qui agace vraiment lors des actions qui demandent une totale concentration.
Techniquement parlant, Devil May Cry 2 est très beau graphiquement même que le design des monstres soit nettement en dessous de l'opus original. Les décors et les environnements sont reussis mais complètement vide et sans vie. On n'a jamais vu une ville sans rien qui bouge ! Les seules rencontres possibles sont les ennemis de Dante. Mais où est la population humaine de ce jeu ? Aucune trace ma fois on a l'impression de jouer dans des décors de cinéma !!!

Customisation et Bonus

Parlons customisation de l'équipement de Dante et de Lucia, le concept n'a en rien changé par rapport à l'épisode un. On tue des démons et monstres en tout genre et on récupère des sphères rouges. Ces dernières servent d'argent comptant et permette à la fin de chaque mission d'augmenter les caractéristiques des armes et de se procurer divers objets utiles pour survivre.
Une fois le jeu terminé vous aurez accès à des nouveaux costume très moches et également au Bloody Palace, qui vous propose pas moins de 1000 niveaux de difficulté dans le seul butte de débloquer certains bonus comme de pouvoir jouer avec la plantureuse Trish de DMC1.

Game Over

Devil May Cry 2 aurait pu être un titre original riche et plein de bonne chose, si Capcom n'aurait pas été poussé par ses dirigeant à faire un titre bâclé qui surfe sur les fondations du premiers pour faire de la tune le plus vite possible. Malgré tout cela DMC 2 reste quand même un bon jeu d'action 100% bourrin qui est quand même bien réalisé, et qui défoule bien. Pas indispensable mais correct sans plus ! Espérons que pour le troisième opus qui arrivent tout bientôt l'originalité soit au rendez-vous.

Testé sur PlayStation 2 par Evil