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Over G Figthers
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  Note générale
GamesUP.ch
4/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox 360
Sur Xbox 360

Les

+

> Nombre d'avions disponibles.
> Quelques idées de simulation intéressantes.
 

Les

> Réalisation terne
> Missions trop courtes
> Graphismes et textures.
> Environnements vides.
> Lourdeurs des commandes.
> Musiques et bande-son.
> Les cinématiques de fin de missions.
> Menu sommaire et briefings de missions.
> Aucun réel challenge.
> Missions identiques.

Quand Taito essaye d'imiter Namco sur son propre terrain en essayant de s'infiltrer dans les simulations d'aviations, cela donne Over G Fighter. Mais voilà les choses ne sont pas vraiment à l'avantage de l'éditeur japonais qui nous propose un titre techniquement dépassé, peut recherché et très vite ennuyeux.

Une équipe en manque d'énergie

La planète et au bord du gouffre, et l'unité mondiale ne forme plus qu'un bloc commun. Mais des séparatistes s'opposent à cette union en menant des attaques terroristes.  La terre est bientôt le théâtre d'affrontement sanglant. En raison de la gravité de la situation, le comité décide de lever une force internationale pour la paix: l'Energy Air Force. Cette unité regroupe des pilotes de plusieurs nationalités. Vous incarnez Edward Smith pilote novice de la FAE. Son père, ancien pilote de chasse a été abattu lors d'une mission au Moyen Orient. Hanté par se souvenir douloureux, il décide d'embrasser à son tour la carrière de "chirurgien" pour mener des frappes précises sur tous les ennemis de la démocratie…

Scramble, Scramble sur une mer de polygones.

Au menu des réjouissances le titre nous entraîne dans un mode solo qui propose une septantaine de mission à travers le monde de l'Amérique à l'Asie en passant par l'Afrique et l'Europe. Les objectifs passent de l'attaque au sol à l'interception d'appareils ennemis. La quantité proposée avait de quoi satisfaire les nostalgiques des Dogs Fights, un genre très peut représenté sur console. Vous allez prendre les commandes de plus de trente appareils militaires les plus puissants à ce jour. F-16C- F-117A- F-15 E- F-22 Raptor- F/A-18 Hornet qui sont les fleronts de l'aviation américaine en passant par les plus beaux chasseurs européen comme le JAS 39A et les Mig-29 Fulcrum et SU-27 Flanker.  Mais a peine catapulté au cœur de la bataille, un sentiment de se retrouver aux commandes d'une simulation inachevée, fait vite dégringoler notre enthousiasme de joueurs.
 
Le premier objectif vous envoie directement dans une mission d'interception dans l'Atlantique sans aucun préambule. Vous voilà aux commandes d'un F-14 Tomcat prêt à être catapulté sans ménagement depuis le pont d'un immense porte-avion. Une pression sur la post combustion et me voici propulsé de cette immense amas de polygones. Les sensations de vols sont quasi inexistantes mais je n'ai pas le temps d'admirer la pauvresse du décor que mon radar de navigation me signale la présence d'hostile dans mes douze heures. Le réticule de visée accroche le premier appareil ennemi. Instinctivement je déclanche le tir d'un missile Phoenix (AIM-54) et sans aucun panache j'abats un gros Tupolev 160. Sans suit un véritable tir aux pigeons et je descends en quelques secondes deux Mig-29, un Antonov 50 deux IL-76. La mission a duré à peine trois minutes dans la difficulté difficile!!! Les missions suivantes offrent exactement le même challenge avec leurs objectifs monotones et des dogfight éclairs.

Une réalisation qui part en fumée.       

D'entrée la qualité graphique est indigne de la puissance phénoménale de la XBOX 360. Les niveaux sont vides de toutes recherches visuelles, les paysages sont ternes et sans reliefs, la modélisation des avions est réduite au strict minimum, une pauvreté générale qui traduit la médiocrité du soft. Les effets spéciaux sont eux aussi absent du jeu et les tirs des missiles et les explosions en plein vol sont d'une banalité inexcusables. Pour enchaîner, l'impression de pilotage est inexistante, souffrant de la lourdeur des commandes et d'une impression de vitesses indigne de jets volant à mach 2. Le jeu oscille entre simulation et arcade avec quelques idées intéressante en terme de gameplay comme les appontages sur porte-avion et décollages et atterrissages sur les pistes d'envol, les phénomènes de voile gris ou voile rouge lorsque votre avion est soumis à une importante pression et que votre vision s'obscurcit car votre sang n'irrigue pas votre cerveau en raison d'une accélération positive (G+). Une autre idée intéressante est la possibilité de paramétrer le choix des armes embarquées sur votre jet et la quantité de carburant. Les munitions n'étant pas en quantité illimitées, il faut les économiser pendant les missions ou demander à votre ailier de les abattre pour vous grâce à un menu d'ordre assez simple. Ceux-ci ne se montrent pas toujours à leur avantage et se contentent parfois de faire des figures acrobatiques au lieu de vous couvrir. On a l'impression que les développeurs n'ont pas osés jouer à fond la carte simulation histoire de plaire à un plus large public. Mais le plus grave et qu'ils ont tout simplement bâclé leur travail et oublier qu'ils travaillaient sur une Xbox 360. Même les briefings de missions sont  présentés sommairement par des images de personnages dessinés à la main qui déroulent leurs ordres monocordes dans un doublage des voix des plus sommaires.  On aurait préféré des petites cinématiques pour nous mettre dans le bain. Après quelques missions, l'ennui commence à prendre le dessus et on se retrouve parfois à réaliser des figures acrobatiques en plein dogfight comme des Immelmann, des tonneaux barriqués, voire un "Cobra de Pougatchev " * histoire de rendre les cinématiques de fin de missions un peu plus passionnantes.  

Mayday, Mayday

Malgré des options de jeu à plusieurs qui au passage ne sont pas vraiment passionnantes, la durée de vie du titre se traduit par  à peine quelques heures d'action. Pourtant le titre avec ces trente appareils de guerre avait tout pour séduire la génération des aficionados du film Top Gun. Malheureusement le contenu expédie nos dernières illusions dans une déception des plus profonde. Les fans de Buck Danny doivent encore faire preuves de beaucoup de patience avant de pouvoir piloter la tête dans les nuages des jets à mach deux sur leur console nouvelle génération.

* La figure aérienne le "Cobra de Pougatchev".
Cette manœuvre ahurissante consiste à cabrer l'appareil jusqu'à un angle d'incidence de 120 degré pour faire diminuer la signature thermique et ainsi déverrouiller un missile de sa cible ou de semer un poursuivant incapable d'un tel changement de variation de vitesse. Le cobra en théorie est une figure assez facile à réaliser pour un pilote chevronné. Il suffit au pilote de ramener le manche à fond en arrière et de le maintenir quelques secondes dans cette position puis de le pousser en avant pour rétablir le vol horizontal. Victor Pougatchev, célèbre pilote russe d'essai, réalisa cette figure pour la première fois le 28 avril 1989 au commande d'un T-10U-1 équipé d'un parachute spéciale anti-vrille. Histoire de montrer au monde occidental les fabuleuses qualités de manœuvre de leur prototype d'avion de chasse et leur supériorité technologiques, la firme de Suquoi présenta cette figure pendant le salon aérien du Bourget de 1989 devant une foule stupéfaite. Cette manœuvre était irréalisable pour les avions occidentaux de l'époque et fut un gros coup de pub qui accéléra les commandes de ce fantastique chasseurs.

Testé sur Xbox 360 par Snake et par Evil

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> Violence 0/10    
 
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> Jouabilité 5/10    
 
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> Bande-son 5/10    
 
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> Durée de vie 6/10    
 
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> Scénario 4/10    
 
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> Note finale 4/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Aviation
Age: dès 12 ans
Nombre de joueurs: 1 à 8
Online: Oui
Editeur: Ubisoft
Site officiel: http://www.ubi.com/fr/default.aspx
Développeur: Taito
> PAROLE DU RÉDACTEUR