Paradim Entertainment, surtout connu pour avoir conçu les 2 épisodes de Pilotwings sur consoles Nintendo par le passé, nous propose de découvrir un jeu de tank futuriste qui s’inspire largement du concept des FPS en arène à l’image d’un Unreal Tournament. Le soft reprend les notions oubliées de titres comme Virtual On et Cyber Sleed qui jadis ont fait le bonheur des possesseurs de Saturn et de PlayStation à la grande époque 32 bits. Les simulations de vol physiquement, conviennent mieux au studio de développement que les véhicules blindés.

OTAN l’emporte le vent

Le scénario du jeu nous entraîne dans une histoire de combats motorisés. En effet nos amis de l’OTAN dans le futur, s’ennuient tellement, que pour passer le temps, les plus grandes puissances mondiales se livrent à des joutes « sportives » dans des assauts d’aérochars ultra violents. Le but étant bien entendu de montrer qui est le plus fort de tous. Huit pays y participent : Les USA, La Chine, L’Allemagne, La Russie, L’Italie, Le Japon, Le Canada et l’Angleterre. Chacune des factions possèdent ses propres facultés spéciales et armements. Avant chaque début de match, vous allez devoir sélectionner l’un des 3 types de chars disponibles : L’ASP, Le Cabal et le Titan. Le premier et un engin léger, maniable et rapide, le second est un véhicule intermédiaire dans tous les domaines, Et le dernier proposer et un blindé lourd, lent mais d’une puissance de feu énorme.

OTAN rien faire

Battlezone est avant tout un titre d’action proposant surtout des parties multijoueurs. Le mode solo montre vite ses limites par l’ennui des combats et la répétitivité des actions présentées. Bien que techniquement les graphismes et les environnements sont plutôt soignés. Les mode de jeu se limite à une simple adaptation des habituelles options que l’ont retrouvent dans n’importe quel soft à la première personne : Duel, Par équipe, Capture de Drapeau etc… Heureusement que la bande-son et les cinématiques viennent offrir un minimum d’intérêt dans la platitude de cette aventure.

Battlezone s’est la zone

Je suis peut-être un peut catégorique avec Battlezone, mais je défie quiconque de trouver des joueurs pour participer à des combats en multi. Le jeu même si vous parvenez à trouver quelqu’un, le titre s’essouffle rapidement sans vous extasiez plus de 10 secondes. La lourdeur de la maniabilité et la précision des tirs laissent un goût d’inachevé. Lors de vos affrontements des objets spéciaux viennent se rajouter sur le terrain de façon aléatoire, histoire de pimenter les heurts. Mais bon, une chose est sûre, Battlezone sur PSP ne propose pas grand-chose de palpitant et il montre vite des caractéristiques ennuyeuses et limitées. Un mode création permet malgré tout depuis un PC de créer des maps, histoire de les proposer aux joueurs en Wifi. Un petit bonus qui n’arrange pas concrètement le problème. Un titre anecdotique qui risque de vite terminer sa course dans les bacs de liquidation. Bon bein, je vais vite rallumer ma Sega Saturn et Virtual On, histoire d’avoir des vrais sensations.

Testé sur PlayStation Portable par Evil