Un pacte nommé destinée.
Johnny est un cascadeur de renom capable d'acrobatie à moto qui dépasse l'entendement. La santé de son père atteint d'une maladie incurable le préoccupe énormément. Un jour un inconnu va se présenter à lui et lui offrir une chance unique, celle de sceller un pacte incluant la guérison de son père. Malheureusement l'inconnu n'est autre que Méphisto en personne et c'est ainsi que Johnny va découvrir que pactiser avec le diable est synonyme de traîtrise et que son destin va basculer dans une spirale infernale. En effet, Méphisto va envoyer Vengeance, un de ses sbires à la recherche de notre héros pour le ramener en enfer. C'est à ce moment que Johnny va devenir le "Ghost Rider", une sorte de chasseur de prime diabolique pour le compte du diable. En effet Méphisto risque de perdre le royaume des enfers en vue d'un traité avec les anges: si celui-ci n'est pas capable de contenir ses démons et de les garder en enfer alors il ne sera plus digne de gouverner, laissant sa place aux anges. Faisant semblant de le retenir en enfer contre l'enlèvement de sa petite amie Roxane, Méphisto va faire en sorte de pousser le Ghost Rider dans une chasse aux démons sur terre qui attirera l'attention des anges. Pendant ce temps le diable et son fils Black Heart attendront en cachette le moment fatal pour faire de la terre leur nouveau royaume. Pendant sa chasse contre les démons et à la poursuite de Roxane enlevée, le Ghost Rider va dessiner de son trajet une barrière appelée le feu de l'enfer de Tamoto qui représentera le sceau anti-ange sur terre. Découvrant la vérité au sujet de la manipulation de Méphisto, le Ghost Rider apprend que s'est part sa propre mort que le sceau sera scellé, laissant ainsi libre court aux insanités sur terre du diable et de ses engeances. Ghost Rider va alors combattre Black Heart. Au terme de se combat notre héros va annoncer à Méphisto que la terre est son royaume et qu'il l'a défendra à chaque fois qu'il le faudra. Méphisto jurant de se venger retourna avec son fils en enfer laissant un répit à Ghost Rider, donc à Johnny et Roxane ainsi qu'à toute vie sur terre.
Route 666, bienvenue en enfer!
Votre crâne squelettique enveloppé de flammes, scintille au-delà de votre combinaison de cuir cloutée. Armé de chaînes démoniaques et d'un fusil d'assaut aux allures hybridement organiques, c'est ainsi que vous commencez votre périple et c'est sous cette forme que le Ghost Rider se battra contre ses ennemis.
Après une cinématique reprenant le story-board du film, celui-ci étant narré comme pour le jeu X-Men 3 (Le jeu officiel), sorti l'année passée, vous vous retrouvez en enfer allant ainsi jusque sur terre rencontrant certains protagonistes de l'univers de Ghost Rider, sans compter une palette d'ennemi repris également du comics tel que "Démon", Clown" et même "Ninja Vampire". Les boss et sous boss seront présent à fin de vous faire ressentir l'enfer omniprésent. Vous lançant dans la bataille, vous aurez la possibilité d'attaquer avec vos chaînes en appuyant sur la touche carré ou vous défendre à main nue appuyant sur triangle, il est à noté qu'en combinant ces deux touches, vous pouvez effectuer des combos. Un système d'esquive a été élaboré de manière à ce que celui-ci soit très instinctif, car c'est en inclinant le joystick analogique droit dans une des quatre positions qui vous permettra de faire une roulade dans la direction choisie. Votre personnage peut faire des bonds, de plus la touche R2 a attribuée au fusil d'assaut agrémentant ainsi votre panoplie de combos. Ce jeu reprenant le système d'un certain "Devil May Cry", vous avez la possibilité de remplir une jauge d'attaque qualifiée par des termes tel que: Condemned, brutal et vengeance qui au fil des enchaînements ininterrompu vous permet d'amasser une multitude d'orbes qui vous serviront à augmenter vos statistiques, vos attaques, vos enchaînements via le menu de pause, de la même manière que pour des jeux tels que "Onimusha" ou encore "Good of War". Outre ces possibilités, le personnage peut au fil des combats déclancher deux super attaques: une consiste à tout détruire autour de soi (Préparant un kata, le héros fera tout exploser dans un halo de flamme), l'autre vous sert à transformer l'un de vos ennemis en orbe plutôt que de le combattre et cela rien qu'en le regardant dans les yeux, amassant ainsi plus d'expérience.
Mon âme pour une monture!
En dehors des stages action- bastons, vous avez l'insigne honneur d'accomplir des courses de moto digne de grand film d'action. En effet, gérant votre accélérateur et vos freins, vous devez vous débarrasser de vos ennemis à coup de chaîne ou en envoyant des boules de feu, les obstacles s'enchaînant sans cesse, c'est en inclinant votre moto en dérapage latéral que vous glisserez sous des camions, des rambardes, sans oublier les sauts qui permettent de franchir des précipices énormes. Vos actions dans les stages où vous êtes à pied, vous permettront parfois d'obtenir des améliorations pour votre moto, en effet en combattant certain sous boss, vous obtenez la possibilité au fil du jeu de faire des doubles sauts à moto, de piloter sur l'eau ou encore de déclancher des accélérations sous forme de boost.
Voyez-vous l'enfer tel qu'il est?
Dès les premières minutes de jeu, une action soutenue vous est offerte alors que vous combattez une légion de démons, c'est bourrin et défoulant. L'alternance entre stage a pied et à moto nous est servit tel un cocktail Molotov en plein visage. Nous avons également la possibilité de compter sur la classe du personnage, qui en plus d'être sombre est une véritable brute de l'enfer offrant de ci de là lors de prise de finition des ralentis à la Matrix d'un effet voltigeur et immersif. Une ascension grandissante dans l'univers semi gothique semi bicker de Ghost Rider "le comics", nous fait partager des décors entre chaos ravageur infernal, désert sauce western futuriste à la ZZ Top, laboratoire abandonné genre "Résident Evil" mais encore une fête foraine offrant un côté psychotique genre "It" (ça de Stephen King) des plus réussit. Le système du jeu, reprenant incontestablement des titres du genre de "Devil May Cry", "God of War" ou encore de "Van Helsing", nous offre une maniabilité qualifiable de classique et donc sans contexte, simple et facile à souhait pour les connaisseurs du genre, laissant aux autres joueurs une prise en main d'un petit quart d'heures avant de pouvoir se débrouiller de manière à s'éclater. De même que pour le système d'évolution qui reprend presque trait pour trait l'idée des titres précités. Les bonus sont présents presque comme à l'accoutumée maintenant pour les adaptations de comics en jeu vidéo, nous pouvons conter sur des pages des anciennes éditions de la bande dessinée, des vidéos interviews des réalisateurs et développeurs sur l'élaboration du jeu ainsi que la possibilité de débloquer des modes de difficultés, des codes de triche et surtout, point fort pour un bonus, la possibilité de jouer avec des personnages cachés tel que l'illustre Blade le diurne ambule, Ghost Rider 2099, Vengeance et d'autres encore.
Quelques ombres se faufilent dans les enfers…
Malheureusement certains détails nous feront presque oublier d'être le Ghost Rider! Pour commencer, les mouvements du caméra ne sont pour ainsi dire que très peu agréables sans compter sur quelques bugs apparaissent lorsque nous avons à faire à plusieurs ennemis à l'écran. Nous aurions apprécié de pouvoir cibler nos adversaires nous facilitant l'exploitation des divers combos, ainsi évitant également les déroutantes facéties de vos ennemis à vous accabler de boules de feu ou de tirs divers et multiples vous empêchant de vous saisir de vos victimes assommées! Les parcours à moto ne sont pas tristes eux non plus car, par moment, la gestion des différents obstacles, les passages escarpés et les attaques répétées de vos assaillants ne sont que trop d'actions à la fois pour être agréables à jouer. Une action linéaire trop répétitive ainsi que des aller-retour inutiles dans les niveaux nous précipite dans une inéluctable lascivité. Malgré des décors travaillés et fouillés, l'interactivité avec les objets qui nous entourent ne nous permette malheureusement que trop peu de profiter du style action baston. Enfin, malgré une certain nombre de bonus, la durée de vie de ce titre n'est pas vraiment une réussite car le scénario ne nous offre pas plus de 3 à 5 heures de jeu pour en connaître le dénouement!
Connaissez-vous la beauté du diable?
Le diable n'étant pas beau à la base, il n'en est pas moins attirant tout comme ce titre graphiquement parlant. En effet, nous pouvons apprécier une certaine profondeur au niveau de décors, sans oublier une certaine finesse apportée aux détails des personnages ainsi qu'aux effets de flammes et de lumières lors des attaques de cet anti-héros qu'est le Ghost Rider.
Les paysages sont colorés en fonction des scènes à savoir qu'un ciel rouge vif tout comme un ciel gris noirâtre colleront parfaitement à l'ambiance infernale et sombre de ce jeu.
La musique du diable!
Les musiques collent bien à l'univers que ce titre retranscrit. Entre rock lancinant alterné de heavy-métal lorsque l'on croise des ennemis sans oublier les paysages à moto où là vous pouvez apprécier un style un peu plus speed métal nous faisant nous sentir un véritable démon de la vitesse!!!
En conclusion?! Burn Baby Burn!!!
Alors que Ghost Rider étendait ces flammes diaboliques en tant que anti-héros depuis 1972 entre autre dans Marvel Spothlight 5 en août pour être précis, crée par Roy Thomas et Gary Friedrich sous le crayon avisé de Mike Ploog, c'est en 2007 que 2K et Marvel ainsi que Columbia Pictures sans oublier Climax, nous offre une adaptation jeux vidéo tirée de la licence qui sort bien évidemment et comme toujours en même temps que le film. Des hauts et des bas nous montrant l'envers du décor, nous permette de constater que toutes les licences du même genre ne sont pas forcément synonyme de fiasco! Ce jeu conseillé pour les 12 ans et plus ravira les fans du comics permettant à d'autres joueurs d'extérioriser leur brutalité.
Pour ma part même si il y a quelques reproches à faire à ce jeu, il n'en constitue pas moins un coup de cœur qui rattrape à mon sens la sortie de Superman Return. Je voudrai remercier Sony en dépit que la Playstation 3 sort aux alentours de fin mars, de nous permettre de nous éclater encore sur certains titres malgré la déferlante des consoles nouvelles générations.
par Nemesis
