Comme pour toute sortie d’un jeu au label Final Fantasy, chacun d’entre nous ressent ce petit quelque chose qui bouillonne dans l’estomac ; des scénarios dantesques, des personnages attachants et charismatiques, des décors enchanteurs. On ira même jusqu’à se rappeler par cœur le nombre d’heure passées sur un de ces épisode. Le bonheur quoi. Tous ces souvenirs qui font des Final Fantasy des chefs d’œuvres de renom.
Il ne nous reste plus qu’à savoir si ce tout dernier Square Enix est digne de la série. Essai difficile puisque l’on sort du RPG traditionnel pour se lancer dans un jeu d’action Aventure à la troisième personne. Pour ce faire, les développeurs ont choisi de poursuivre la fabuleuse histoire de Final Fantsy VII. Après le jeu éponyme qui fit un carton phénoménal et le film visuellement somptueux, on se retrouve avec un nouveau soft qui suit la trace et hôte une dose d’ombre sur le mystérieux personnage caché du premier jeu, Vincent Valentine.
On se retrouve alors plongé trois ans après le combat mythique contre Sephiroth. Les différentes villes, encore faibles, tentent tant bien que mal de tout reconstruire lorsque de mystérieux soldats envahissent les rues et détruisent tout sur leur passage. C’est alors que Vous prenez le contrôle de Vincent Valentine.
Vite !! De la décongestine !
Les premières déceptions se font alors sentir très vite. Outre les décors (plus sombres et chaotique que le RPG, ce qui lui donne une ambiance générale assez plaisante dit en passant) des différents endroits qui sont pour le peu épurés comparé aux RPG du même nom, on se coltine une jouabilité difficile à prendre en main. Les développeurs n'ont pas le mot "ergonomie" comme fer de lance. On se retrouve alors à se tortiller les doigts pour effectuer des actions qui sur d'autres jeux semblables sont simple comme bonjour. On frôle la luxation des poignets à chaque tir.
BAM BAM !!
Une fois le jeu pris en main, on pourra alors traverser les 12 niveaux en jouant de la gâchette. Amassant Gils et matérias forts utiles pour customiser nos armes. Et là dessus, on peut dire que Square Enix a fait fort. Nouveaux flingues, augmentation de la cadence de tir, renforcement par des matérias, tout est prévu pour vous permettre de booster vos 3 futures armes de manière totalement différentes et donc de vous adaptez au maximum de cas de figure possible. En plus de ça, vous aurez la possibilité de vous transformer en bête galienne, ce qui est fort utile contre les boss ou autre moment difficile du jeu.
Ces séquences de gunfights mises de côté, on pourra alors signaler la linéarité du titre assez affligeante. Dommage pour un scénario aussi fourni et intéressant. Bien sûr, on ne remet pas en fautes les nombreuses animations en CG d'une qualité comparable à celles du film, mais plutôt le manque de diversité dans le jeu. On avance, on tire. On avance, on tire. Cet aspect assez soporifique risquera alors de décourager les plus pressés d'entre vous. Les fans purs et durs de la première heure trouveront par contre le courage de terminer le jeu en entier pour découvrir ce qui se cache derrière le personnage de Mr. Valentine.
Testé sur PlayStation 2 par x-trend