De retour dans les années 80, vous incarnez le frère de Lance, Victor Vance. Il s’est engagé à l’armée pour pouvoir subvenir aux besoins de sa famille. Malheureusement, son supérieur le Sergent Jerry Martinez fait tout déraper. Viré de l’armée, Victor se retrouve sans rien et doit trouver une solution pour cueillir de l’argent même contre ses propres convictions.
Bienvenue chez Toni Montana
Faisant penser à l’univers de 2 flics à Miami, que par son architecture ou ses couleurs chaudes, le scénario se déroule 2 ans avant l’arrivée de Tommy Vercetti.
Comme toute la série des Grand Theft Auto, l’aspect du gameplay s’oriente sur une totale liberté. Vous devez remplir des missions principales et secondaires. Tournons-nous dans la seconde zone. Celle-ci présente une toute nouvelle carrière de criminel nommé à l’occasion « Empire Building ». Ce système vous oblige à attaquer le trafic du gang adverse vous pouvoir se l’approprier. Une fois que vous l’obtenez, certains gangs essayeront de vous attaquer pour reprendre leur petit business. Au totale, 6 activités se réunissent. Vous découvrez parmi-elles:
Racket : vous allez agresser les magasins de la ville pour qu’ils payent une taxe de protection.
Usurier : il faut récupérer divers véhicules.
Prostitution : amenez les travailleuses aux clients.
Drogue : effectuer des deals.
Contrebande : trafiquer des objets précieux.
Cambriolage : voler des convoies de fonds.
Certes, ces activités se font par le biais d’achats de propriétés. Dépendants vos moyens financiers, vous avez le choix entre faire un petit business, une bonne boîte ou une grosse affaire. Déterminant votre décision, vous recevrez une somme indique qui est distribué à tous les 16 : 00. Plus votre business est gros et plus la somme augmentera. Ce n’est pas tout ! Si vous parvenez à mourir ou à être chopé par la police durant une mission, vous pourrez leur verser un pot-de-vin (2000$) et vous retrouverez ainsi votre armement.
Comme Vice City premier du nom, la ville se compose de 2 îles. Dans chacune d’elle s’y trouve différents quartiers occupés pour la plupart par des gangs tels que les Cholos (Mexicains), les Bikers et les Sharks. Dépendant l’affection que vous leurs donnée, ils vous attaquent dès que vous posez le pied chez eux. En ville, vous rencontrez plusieurs personnes passant par de gros gens (très répandus en Amérique) au petit papy recherchant son dentier sur le trottoir. C’est assez sympathique de voir le peuple plus varié. Du côté de la violence, ici on atteint le summum ! Entre les brises nuques, les coups dans les côtes, et les armes de destructions massives. Franchement, on n’a pas le temps de s’ennuyer. Les détails sont poussés à un point où l’on remarque par exemple, les traces de pneus sur la route ou encore l’effet de vitesse qui au bout d'une certaine rapidité, le véhicule commence à trembler. Autant le dire d’entrée, GTA ne s’adresse pas au plus jeune d’entre nous, car la norme PEGI de 18+ n’est pas là par hasard. Le jeu n’est vraiment pas à mettre dans toutes les mains. La violence, vulgarité et autres mauvaises choses de la vie y règne.
Musica Musica
Un Grand Theft Auto sans la possibilité de conduire n’en n’est pas un. Effectivement, vous pouvez prendre le contrôle de tout ce qui roule. On note dans ce remake de Vice City qu’il est désormais possible de conduire des vélos, quads et motos de police qui n’étaient pas dans la version original. Le pilotage des véhicules se fait de façon différente et les sensations de vitesse sont parfaitement respectées et cela sur terre, en l’air comme sur mer. Du côté des armes, vous pouvez faire plus fort que l’armée américaine. Entre les armes blanches et les armes lourdes comme la fameuse Gatling ou le lance-roquettes, vous trouvez sans aucun problème votre bonheur pour être un criminel accompli. La bande-son est toujours sous forme de radios locales diffusant des musiques à thèmes comme le classique, le latino, le disco ou encore le rock. Les personnes étant fans d’année 80 vont être servis car vous écoutez des tubes de Kiss, Phil Collins, Genesis, Depeche Mode, Tito Puente, Blondie, The Commodors et pleins d’autres encore sans les citer.
Guerre de gangs
Grand Theft Auto: Vice City Stories se dévoile sous un autre jour sur PlayStation 2. Bénéficiant de "meilleurs" graphismes et quelques jobs supplémentaires, vous n’allez pas tellement différencier la version PSP à la nouvelle. De mon côté, j’ai remarqué plusieurs points négatifs que je compte citer. Le premier se situe dans les traductions, si vous avez une base d’anglais vous allez vite comprendre qu’une bonne partie des phrases dans le titre sont mal traduites. Il y a une chose qui me dégoûte à un tel point que je ne peux passer à côté sans rien faire, les caractères pédophiles ! En suivant bien les textes, certaines personnes dévoilent des atrocités qui ne peuvent pas être divulgués. Je sais bien qu’il y a de la violence et autres choses malsaines mais ça, ne doit pas être dans un jeu. Contrairement à la version PSP, aucune mode multijoueur n’est disponible. Et pour terminer, on regrette l’absence de bande son personnalisée.
Grand Theft Auto: Vice City Stories n’a pas que des côtés négatifs. Si vous faites un tour au magasin du coin vous allez remarquez que son prix est de 30Euros (environ 45frs). Bien avantageux car une bonne partie des jeux vendus sur console sont nettement plus coûteux. Ce qui est fort dans ce genre de titre c’est la liberté absolue. Vous voulez faire un truc, vous le faites ce n’est pas un problème. Comme d’habitudes, GTA contient un choix énormes d’armes et de véhicules. C’est un bon atout surtout quand on se lasse d’une voiture ou d’une uzi. L’ambiance disco donne une touche de couleur dans ce monde où la violence règne. Pour clore ces critiques, la possibilité de créer son propre business rajoute un poil de durée de vie et pimente les affaires. Comme à son habitude RockStar vise le haut et ça le réussi.
Testé sur PlayStation 2 par Dante et par Evil
