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Ninety Nine Nights
  PHOTOS
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
8/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox 360
Sur Xbox 360

Les

+

> Personnages charismatiques
> Graphismes somptueux
> Bande-son magnifique
> Maniabilité
> Les enchaînements de folie
> Conduire une armée
> L'évolution de ces protagonistes
> Le nombre d'unité à l'écran
> Les effets spéciaux
 

Les

> Pas de mode à 2 joueurs
> AI amie féneante
> Caméra confuse
> Répétitif
> Des petits ralentissements
> Des barrières invisibles qui délimite étrangement le terrain
> Il y a pas de sang (Pas vraiment important (^-^) )

La XBOX 360 en cette période de calme vidéo ludique, se dote d’un nouveau titre accrocheur bercé d’heroic-fantasy et d’actions percutantes. Fruit de la collaboration entre les japonais de Q Entertainment (Meteos sur Nintendo DS) et les coréens de Phantagram à qui l’on doit la série des Kingdom Under Fire sur la première XBOX. Ninety Nine Nights est né sous le signe de la démesure technique et de la débauche de moyens. Le jeu est une sorte de rencontre entre Dynasty Warriors et Le seigneur des anneaux. Le coté barbare et bourrin du premier vient se greffer sur l’ambiance chevaleresque et médiéval du second pour nous offrir une apothéose d’effets jamais atteints sur une consoles de salon auparavant.

La frontière entre le bien et le mal

L’aventure nous emmène à la rencontre de 7 protagonistes stylisés aux caractéristiques et aux pouvoirs divers, qui vont nous faire découvrir leur histoire personnelle au coeur d’une nouvelle lutte de pouvoir entre le bien et le mal. Dans cet univers fantaisiste est né un nouvel ordre mondial qui a été instauré après la destruction de la mystérieuse pierre de pouvoir qui permettait aux différents peuples du monde de vivre en paix et unis. Nos amis vont s’efforcer de vaincre les armées ennemies pour rendre la liberté aux citoyens de leur royaume.
Inphyy est la seule protagoniste jouable dés le début, tous les autres se débloqueront à mesure que les scénarios de chacun seront terminés. Cette charmante demoiselle avec son sourire d’ange malgré les apparences est une farouche guerrière qui cherche à venger la mort de son père au mépris des efforts de son grand frère pour la raisonner. Les périples commencent…

Batailles en pagaille

Le jeu fait dans la démesure totale ! Vous pouvez en effet, détruire des armées entières qui se compose la plupart du temps d’un bon millier d’homme. Les unités sont essentiellement composées de goblins, d’orcs et de trolls, mais d’autres races sont présentes comme des hommes crapauds et même parfois des créatures plus énigmatiques encore. Les missions consistes essentiellement à balayer des hordes entières de monstres dans la plus pure tradition des beat’em all à l’ancienne. Armé d’une simple épée et de pouvoirs magiques comme seul moyen radical pour vaincre tout ce petit monde, il vous faudra enchaîner des combos démentiels pour faire place nette et exploser vos scores. Pour y parvenir, avant chaque mission, la possibilité de sélectionner des troupes de soutien, permet de vous déchargez d’une partie des problèmes. Ces troupes se présentent sous 4 types différents, limités à deux groupes maximums en même temps :

- L’infanterie (unité rapide à la durée de vie moyenne)
- L’infanterie lourde (unité très lente qui ne fait pas dans la dentelle, à la durée de vie longue)
- Les Lanciers (unité avec des attaques à longue portée, à la durée de vie moyenne)
- Les archers (unité idéale pour soutenir un groupe en couverture, à la durée de vie faible)

Ces troupes d’élites personnelles sont détachables sur le flan gauche et droit de chaque niveau. Pendant les batailles vous avez alors tous les pouvoirs sur votre armée en lui donnant des ordres à tout moment, à l’aide de la croix de direction de votre manette. Appuyez sur haut pour ordonner d’attaquer et sur bas pour défendre.
Pour renforcerez vos compétences, vous devez récolter des quantités astronomiques d’orbes rouges aux cours de vos nombreux combats. L’accumulation de point d’expérience vous permet de faire évoluer vos attaques et vos enchaînements. Plus de 100 armes et objets divers viennent encore augmenter votre puissance. Selon le choix des équipements sélectionnés dans l’inventaire vos facultés seront renforcées par l’ajout de bonus en tout genre. Certaines armes découvertes sur le terrain nécessitent un niveau d’expérience. Si par exemple vous tombez sur une épée de niveau 7, il faut que votre personnage possède également un niveau équivalent pour avoir le droit de s’en équiper et de l’utiliser. Les orbes servent aussi à remplir des jauges de magie, qui une fois pleine permettent d’envoyer des attaques foudroyantes sur l’ensemble des ennemis à l’écran. La jauge rouge est la barre la plus facile à utiliser et la plus employé en combat. Ces attaques circulaires sont dévastatrices. Chaque guerrier qui péri sous ces coups laisse échapper un orbe de couleur bleu. Une fois un nombre suffisant récolté, c’est autour de la deuxième jauge de devenir accessible, cette dernière produit un déluge d’effets spéciaux qui tue instantanément toute trace d’adversaires simultanément. Très pratique lors de cohues générales. Heureusement que votre arsenal est plutôt conséquent, car chaque personnage virtuel présent sur l’écran représente une menace potentielle pour vous, tous sont en effet dotés d’une IA qui leur permet de réagir et d’attaquer de leur propre chef.
Dans « Ninety-Nine Nights », vous devez décider également de la voie à suivre et choisir entre le bien et le mal en fonction de vos gestes et de vos actions. Tuer femmes et enfants vous fera indéniablement tomber dans le camp des ténèbres par exemple. Un bon moyen de vivre chaque histoire de plusieurs façons possibles. De plus si vous avez envie de gagner quelques niveaux d’expérience supplémentaire ou d’exploser vos propres record il vous est possible de rejouer chaque carte terminée indéfiniment. Un bon moyen pour faire parvenir les protagonistes principaux au niveau maximal.

Réalisation à la pointe

Décrire N3 à écran en gardant une certaine objectivité devient vite un problème pour trouver des mots qui qualifient le mieux cette super production de Microsoft. Visuellement, on s’en prend plein les mirettes ! Dés les débuts du jeu ça commence avec une cinématique d’ouverture magnifique qui vous met une méchante claque. Voir ensuite, en cours de partie débouler des centaines d’unités affichées à perte de vue sur des terrains titanesques, de pouvoir presque sentir le vent sur chaque petit brin d’herbe affiché, de voir le soin apporté aux détails et à l’ensemble des environnements, la modélisation quasi parfaite des protagonistes amis ou ennemis qui bougent avec une fluidité d’animation hors norme sans que la console ne donnent le moindre signe de fatigue, tout cela donne l’occasion de qualifié le soft de monument ! La maniabilité permet de réaliser des combos colossaux (pas loin de 1000 par moment) de folies avec une facilité déconcertante. C’est fou ce que vous pouvez réalisé comme acrobatie avec seulement deux boutons d’attaque et un pour le saut. D’ailleurs le nombre de mort sur les champs de bataille à la fin, dépasse allégrement la barre des 1000 morts. Musicalement c’est tout simplement magique. La bande-son qui est présente sur le jeu ne fait pas non plus dans le bas de gamme, envoûtante et mélodieuse qualifient le mieux sa grande qualité.

Des points noirs sur le nez

Malheureusement N3 souffre de quelques défauts qui l’empêchent d’atteindre le panthéon. Premièrement le soft ne propose pas de mode à deux joueurs, ce qui franchement est décevant. En coopération cela aurait été l’apothéose ! Les champs de batailles sont limités par des barrières invisibles qui délimitent le terrain. Pas gênant pour progresser mais mal rendu dans le jeu. La caméra à toujours tendance à partir n’importe ou pendant les combats, ce qui nui à la visibilité, une touche de repositionnement aurait été la bien venue. Les batailles tournent vite à la confusion la plus totale on ne sait plus qui tape sur qui un joyeux bazar visuel. L’intelligence artificielle des unités commandées par nous même est complètement perdue ! Les gardes passent leur temps à rêvasser au lieu de nous épauler concrètement. A se rythme là on se retrouve seul à faire le ménage tout seul. Pour chipoter un petit peu mais cela n’entraîne néanmoins pas sur la qualité du jeu, c’est que les personnages n’ont pas de reflet dans l’eau. La durée de vie est bonne malgré la facilité des premières missions. Néanmoins pleins de petits bonus sont à débloquer dans la bibliothèque sur la page d’accueil du jeu, monnayant des points gagner lors des différentes batailles menées. Un bon conseil, refaite plusieurs fois les missions pour gagner de l’expérience et des points, car les derniers stages sont très ardus.

Au final

Le Ninety Nine Night est actuellement ce qu’il y a de mieux sur la console de Microsoft. Beau, jouable, rapide, fluide, simple d’accès, malgré quelques petites bavures citées plus haut, il demeure un titre prenant et incontournable. Si vous possède la 360 foncez dessus tête baisser, vous ne risquez pas d’être déçu. Sachez quand même que le jeu est très répétitif, dans son déroulement, mais c’est tellement puissant que même de taper dans le vide devient vite un plaisir ! Un soft qui s’adresse en premier aux fans du genre.

Testé sur Xbox 360 par Evil

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> Graphisme 0/10    
 
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> Violence 0/10    
 
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> Jouabilité 8/10    
 
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> Bande-son 9/10    
 
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> Durée de vie 8/10    
 
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> Scénario 6/10    
 
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> Note finale 8/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Action / Stratégie
Age: dès 12 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Editeur: Microsoft Game Studios
Site officiel: http://www.xbox.com/fr-FR/games/n/nnn/
Développeur: Phantagram& Q?
> PAROLE DU RÉDACTEUR