Vice city nous revient dans une déclinaison PSP qui renvoi son homologue sur PlayStation 2 aux oubliettes. Reprenant l’ensemble de la ville originale, le moteur graphique se permet au passage de proposer plus de polygones à l’écran que son illustre ancêtre, tout en améliorant le moteur physique qui gagne enfin en crédibilité, exit les ralentissements disgracieux. Alors êtes-vous prêt à vous plongez, une nouvelle fois, dans les baffons de la pègre et du trafic de drogue, dans des toutes nouvelles missions toutes fraîches ?

Bienvenue à Vice City

Dans un environnement graphique qui nous rappel étrangement le Miami des années ‘80 par son architecture et ces couleurs vives, la trame scénaristique ce situe deux ans avant Vice City. Vous incarnez un G.I qui se retrouve du jour au lendemain sur la touche. Son nom (Vic Vance) risque de vous rappelez quelqu’un, car il s’agit tout simplement du frère de Lance qui était le partenaire de Tommy Vercetti dans les premières missions sur la version originale du titre en 2002.

Comme tout bon GTA qui se respect le gameplay, propose une approche totalement libre des objectifs. Le scénario se compose bien évidement de missions pour le faire évoluer. Mais ce qui fait la force du bébé de Rockstar, c’est surtout la tonne de buts secondaires dont il se compose. Autant dire que la durée de vie du soft est quasiment illimitée tellement il y a de choses à découvrir. Le titre vous permet en plus d’approfondir encore plus votre carrière de criminel en prenant le contrôle d’activités illégales. Nommée « Empire Building » cette fonction rallonge encore d’avantage la complexité des options de conquête du terrain. Vous pouvez carrément prendre le contrôle de toutes les affaires louches de la ville. Ce qui nous rappel plus au moins ce que le Parrain sur la même console avait inauguré. Une fois que vous possédez un bon cheptel dans l’immobilier et une solide réputation, vous pouvez engager des hommes de main qui viendront protéger et défendre vos acquisitions. Le terrain se compose de deux énormes îles rattachées par quatre ponts l’une à l’autre. On retrouve des quartiers typés en l’occurrence, Little Haiti, Little Havana et bien sûr les gangs qui habitent les lieux.

Ce qui est le plus sympathique dans le titre, c’est le fait de croiser enfin des piétons beaucoup plus variés et même des femmes obèses ! De quoi nous remettre les pendules à l’heure en nous cassant le symbole de la blonde plantureuse qui vit dans ce genre de lieux où il fait ensoleillé toute l’année. Coté violence on atteint ici les sommets de la discipline. Entre les brises nuques, les coups dans les côtes, et les armes de destructions massives. On n’a absolument pas le temps de s’ennuyer à dérouiller tout ce qui bouge à l’écran. Comme cela ne suffisait pas une bonne dose d’hémoglobine vient un peut plus renforcer cette délicatesse toute en souplesse des développeurs. Les détails sont très pousser vous permettant même de pouvoir apprécier les traces de vos pneus de voiture et de vos chaussures imprégnés du sang de vos victimes. Autant le dire d’entrée, GTA ne s’adresse pas au plus jeune d’entre nous, car la norme PEGI de 18+ n’est pas là par hasard sur la pochette du soft pour faire joli. L’autre nouveauté de Vice City est de proposer un mode multijoueur en wireless, jusqu’à six en même temps, ou votre but consiste à participer, à des petites guéguerres fratricides ou a des compétitions motorisées.

Pipe my music

GTA sans la possibilité de pouvoir piloter ou conduire des hordes de véhicules en tous genres, ne serait qu’une pure tromperie. Vous pouvez prendre le contrôle absolu de tout ce qui fonctionne avec un moteur. Bien entendu le pilotage de chacun ce fait de façon totalement différente et les sensations de vitesse sont parfaitement respectées et cela sur terre, en l’air comme sur mer. Niveau armement notre boy peut se targuer de faire plus fort que l’armée américaine. Entre les armes blanches et les armes de destructions massives vous trouvez sans problème vos outils pour mener à bien votre ascension de criminel. La bande-son se présente toujours sous la forme de radios locales qui diffusent des musiques à thèmes comme le classique, le latino ou encore le rock par exemples. La sélection d’origine vous permet d’entendre entres autres des tubes de Kiss, Phil Collins et The Commodors pour n’en citer quelques uns. L’un des gros avantages de Vice City Stories provient des fonctions multimédia de la portable de Sony. Vu que cette dernière peut lire des fichiers MP3, vous avez totalement la liberté de pouvoir confectionner votre propre B.O pour vous accompagner dans vos péripéties.

Une tuerie absolue !

Ce nouveau GTA portable peut se venter de mettre une belle claque à tous les joueurs que nous sommes, en offrant à Sony le jeu de la PlayStation Portable ! Techniquement c’est irréprochable sur tous les points. La maniabilité comme les angles de caméras sont réglés comme des coucous suisses. Les très nombreuses animations ne font absolument pas sourciller d’un cheveu les capacités de la machine. C’est fluide, c’est beau et ça bouge bien ! De plus les effets spéciaux sont exceptionnels. Un petit UMD pour un très grand jeu ! Réservé uniquement à un public adulte avertie.

Testé sur PlayStation Portable par Evil