Les années passent, on vieillit de plus en plus, on voit nos parents qui attrapent des rides, nos grands parents partir en maison de retraite, de quoi nous donner un gros coup de blouse et de nostalgie au coeur.  Mais quittons le domaine familial pour nous pencher sur des personnages indémodables des jeux vidéo sur lesquels les attaques du temps n’ont que peu d’incidence, les Bombermens !

Poseur de bombe de génération en génération

Pour ceux d’entre vous qui ne connaissent déjà pas par cœur la saga Bomberman, sachez juste que cette énième version sur PSP, ne risque pas de vous traumatiser par une révolution cataclysmique de son gameplay. Le but étant toujours d’éliminer ces adversaires en les faisant exploser à l’aide de bombes pyrotechniques et d’objets spéciaux, sans pour autant se faire éclater au passage. Les niveaux et les décors sont toujours constitués de blocs destructibles pour la plupart et d’autres qui délimite les terrains.  Bien sûr les stages en mode solo sont peuplés d’ennemis qui règnent sur la totalité des 100 niveaux disponibles. Le mode histoire se constitue de 7 mondes, qui vont vous faire passer  dans divers environnements comme la jungle, la glace, l’horreur, le désert, la lave et l’électronique. Chaque monde représenté par une étoile, contient un stage de boss que vous allez devoir affronter pour passer à la suite de votre aventure. Ceux-ci sont plus ardus que les ennemis normaux et donnent un minimum de piment à l’action. La seule grosse nouveauté présente dans le jeu, c’est surtout la présence d’une barre de navigation, placée sur la gauche de l'écran. Celle-ci permet de sélectionner  un item parmi une liste. Qui peut proposer selon comment, jusqu’à 15 objets au total, qui proposent chacun une aptitude spéciale, comme la possibilité de poser plus de bombes, de traverser les murs ou encore d’améliorer la puissance de l’explosion. Il vous est également possible d’effectuer des flips avec les touches L et R ce qui facilite la navigation parmi eux.

Boom, Boom, Boom !!

Au menu de ce UMD, le mode « Jeu Combat » offre différent système d’affrontement. Vous pouvez vous affronter en simple arcade comme en online. À l’intérieur se trouve une fonction  qui donne la possibilité de jouer jusqu’à 4 en Wireless avec un seul exemplaire du titre. Vous pouvez héberger un groupe ou encore en rejoindre un. Très amusant surtout si vous avez envies de bombarder et de castagner vos meilleurs amis, aux cours de matchs bien nerveux et intenses.

Et techniquement ?

Rien de révolutionnaire ici en effet sur ce point, si ce n’est un passage apprécié des graphismes 2D d’origine en trois dimensions, ce qui octroient un esthétisme plus élaboré sans vraiment changer le coté simpliste des personnages et des décors qui on fait le succès de la série par le passé. Les couleurs chatoyantes et les thèmes des niveaux sont plutôt réussis. Bomberman sans aucune détonation serait insipide et ne donnerait pas toute sa saveur à l’ensemble des explosions. Mais de se coté là, rien à signaler, si ce n’est la bande-son qui laisse des thèmes désagréables et récurrents. La prise en main est toujours aussi bonne et facile que dans les anciens épisodes. Mêmes si au début la gestion des objets compliques le gameplay de base. Si vous êtes un grand joueur en la matière, les malheureux 100 niveaux seront vite descendus et bâclés. Mais si c’est le cas contraire, vous allez vous cassez la tête un bon moment. Une fois le jeu normal terminé, vous allez débloquer le mode classique qui vous rappellera de bons gros souvenirs surtout au plus âgés d’entre-vous.  Le mode « Jeu Combat » est là pour rallonger la durée de vie de façon artificielle. En Online, c’est du pur bonheur ! Imaginez les défis de dingues que vous pouvez mettre sur pied ! Bref, nuit blanche assurée !  Bomberman version PSP, c'est surtout du neuf avec du vieux sans vraiment oser innover. Peut être que ce remake séduira certains fans mais il se peut aussi, qui en lasse d’autres très rapidement. N’est pas poseur d’explosif qui veut surtout quand la nostalgie tient.

Testé sur PlayStation Portable par Dante et par Evil