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Battlestations Midway
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  Note générale
GamesUP.ch
8/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
 
Sur Ordinateur - PlayStation 2 - X-Box - Xbox 360

Les

+

> Excellent didacticiel.
> Rendu visuel de l'eau.
> Unité modélisée suivant la réalité historique.
> Voix originales pour les Japonais.
> Gameplay riche et varié.
> Excellent compromis entre réalisme et arcade.
> Phases stratégiques.
> Arsenale conséquent.
> Superstructures qui explosent sous les impacts.
> Défis excellent qui permettent de jouer les Japonais.
> Permet de revivre de manière virtuel une page de l'histoire.
> Accrocheur sur le Live.
> Batailles titanesques.
> Missions variées au nombreux challenges.
> Défis très intéressants.
> Diriger le Yamato
 

Les

> Mitrailleuses illimitées pour les avions.
> Campagne solo un peu courte.
> Soucis au niveau de l'I.A.
> Marins qui déhambulent sur le pont des navires pendant les combats.
> Modélisation des personnages pendant les cinématiques.
> Pas possible de jouer la campagne principale du côté des Japonais.
> Explosions qui manquent de pèche.

Quand le Pacifique était en feu.

Si vous êtes un fan des batailles navales et aériennes en 3 dimensions, ce titre est fait pour vous et va vous permettre de revivre la titanesque bataille entre la marine impériale japonaise et la flotte américaine dans le Pacifique. Après "Blazing Angels" et "Heroes of the Pacific", la guerre entre les japonais et les américains est de plus en plus mis en avant dans les jeu vidéo. Eidos joue la carte de la diversité en présentant un titre qui mélange avec habilité action type arcade pour les combats aériens et stratégie navale.
Battlestations Midway vous offre la possibilité de prendre le contrôle direct de plus de 60 unités de combats des sous-marins, patrouilleurs rapides en passant par les croiseurs lourds et cuirassés sans oublier les porte-avions et leur flotte aérienne. Tous les avions, navires ou sous-marins célèbres comme le "Nautilus"pour avoir participer à ces terribles affrontements sont disponibles et modélisés en respectant la réalité de l'époque. Les fans d'histoire de  la seconde guerre mondiale et les modélistes reconnaîtront sans peine les mythiques porte-avions "Lexington et Yorktown" et leur équivalent japonais "Hiryu"- "Akagi"- "Soryu" et "Kaga", les redoutables cuirassés de type "Yamato", monstre d'acier de 75000 tonneaux, les destroyers de la classe "Fletcher" et "Fubuki", les sous-marins de la classe "Narval", les croiseurs lourds "Mogami" et "Tone, sans oublier les fleurons de la marine Britannique que sont les "King Georges 5" et "Prince of Wales" ainsi que les plus célèbres aéronefs de la guerre de l'agile A6M Zéro en passant par les P-40 et F4F et les redoutables avions torpilleurs Dautnless, TDF Avenger et D3A Val.
Beaucoup moins exigeant qu'un "Silent Hunter", le titre d'Eidos a le mérite de proposer un titre très facile à prendre en main, au gameplay des plus efficaces qui sort des sentiers battus des  sempiternelles productions de la seconde guerre mondiale qui inondent le jeu vidéo aujourd'hui.
Même si il n'est pas dénué d'imperfection, Battlestations Midway est sans contexte mon coup de cœur de ce début d'année 2007.

Pearl Harbor, le 7 décembre 1941.

Une date qui restera toujours gravée du sceau de l'infamie, du moins pour les américains, et qui annonça le début de l'entrée en guerre des Etats-Unis par le discoure poignant du président Roosevelt aux membres du congrès.
Battlestations Midway suit la destinée de Henry Walker, jeune officier de marine frais et moulu qui va connaître comme point de départ à sa carrière militaire l'attaque surprise du mikado sur l'île d'Oahu par une belle matinée de décembre. Au commande d'un PT-Boat, vedette rapide armé de torpille (ce navire est mis en vedette dans l'épisode de la défense de Philippines qui vous verra croiser un futur président des Etats-Unis), vous allez devoir faire vos preuves en pleine bagarre en tentant d'éviter les meutes de Zéros lancés à votre poursuite et revisiter au cour de 11 missions les importantes batailles du Pacifique, de la bataille de la Mer de Corail en passant par la prise des Philippines, Luzon, la mer de Java jusqu'à la victoire écrasante de la marine des Etats-Unis à Midway. Vous allez ainsi suivre l'ascension de ce jeune officier au sein de la Navy où au fil des missions se verra petit à petit confier le commandement de navire toujours plus important comme des destroyers, des croiseurs, des cuirassés et des porte-avions.

Petit tour par l'Académie militaire.

Avant de vous lancer dans la bataille, il vous faut impérativement passer par l'école de marine qui se présente par un didacticiel des plus complet qui au bout d'une heure environ vous permet d'assimiler l'art de la manœuvre d'un navire et à gérer les caméras, utiliser l'armement, de faire bonne usage de la carte tactique, de maîtriser les urgences à bord sous forme de dégâts et réparations sur plusieurs type de navire, de planifier le commandement de toute une flottille et de prendre les commandes d'avions et de sous-marins et d'en tirer le meilleur au cour des opérations. Le gameplay mélange bataille navale et dogfights avec une certaine réussite et c'est de loin le point fort du jeu. La prise en main de type arcade est rapide et intuitive, même pour les phases d'élaboration stratégique, mais le pilotage et la navigation de navires reposent un peu sur des bases réalistes pour rendre les combats intenses. Suivant l'unité utilisée, les sensations changent radicalement. Mouvoir un cuirassé dans un détroit demande du doigté et on ressent à chaque changement de bord toute la puissance et la lourdeur de ces monstres d'aciers. En contre partie la vedette rapide compense sa relative faiblesse de puissance de feu par une maniabilité qui lui permet de se faufiler entre les navires ennemis avec agilité. Même chose pour les avions ou les bombardiers qui sont assez délicat à piloter et deviennent des cibles faciles pour les chasseurs.

Une carte stratégique pour contrer Yamamoto.

Le jeu compense son côté arcade des combats par des phases de stratégie qui permettent d'être à la fois le réalisateur et l'acteur de chaque bataille. On dirige et commande des troupes soit directement en passant d'une escadre à l'autre via la croix multidirectionnelle, soit en les manoeuvrant via la carte stratégique pour une vue qui ressemble à un STR. On peut commander à ses porte-avions de faire décoller des escadrilles préalablement choisies entre les chasseurs et les bombardiers en piqués, d'apporter des changements au niveau de l'armement en préférant les torpilles aux bombes de 450 kilos, d'envoyer dans un même temps une escadrille attaquer les cuirassés pendant que vous prenez les commandes d'une autre pour diriger vous –même les opérations en tant que chef d'escadrille et ainsi participer aux dogfights. Pad en main le titre demande une petite heure pour en maîtriser toute les subtilités et gérer au mieux les différentes options stratégiques. On passe très facilement d'une unité à l'autre, donner des ordres simples comme attaquer, atterrir et ainsi admirer les unités navales qui s'entrechoquent dans l'immensité des océans. Le plus important reste votre manière de gérer les avaries de vos navires en répartissant au mieux vos hommes pour accélérer le processus de réparation comme colmater les voies d'eaux, éteindre les incendies, contrôler les systèmes d'armes et de navigation. Le titre offre de nombreuses possibilités qu'il faut impérativement maîtriser pour se sortir du guêpier de certaines missions. Il faut planifier soigneusement chacune de vos attaques sur la carte stratégique, bien pensée et facile d'accès pour vous éviter des déroutes type "Trafalgar". Laisser un cuirassé seul sans son escadre de destroyer et il deviendra une cible facile pour un sous-marin. En contre partie vous lancer dans une attaque massive avec vos bombardiers torpilleurs sur les porte-avions ennemis sans avoir au préalable penser à éliminer les chasseurs et vous risquer de vous sentir bien seul au milieu des épaves de vos avions flottant sur une mer d'huile. De ce côté-là, Battlestations Midway offre une richesse stratégique étonnante. Le soft se concentre surtout sur les combats ce qui a pour effet de laisser entrevoir une certaine errance de la part des CPU. Le manque d'efficacité de vos compagnons pendant les attaques nécessite que vous dirigiez vous-même les opérations en pleine bagarre pour vous éviter de très mauvaises surprises. Parfois les ordres ne sont pas respectés et vous voyez avec horreur vos alliés tourner en rond dans le ciel sans se soucier des ennemis. Le manque de réactivité de vos camarades rend certaines missions aériennes très pénibles. Ce phénomène est beaucoup moins présent en ce qui concerne les navires qui se comportent de manière assez convaincante face au feu ennemi et prennent eux-mêmes des initiatives comme éviter des salves de torpilles ou de tirer sur les navires les plus dangereux. Ses défauts ne nuisent en rien aux qualités de ce titre qui se veut très agréable à jouer et terriblement accrocheur une fois les hostilités engagées.      

Le crachin avant la tempête.

Le mode solo se compose de 11 missions, dont certaines sont assez courtes, les trois premières manquent de rythme et ne permettent de diriger qu'une seule unité. En contrepartie les suivantes sont extrêmement difficiles et longues, la bataille de Midway vous permet de diriger jusqu'à une cinquantaine d'unité au plus fort des combats et demandent d'élaborer des stratégies cohérentes pour prendre l'avantage sur vos adversaires. Les Japonais défendent leurs positions et leurs escadres avec un acharnement qui les honore et ne se contente pas de jouer les faire-valoir dans les niveaux. Autre dure réalité; il ne suffit pas toujours de bombarder comme un dingue un navire pour le faire couler, mais de concentrer ses tirs sur des points précis de la structure pour le mettre hors de combat (pour endommager un cuirassé et le rendre moins dangereux, visez les tourelles, le poste de commandement ou au niveau des chaudières). Il est néanmoins un peu de dommage de ne pas pouvoir vivre le mode campagne solo du côté des Japonais et ainsi modifier le cour des événements tragique de la bataille de Midway, voire même de planifier l'attaque sur Pearl Harbor: les développeurs se montrent encore un peu frileux en ne nous laissant rarement la chance d'incarner les "adversaires". Heureusement le soft se rattrape de la plus belle des manières avec des défis spécifiques en marge de la campagne principale (3 défis: navire, aériens et sous-marins) qui donnent la possibilité de jouer aussi les japonais. Ces missions périlleuses sont au nombre de douze et à la difficulté très relevée. Une mission à bord du puissant cuirassé "Fuso" est un pur moment d'anthologie navale, une hécatombe pour la marine américaine…
N'oublions pas le Xbox Live qui nous offre la possibilité de prendre part à de gigantesque bataille navale avec 7 autres commandants qui se partage la direction des deux armées. Malheureusement le titre en lui-même est très exigeant et demande une étroite collaboration entre les joueurs pour terrasser vos adversaires, et c'est là tout le problème pour trouver la bonne équipe qui décidera de jouer stratégique. J'ai pu remarquer parfois des problèmes de stabilités au niveau des serveurs, un peu de lag et le plus rageant des déconnexions en pleine partie: un grand merci à ses joueurs qui n'acceptent pas la défaite… Pour éviter ces désagréments: constituez vous-même une time, entre ami ou avec d'autres joueurs très sympa sur le Live et donnez-vous rendez-vous à une heure imposée. Battlestations Midway peut se révéler un petit bijou à plusieurs et donne droit à des batailles titanesques avec des dizaines d'unités qui s'entrechoquent dans un apocalypse de feu et de poudre. 

Des unités facilement identifiables.

Graphiquement les unités sont très agréablement modélisées, esthétiquement soignée façon maquettes "Tamya": les textures ressemblent à du plastique, sans vraiment un sur- détaillage qui flatte la rétine, mais se veulent fidèles à la réalité de l'époque. Le jeu se déroulant à 90% sur la surface de l'eau, le rendu de la mer est très crédible. Les îles sont un peu vident de détails mais le jeu tire vraiment son potentiel en offrant des combats de masse vraiment très impressionnant. La bande sonore y est pour beaucoup au niveau de l'immersion en proposant des voix en V.O., y compris pour les Japonais ce qui apporte une touche crédible et d'authenticité. Les musiques type "guerre" se veulent assez pompeuses avec des sonorités très graves pour annoncer la venue des ennemis. Les bruitages ne sont pas au niveau de Call of Duty: les explosions manquent d'ampleur et on aurait apprécié un peu plus de déflagration en plein combat.

Petit détail qui prouve le potentiel historique de ce jeu est le souci du détail lors de la bataille de Pearl Harbor. L'alignement de la flotte américaine est fidèle à la réalité de l'époque et je vous conseil de vous balader quelques instants au milieu de la flottille de cuirassé, au commande de votre PT-Boat pour ressentir une certaine émotion des tragiques évènements qui vont s'abattre sur ce jour noir du 7 décembre 1941. J'ai moi-même ressentit tout le poids de l'histoire en restant quelques instants devant les cuirassés "Arizona"(un millier de marins tués juste sur ce navire!), le "West Virginia, "Nevada", "California" et "Oklahoma".

Le rapport de mission "Mon amiral"!

Se permettant de renouveler le genre des jeux de guerre en mélangeant phase de combat arcade avec élaboration de stratégie navale, le titre d'Eidos réussit son pari de belle manière et se veut un excellent jeu, accrocheur et diablement efficace. Espérons vivement une suite qui nous permettrait de vivre l'intégralité de la campagne du Pacifique, aussi du côté des Japonais!!!  
 

La bataille de Midway, du 4 au 7 juin 1942   

La bataille de Midway est considérée comme la bataille décisive de la guerre du Pacifique.  Les Japonais projetaient de s'emparer de Midway afin de l'utiliser comme base avancée, en même temps qu'ils souhaitaient y piéger pour la détruire la flotte américaine du Pacifique. Cependant, les services de renseignements américains réussirent à décrypter les codes radios nippons ce qui leur permit d'être au courant des plans d'attaque de l'ennemi. La connaissance des intentions Japonaises s'avéra être un tournant décisif dans la campagne du Pacifique.
L'amiral Nimitz positionna trois porte-avions : l'Enterprise, L'Hornet et le Yorktown, à 200 miles au nord de Midway, prêts à recevoir l'attaque japonaise.
Les Japonais frappèrent d'abord l'île orientale de Midway le 4 juin depuis leurs porte-avions Akagi, Kaga, Soryu et Hiryu.
Les aérodromes de Midway lancèrent alors cinq vagues d'attaque de représailles contre les porte-avions japonais. Ces assauts courageux, bien que faiblement efficaces, contribuèrent cependant à désorganiser les ponts d'envol des porte-avions nippons, bloquant les appareils prêts à décoller, dans les ponts inférieurs.
Pendant que les Zéros japonais repoussaient les attaques des bombardiers venus de Midway, ceux embarqués sur l'Enterprise prirent pour cible le Kaga et l'Agaki les transformant en boules de feu flottantes.
Les pilotes du Yorktown attaquèrent à leur tour le Soryu et l'endommagèrent sérieusement. Seul le Hiryu s'en tira indemne et put lancer ses appareils contre le Yorktown qui fut mis hors de combat.  Une seconde vague d'attaque mit fin au rôle crucial que joua le Yorktown durant la campagne du Pacifique. A 17 heures 03, les bombardiers américains localisèrent et détruisirent le Hiryu.
Au matin du 7 juin, Yamamoto renonça à la mission et le restant de la flotte japonaise se replia vers l'Est, affaiblie par les immenses dommages subis. L'équilibre de la puissance navale dans le Pacifique venait de pencher en faveur des Américains.

 Peu après la bataille de Midway, les Américains et leurs alliés prirent l'initiative dans le Pacifique.

 

  

 

par Snake

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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action / Stratégie
Age: dès 12 ans
Nombre de joueurs: 1 à 8
Online: Oui
Editeur: Eidos
Site officiel: http://www.battlestations.net/home/
Développeur: Eidos
> PAROLE DU RÉDACTEUR