Dès la première seconde de jeu, le décor est planté. Médiéval fantastique, monstres, morts-vivants et autres… Le joueur est directement catapulté dans ce monde, et c’est après un bref didacticiel que les combats s’enchaînent frénétiquement. Très prenant et extrêmement bien réalisé graphiquement, ce jeu s’adresse à un public averti. Pourquoi, se demanderont certains, tout simplement parce que les effluves de sang et autres décapitations pleuvent de part et d’autre de l’écran. Techniquement parlant, Dark Messiah reste dans le genre du FPS tout en restant clairement RPG. Le personnage que le joueur incarne va donc évoluer et se découvrir des talents cachés d’une puissance incomparable.
Un héros bien mystérieux
Ce héros pris en main se nomme Sareth et va se retrouver face à son destin. Sans en savoir davantage, et sur les ordres de Phenrig, son instructeur, il se retrouve à prendre la route pour Heaumeroc. Mais voilà, les routes sont dangereuses et pas très marantes seules dans le monde d’Ashan. Pour pimenter tout cela une mystérieuse femme du nom de Xana l’accompagne intérieurement. C’est voix envoûtante va donc le guider tout au long des péripéties grâce à quelques indications souvent bienvenues lors des dégénérescences de situation fort fréquentes. L’ambiance peut devenir très pesante puisque l’obscurité presque totale dans les décors intérieurs est courante. Heureusement qu’un sort permanent nous permet de devenir nyctalope pendant de courts instants. S’il vient à disparaître pendant un combat, pas de panique puisqu’il ne nécessite aucun temps de recharge. Ouf !
Personnalisation totale du personnage
Venons en au gameplay. Jouable uniquement à la première personne, notre personnage va pouvoir évoluer et progresser dans l’aventure par le biais d’une foule de quête diverses et variées. Chaque quête menée à bien permet de glaner quelques points de capacités à dépenser dans trois arbres de compétences peu ramifiés : Combat, sorts (actifs ou passifs) et compétences diverses comme le déplacement silencieux, par exemple. Il va sans dire que certains sorts possèdent plusieurs rangs afin de devenir plus efficaces, alors que d’autres ne se débloquent qu’après avoir atteint quelques positions dans les arbres. Toutefois, les choix ne sont pas aussi compliqués qu’il n’y paraisse. Le nombre restreint de sorts et les points arrivant à foison aidant. Même si aucun choix de classe n’est demandé, on pourra en distinguer quatre : guerrier, voleur, mage et archer. La progression du personnage reste d’une grande liberté et plutôt que de choisir, le mieux est d’opter pour un personnage équilibré.
Durée de vie trop courte…
Le côté RPG de Dark Messiah est également remarquable grâce à un inventaire relativement bien fourni où l’on peut stocker des parchemins, livres, armes, potions et une foultitude d’objets divers. L’équipement du personnage évoluera donc en même temps que celui-ci. En gros, arme, bouclier ou seconde arme, anneau, armure ou robe… Le joueur pourra quand même regretter la durée de vie du jeu. Malgré le fait qu’il soit rejouable grâce à ses nombreuses possibilités, il n’en reste pas moins qu’au bout d’une dizaine d’heure le tour du propriétaire sera fait.
A réserver aux amateurs de RPG, de FPS, ou tout simplement à toi qui aime le jeu vidéo prenant.
Testé sur Ordinateur par Sarcophagy