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Yakuza
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  Note générale
GamesUP.ch
8/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation 2
Sur PlayStation 2

Les

+

> Un scénario enjôleur.
> un personnage charismatique.
> Les cinématiques.
> Systême de combat bien foutu.
> Systême d'évolution au niveau des combats.
> Les points de sauvegarde bien répartis.
> 13 missions au total.
> Gestion de la jauge de vie.
> Une planque pour se reposer.
> Quelque minis jeux au fil du temps.
 

Les

> L'aliasing permanant.
> Temps de saccade au boulevard.
> Un peu trop de combats dans la rue.
> Uniquement en englais sous-titré fraçais.
> Trop directif par rapport à ce qui était annoncé au préalable.

Bien avant la sortie du jeu, les rumeurs courraient sur un jeu de Yakuza mélangeant étroitement le style GTA et Shenmue. Qu’en est-il une fois le jeu en main ?

Avant toute chose, je tenais à commencer mon test par un proverbe japonais qui dit : « Si tu croises un homme dans les rues de Tokyo, et que c’est homme à deux doigts en moins, c’est un Yakuza. ». Ou encore : « Si tu es en train de faire une partie de Playstation 2 avec un ami qui vient du Japon, et que cet ami à deux doigts en moins, soit compatissant et laisse le gagner. C’est un Yakuza. ».D’un autre côté, tu as meilleur temps de le laisser gagner ! Histoire qu’il garde ces trois autres doigts intacts et que toi, tu ne te fasse pas défigurer la tronche ! Non mais !

Vous l’avez compris, SEGA a décidé d’infiltrer la mafia japonaise. Oui oui ; cette fameuse mafia où les dos sont tatoués de manière sublime, et où le déshonneur peut vous coûter la vie.
Et c’est avec grand plaisir qu’on se lance dans un soft qui nous plonge dans une thématique peu abordée dans le domaine du jeu vidéo. Et c’est tout à l’honneur de SEGA !

Digne d’un film.

Vous incarnez Kazuma Kiryu, le yakuza au grand coeur, dragon de la famille Dojima et très respecté dans son entourage, accusé d’avoir commis le meurtre de l’un de ses grands supérieurs dans sa famille. Crime commis en réalité par son meilleur ami de l’époque, Nishiki.
Notre cher Kazuma passe alors dix années en prison. Et ressort dans l’idée de remonter peu à peu les filets des Yakusa. Beaucoup de choses ont changé dix ans après, et Kazuma est bien décidé à retrouver ce qu’il a perdu. Sans compter sur les regards que portent les autres familles sur une certaine Yumi, et le vol de plusieurs millions de Yens dérobés aux familles des Yakuzas. Vous profiterez d’ailleurs d’en savoir toujours un petit peu plus au fil du jeu. Le scénario étant construit de manière très pertinente, on prend un malin plaisir à simplement suivre l’histoire d’un homme digne qui s’est sali les mains pour un ami. La progression se fait de manière très douce, ce qui incite le joueur à toujours reprendre le pad pour savoir un petit peu plus à chaque fois, cela sans compter sur certains bouleversements qui déboulent sans crier gare et pimente jusqu’à la fin de l’histoire le suspens. Dommage que le tout ne soit pas audible en japonais. Ehhh non... pour vous chers amis d'Europe, vous n'aurez le droit qu'à la version anglaise sous-titrée en français.

On se retrouve alors à se balader dans les rues de la ville. Les missions très directrices ne laissent donc pas beaucoup de place à la liberté qu’on pouvait attendre. C’est alors qu’on passe de maison en maison et de personne en personne pour dialoguer et sous tirer quelques infos. On remarque alors cet aliasing omniprésent (PS2 oblige) et un temps de saccade entre les différents boulevards de la ville (PS2 oblige également). On s’attendait à ce que la plupart des établissements soient en permanence ouverts. Et ben Quenini. Chaque mission a son lot de bâtiments ouverts seulement. Et cela sans compter le peu de possibilité qu’offrent ces établissements. Autre point négatif à l’aspect soit disant « GTA » de Yakuza.
Pendant vos ballades, vous serez très souvent abordé par des gens cherchant le conflit. Souvent pour des pacotilles. Mais n’empêche que l’on passe le plus clair de son temps à fracasser des roublards qui venaient chercher des noises. On dirait que le système d'approche des gangstas a été pompé sur celui des combats de dresseurs de Pokemon ( « Hey toi ! tu m'as regardé ! DEFI ! »).

Ben venons en aux combats.

Dans Yakuza, le système de combats est très bien pensé. Heureusement me direz-vous, pour un jeu qui appuie 50% de son temps sur de la bagarre et 50% sur des cinématique, il y a intérêt à ce que ça soit bien. Bien sûr je caricature un peu ne vous en fait pas.
On se retrouve donc avec un Kazuma frappant de toutes ses forces sur un ou plusieurs adversaires. Pour cela, il bénéficie d’enchaînements de coups assez développés et bien pensés, ainsi qu’un système de fièvre pouvant mettre KO un adversaire d’un coup, petite animation plaisante en prime. Les décors des rings improvisés donnent également naissance à toute sortes d’objets utilisables. On pourra donc utilisé un scooter parqué ici pour l’envoyer sur un malfrat, du bonheur !
Bien que l’on regrette l’absence de « lock » sur un adversaire, on contrôle assez bien la direction des coups et notre héros reste très bon en matière de réactivité. Notez que tous ces enchaînements se verront accompagnés par d’autres au fil du jeu. Vous pourrez - grâce à l’expérience gagnée durant les altercations - faire évoluer plusieurs attributs de Kazuma. Certains lui permettent de mieux esquiver les frappes tandis que d’autres lui permettront de connaître d’autre coups de plus en plus puissant. Une idée pertinente d’évolutivité. Notez que la jauge de vie ne se restaure pas durant les phases de non combat. Pour ce faire, des magasins vous proposant nourriture et boissons sont ouverts, et c’est à vous de penser à la jauge de vie de votre personnage. Kazuma est un homme très fort, mais un homme avant tout.

Outre les cinématiques et les combats, Yakuza nous propose une poignée de minis-jeux tout au long de l’histoire. Notamment lors des discussions dans des bars à hôtesses où l’on retrouve notre cher héros très bien accompagné. Le but étant de répondre correctement à un système de questions réponses pour pouvoir séduire la Dame. Chose qui n’est somme toute pas très difficile. (ahhh lala... si tout était comme dans Yakuza)... Au-delà de l’aspect fun de la discipline, Kazuma y trouvera facilement quelques informations juteuses lui permettant donc de suivre plus facilement sa quête. Des points de sauvegardes sont aussi assez souvent disséminés dans les décours pour vous permettre une progression par échelons. Ce qui est assez agréable. Tout comme la planque de Kazuma qui vous permettra outre la sauvegarde de pouvoir ranger des objets et nourritures indispensables à l’évolution et la survie du personnage.

Conclusion

Yakuza n’est pas indispensable en soi. Il ne répond guère aux attentes que l’on avait de lui au niveau de son gameplay hybride entre GTA et Shenmue, et du coup plusieurs aspects du jeu deviennent perfectibles. Malgré ces quelques défauts notoires, un petit quelque chose rappellera toujours son possesseur à y replonger. Que se soit pour quelques phases de combats ou simplement pour l’histoire. De quoi s’amuser durant les treize missions qui vous tendent les bras en attendant la sortie de Yakuza 2 déjà annoncé pour le pays du soleil levant.

Testé sur PlayStation 2 par x-trend

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> Graphisme 0/10    
 
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> Violence 0/10    
 
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> Jouabilité 8/10    
 
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> Bande-son 7/10    
 
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> Durée de vie 8/10    
 
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> Scénario 9/10    
 
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> Note finale 8/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Beat'em All
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Editeur: Sega Japon
Site officiel: http://yakuza.sega-europe.com/fr/
Développeur: Sega Japon
> PAROLE DU RÉDACTEUR