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Dead Rising
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  Note générale
GamesUP.ch
9/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox 360
Sur Xbox 360

Les

+

> Modélisation des zombies
> Animation et mouvements ultra réaliste
> Ambiance générale
> Scénario évolutif
> Une lente plongée dans l'horreur
> Mélange avec succès des moments de gore parodique et des situations extrêmes
> Durée de vie
> Ambiance sonore et doublage des voix
> Galerie des personnages
> Charismes des boss
> Une armée de zombies
> Une grande liberté de mouvement
> Nombreux magasins pour s'équiper.
 

Les

> Mouvement un peu raide de notre héros
> Passage au mode de tir de précision inadapté
> Des passages très difficiles.

Une armée de morts-vivants déferle sur la 360!

Avec Dead Rising, Capcom nous offre une nouvelle plongée dans l'horreur et renouvelle de manière magistrale le thème des Zombies. Petit retour en arrière. En 1968 sort sur les écrans de monde entier un film de terreur d'un tout nouveau genre qui met en vedette des hordes de morts-vivants: La Nuit des Morts Vivants, film en noir et blanc tourné en 16mm et réalisé le week-end avec des amis connaît un grand succès. Le génial réalisateur de cette œuvre sanglante n'est autre que George A. Roméro qui sortira 10 ans plus tard le film "Zombies", le deuxième volet de ce qui deviendra plus tard une trilogie avec en 1985 la sortie du film " Le jour des Morts Vivants.
 Avec ce titre, Capcom livre une vraie fausse adaptation de Zombie de Roméro en jeu vidéo en parodiant  le gore de manière totalement décomplexée. Un énorme délire gerbeux et bien craspect qui ravira tous les fans de chair putréfiée. Utilisant de manière magistrale les énorme capacité de la console, ce titre techniquement très avancé ce veut aussi une critique acerbe du monde de consommation outrancier de notre époque. Où comment le fantastique et l'horreur se double d'une parodie politique.
Avec son scénario qui évolue en fonction des réactions du joueur, sa réalisation exceptionnelle, son univers glauque et traumatisant, Dead Rising est une expérience vidéo ludique des plus accrocheuse qui revisite  avec maestria le concept du survival-horreur. 

"Vous êtes piégé dans un immense centre commercial et vous disposez de 72 heures pour enquêter, sauver des civils et survivre à cet enfer." 

Une ville en état de siège.

Willamette, petite ville perdue au milieu du Colorado. En un seul jour  cette petite bourgade s'est retrouvée totalement séparée du monde extérieur. Les troupes de la garde nationale ont coupé les routes, toutes les transmissions sont neutralisées, les lignes de communications ont été bloquée et les ondes radio totalement brouillée. Des rumeurs les plus folles disent que cette ville serait au prise avec des émeutes d'un tout nouveau genre. Que se passe t'il réellement?
Vous incarnez Frank West, journaliste indépendant. Son instinct lui dit qu'il se passe des choses très étranges dans cette région et que ça pourrait bien être le scoop de sa vie. Armé de son appareil de photo, il embarque à bord d'un hélicoptère pour se rendre sur les lieux.
Le pilote de l'hélico qui ne se rend pas compte de la gravité de la situation fait son petit numéro de guide habituel. "Nous y voilà! Willamette, Colorado. Population 53 594 habitants.
La ville paraît calme et paisible. Mais au moment où l'hélicoptère entame sa descente, Frank réalise qu'il va vivre l'histoire la plus dangereuse de sa vie!

Première photos et premier frisson  d'horreur.

Vous commencez votre aventure part le survol de cette sympathique ville en proie à des émeutes d'un tout nouveau genre. Les rues sont  littéralement envahies par des habitants hagards et agressifs qui s'entre dévorent et se livrent à un saccage et pillage des lieux publics.
C'est un paysage de désolation qui s'offre à vous, un paysage de fin du monde. Vous dégainez votre appareil de photo et profitez pour prendre des clichés. Prendre des photos à sensation, sauver des civils (par la suite) rapportent des points de prestiges très important pour la suite de votre aventure. Un rapide didacticiel vous enseigne les rudiments de la photographie. Lorsque vous prenez des photos, plus le marqueur de la cible est grand, plus vous recevez de points de prestiges. Si vous prenez une photo en attaquant un ennemi, en étant blessé ou dans un tout autre état anormal, le marqueur de cible devient rouge vous signalant que vous pouvez gagnez un maximum de point de prestige (PP). La couleur du marqueur indique le genre de photo que vous prenez. Le genre qui octroie le plus de PP a la priorité sur toutes les autres.
Rouge: Brutalité, images avec violence.
Orange: Drame, image avec des phases d'émotions.
Vert: Bêtisier, images humoristiques.
Bleu: Horreur, vive le gore!
Rose: Erotique.
Le survol de la ville vous permet de faire le plein en photos et certains clichés valent le détour comme l'explosion de la station service ou le saut de la mort d'une jeune femme cernée par une dizaine de zombies sur le toit d'un immeuble. Pas le temps de reprendre vos esprits que des hélicoptères de la garde nationale vous intercepte ce qui vous oblige à vous posez sur le toit d'un immense centre commercial. L'aventure commence maintenant. Nous sommes le 19 septembre, il est 11 heures 27. Vous avez 72 heures avant que le pilote ne revienne vous chercher le 22 septembre à midi.

Le centre commercial grouille de zombies

Sur le toit vous faîtes la connaissance de Carlito, un latino au passé trouble qui semble en savoir beaucoup sur les événements qui frappe la région. Après un rapide dialogue, vous vous retrouvez au poste de contrôle du centre commercial, lieu de la plus haute importance qui vous permet au fil de l'aventure d'effectuer des sauvegardes (les deux toilettes sont aussi un endroit pour sauvegarder), de vous reposer et surtout de passage obligé pour mettre en sécurité les civils. Un long couloir vous mène ensuite dans le hall principale où une dizaine de civils tentent fébrilement de consolider les portes en érigeant un mur de protection. Car derrière les vitres la menace gronde… Une armée de morts vivants s'agglutine en rang serré, affamé par l'odeur de la chair fraîche et très enclin à passer rapidement à table. Malheureusement les portes de l'enfer vont s'ouvrir de manière totalement inattendue. Un petit caniche du nom de Madonna va déclancher la folie de sa patronne qui dans un élan désespéré va déchaîner les enfers sur le petit nombre de personne dispersée dans le centre commercial.
Dès cet instant, Dead Rising balance au joueur une claque phénoménale. Avec la nouvelle technologie "Swarm" ce sont des centaines de zombies qui apparaissent en même temps à l'écran. Ceux- ci sont magnifiquement réalisés, variés et crédibles dans leur manière de bouger et de se déplacer. Leurs modélisations est bluffante de réalisme et leurs animations tout simplement époustouflante. Certains titubent sur leurs jambes, d'autre encore s'écroulent ou rampent de manières inquiétantes, se jettent comme des affamés sur les pauvres civils présents sur les lieux et se livrent à une véritable curée des plus sanglantes. Le rendement technique impressionne avec un affichage stable et aucun ralentissement malgré le nombre incroyable de morts vivants présent dans le niveau. Le magasin tout entier est superbement modélisé et chaque plan est une claque visuelle.
Mais je n'ai pas le temps de m'extasier sur les décors, que les premiers zombies fondent sur moi. Je me saisis de tout ce qui peut servir comme arme, batte de baseball et banc public et commence à me frayer péniblement un passage jusque vers les escaliers menant au niveau supérieur. C'est une véritable mêlée qui s'en suit et je frappe comme un malade sur tout ce qui bouge en ne me préoccupant pas des civils qui hurlent de terreur. Les combats sont d'un dynamisme incroyable et je me livre à un véritable massacre dans le hall d'entrée. Le sang coule à flot et commence à maculer mes habits. En 10 minutes de jeu et le mot beat'em all prend à ce moment tout son sens: simplement incroyable et d'un fun jubilatoire dans la démesure. Après m'être extirpé de cette masse grouillante, je parviens à me hisser à l'étage supérieur et là je fais la connaissance de quelques survivants. Il y a Jessie, une jeune femme très intéressée par la teneur de vos clichés et Otis le personnage centrale de l'histoire, un
Mécanicien humaniste  qui va s'efforcer de vous avertir des personnes en danger depuis la salle des caméras.

A la découverte du Willamette Parkview Mall.

A ce moment précis du jeu vous pouvez choisir de rester à glander et flâner dans l'immensité du centre commercial composé d'une septantaine de magasin en tout genre pendant les trois jours en jouant les mannequins et changer de costumes, massacrer du zombies sans vous soucier des scoops et des appels à l'aide des nombreux victimes éparpillées dans les méandres du centre commercial. Pendant les premières heures de jeu, on prend du plaisir à évoluer en total liberté dans le centre et se servir dans les nombreux rayons des magasins (Armes, nourriture, vêtement). Chaque objet environnant peut devenir une arme potentielle mais sa durée de vie est limitée. Etagère, banc public, chaises, CD, ballon de football, club de golf, barre de fer, bout de bois tout est bon pour éradiquer cette armée de chair putréfiée. Pour tirer un maximum d'efficacité des objets et armes et accroître leur efficacité au combat, un petit tour par les librairies peut être salutaire. Qui a dit que la lecture rend intelligent? Mais au plus fort de la mêlée les armes les plus efficaces restent les plus conventionnelles. Katana, couteau de cuisine et Bowie, tronçonneuse, faucilles, fusils, pistolets, tondeuses à gazon, batte de baseball (redoutable dans les endroits confinés), sécateurs, palmier et même les parasols pour vous frayer un passage. D'autres armes virent rapidement au grand guignol et peuvent vous servir à tirer des photos d'anthologies. Au rayon des réjouissances le pommeau de douche planté dans la tête du zombies avec geyser de sang des plus comique ou le planté de moignon dans les amygdales donnent droit à des scènes d'un gore des plus jouissives.
Mais si vous vous contentez de dézinguer tout ce petit monde pendant les trois jours que durent votre mission, vous passeriez indéniablement à côté de ce que le jeu à de meilleur à vous offrir en matière d'horreur et de stress: Le sauvetage des civils.

Votre mission: sauver des civils.

Le principe de base du jeu est de prendre de bonnes photos et surtout de venir en aide aux nombreux civils. Ces sauvetages vont vous permettre de gagner de très nombreux points de prestige indispensable pour faire évoluer les performances de votre personnage. Escortez des survivants jusqu'à la salle de contrôle et vous gagnez des PP qui vous permettent d'améliorer votre niveau et ainsi augmenter vos compétences. Attaque de base plus puissante, vitesse de vos mouvements, taille de votre barre de vie, emplacement pour les objets dans votre inventaire et amélioration de votre distance de lancer. Les compétences sont les actions et les attaques que vous pouvez exécuter. Au début, vous pouvez seulement frapper avec vos poings, mais plus votre niveau augmente, plus vous débloquer de nouvelles attaques comme des projections de type judo, mouvements d'esquive très utile dans les mêlées confuses etc.
En fonction de vos choix, vous allez rencontrez de nombreux personnages dont les témoignages vous permettront d'en apprendre beaucoup sur le mystère qui entoure cette tragédie et d'explorer en profondeur les différents embranchements du scénario. Mais voilà que tout se complique puisque des centaines de zombies déambulent dans les méandres du centre commercial avec pour seul but rendre votre progression difficile!
Otis, le mécano de service vous informe des personnes en danger depuis la salle des caméras. Ces événements se nomment des scoops et des CAS. Le scoop est une liste d'information sur les événements qui se produisent concernant des survivants et le lieu où ils se situent. Une jauge de couleur vous indique le temps qu'il vous reste pour sauver chacun d'eux. Bleu = plus de six heures, Rouge = moins de trois heures. Les CAS sont des événements scriptés qui interviennent de manière régulière dans le jeu et qui vous permettront d'en savoir plus sur la prolifération de l'épidémie. Le problème majeur est que les appelles fusent à la chaîne et que vous devez obligatoirement faire des choix, car tenter de sauver tout ce petit monde relève de l'illusion. L'autre difficulté est le manque flagrant d'information concernant les scoops. Vous pouvez vous retrouvez à aider une jeune femme qui cherche son enfant, des touristes japonais coincés dans un magasin où venir en aide à une personne qui est un élément capital pour la compréhension du scénario. Le pire reste de vous retrouver au prise avec un boss de manière inattendue. Ces événements déboulent pêle-mêle, au petit bonheur la chance vous envoyant fréquemment dans des situations compliquées. Perdre son temps sur un scoop peut vous faire rater un évènement clé au scénario. Ce côté chaotique des scénarios où le hasard peut vous permettre de sauver une vie ou de vous faire massacrer fait de Dead Rising un titre d'une redoutable efficacité. On recommence encore et encore l'aventure afin de connaître tous les secrets de cette aventure en profitant des capacités évolutives de votre héros qui au fil des heures voit ses performances s'accroître, ce qui rend la progression plus aisées et vous allez finir par faire les bons choix pour ne rien perdre de cette bombe vidéo ludique.

Survivre dans cet enfer.

Aidez des civils tourne très vite au cauchemar tant la situation peut dégénérer rapidement. Il faut commencez par étudier le scoop, mémoriser le chemin aller et retour. Le trajet jusqu'au centre de contrôle est difficile et semé d'embûche. Pour vous simplifier la vie deux passages secrets sont dissimulés dans les toilettes du centre commercial vous permettant de gagner du temps. Ensuite il vous faut vous équiper en armes et nourriture et parfois prévoir des ravitaillements en mémorisant les magasins susceptibles de vous fournir l'équipement adéquat (Restaurant = nourriture, Magasin de sport = batte de base ball.) Ne pas perdre de temps est primordial pour ne pas vous retrouver face à d'inextricable difficulté. Contentez-vous de tuer un maximum de zombies prêt de la zone de sauvetage pour permettre aux civils d'avoir une chance de s'en sortir. Ce côté totalement imprévisible transforme chaque sortie en un véritable chemin de croix et très peut des rescapés survivront aux assauts répétés des hordes de morts vivants et cela malgré tout vos efforts. L'immensité des lieux est un immense piège à lui tout seul et comme si tout cela ne suffisait à votre malheur, dès la nuit tombée les zombies deviennent plus nombreux et agressifs vous attaquant avec un appétit redoublé. Rajoutez à cela un parc central, passage obligé pour de nombreux sauvetages, infestés de cadavres ambulants et gardés par trois psychopathes dans un Humvee et qui vous tire dessus à vue et vous commencez à comprendre toute la difficulté de ce jeu. La situation peut très vite devenir dramatique et il devient bien difficile de sauver sa peau et de protéger en même temps les civils. Surtout qu'il est absolument impossible de tuer tous les zombies, ceux-ci réapparaissent au fur et à mesure.

Combat un peu brouillon contre des boss très coriaces.

Les développeurs de Capcom on eu la bonne idée de nous offrir un panel des plus jouissifs concernant les boss de ce jeu. Du clown surexcité armé de deux tronçonneuses, de la femme flic perverse qui torture de pauvres  jeunes femmes dans un délire insoutenable, d'un GI rescapé de la guerre du Viêt-Nam et nostalgique des rizières qui transforme un magasin en dépotoir à viande fraîche en pendant par les pieds des cadavres décapités, d'un magasinier surexcité et très à cheval sur les vols à l'étalage qui vous attaque avec un caddie armé de lames tranchantes, les boss de ce jeu sont un hymne à la folie et représente la plus belle brochette de psychopathes jamais vue dans un soft. Mais lutter contre cette bande de dégénérer devient vite un cauchemar tant votre personnage est raide dans ces déplacements et ne bénéficie pas de la possibilité de se mettre à couvert pour éviter les tirs. Un autre problème de taille est le mode de visée totalement inadapté pendant les situations de crises. Ce système de tir place la caméra au niveau de vos épaules et vous empêche de ce fait tout déplacement latéral pour ajuster vos tirs. Vous devez constamment vous déplacez pour vous mettre en bonne position et ensuite passer en mode de tir de précision pour faire feu. Pour lutter avec efficacité contre ces boss une seule solution: garder vos distances et soyez patient.      

Une conclusion en forme d'apothéose.

Comment ne pas être impressionné par le savoir faire des développeurs de chez Capcom qui nous offre avec ce jeu un monument vidéo ludique. Grâce notamment à une bande sonore totalement en adéquation avec le jeu et qui nous propose de long moment de silence entrecoupé de râle des morts-vivants sur fond de musique pop californienne. Le doublage des voix est excellent. Ce soft offre une très bonne durée de vie car il est conçu pour être recommencé plusieurs fois.
Dead Rising est un beat'em all totalement démesuré, craspect, très violent, extrême, sanglant et gore. Capcom passe au mixer Résident Evil, Zombie de George Roméro, Evil Dead, l'Armée des morts avec une maestria incroyable pour tout les amateurs de chairs fraîches.

Testé sur Xbox 360 par Snake

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> Scénario 9/10    
 
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> Note finale 9/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Beat'em All
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Editeur: Capcom Japon
Site officiel: http://www.capcom.co.jp/deadrising/
Développeur: Capcom Japon
> PAROLE DU RÉDACTEUR