Basé sur l’œuvre original de Christopher Paolini, Eragon se voit, et cela devient presque une tradition de nos jours, adapter au cinéma, dans un tout nouveau film hollywoodien qui respire des airs de Seigneur des anneaux et de Starwars. Qui dit film à gros budget, dit forcement produits dérivés et donc jeux vidéo.

Un garçon, un dragon, le plan de vol.

Pour les néophytes, sachez que la saga d’Eragon se déroule en 3 parties distinctes, les 2 premiers romans sont déjà disponibles et le troisième est actuellement en cours d’écriture. L’histoire se place dans un monde peuplé de magies et de fantaisies. Le royaume d’Alagaësia et dominé par les forces du mal. Le jeune Eragon, un jour trouve au cœur de la forêt, un œuf de dragon. L’animal qui en naquit est porteur d’un héritage ancestral. La vie de notre jeune ami de 15 ans va s’en trouver à jamais bouleversée. Notre héros est obligé de quitter les siens pour partir en quête de mystères aux confins du royaume. Archer émérite, armé de son épée et guidé par les précieux conseils de Brom, il va devoir affronter les hordes d’ennemis envoyés par le roi Galbatorix. Le destin du monde pèse sur vous.

Dans le vent (Avec Céline) lol

Petite variante oblige, la version PSP se voit complètement transformée en un « shoot’em up», ou si vous préférez, en un simulateur de dragon volant. L’action vous place d’entrée sur le dos de l’un de ces charmants lézards cracheur de feu, dans un jeu d’adresse, mélangeant pilotage et combats aériens. Saphira, votre reptile ailé, comme tous ces semblables, fait appel à la toute puissance de ces bronches pour anéantir les nombreuses hordes ennemies du roi maléfique. Quand vous n’employez pas, la puissance de vos serres et vos capacités a tiré des flèches et d’autres pouvoirs magiques. Les combats se déroulent pour la grande majorité, dans des espaces fermés. Le titre est découpé en série de missions progressives qui vous demande de les achever dans des conditions spéciales. Bref, les ¾ du temps, il s’agit pour vous de liquider les factions hostiles de dragonniers à l’écran, tout en protégeant vos compagnons d’armes au sol. De temps en temps ce cher Eragon laisse sa monture et se retrouve alors transformé en cible vivante pour vos adversaires. Dans ce cas de figure, il vous faudra tout faire pour protéger le jeune homme afin d’espérer terminer un jour le jeu. Encore faudrait-il, pour cela, pouvoir réussir à viser les cibles visibles à l’écran, car le système de « lock» est complètement à coté de la plaque et donne l’impossibilité de tirer précisément, cela est encore plus flagrant, lorsque vous voulez essayer de balancer un rocher sur la tête d’unités ennemies qui se baladent sur le terrain. Autant dire qu’il vous faudra énormément de dévotion et de patience pour ne pas rager d’entrée, sur un gameplay lourd qui manque de finitions.

Sous le vent (sans Garou) lol

Pour de la PlayStation Portable, le coté réalisation est plutôt honnête sans pour autant en mettre plein les mirettes. Les environnements à visiter sont énormes à explorer, ce qui peut expliquer la faiblesse des détails affichés à l’écran. Néanmoins la maniabilité donne des sueurs froides sur bien des plans, comme dit plus haut dans ce test, visé une cible n’est pas la chose la plus aisée à réaliser, et ce n’est pas le petit radar qui va vous aidez, à parvenir, à vos faims. Mais le fait que vous pouvez sauter sur le dos d’un dragon ennemis afin de déloger son pilote est une idée intéressante qui aurait pu être un peu plus creusée, car les techniques de combats au corps à corps se limite à du matraquage de boutons stupidement. Pourquoi ne pas avoir créé un système de « Quick Time » qui aurait été intéressant du fait, par exemple d’enchaîner des séquences précises afin de déloger de sa bestiole le soldat qui vous cherche des noises. Un petit coté plus tactique faisable, qui aurait permis de varier les plaisirs si au final, la caméra ne souffrait pas continuellement de crise de « je tiens pas en place, quand je bouge ». Vous comprenez mieux alors, que même le mode multijoueur, bien qu’inspiré des FPS pour la forme de ces joutes est pratiquement injouable dans ce cas, et ce n’est pas la bande-son qui est pourtant agréable, qui va réussir à sauver les meubles. Eragon se distingue malgré tout, grâce à la qualité de l’univers imaginé par Christopher Paolini qui englobe avec qualité par ça narration, la trame de l’histoire. Un titre qui restera anecdotique par la faiblesse de son gameplay, qui est nettement moins intéressant que son homologue de salon.

Testé sur PlayStation Portable par Evil