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Prey
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  Note générale
GamesUP.ch
8.5/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
Xbox 360
Sur Xbox 360

Les

+

> Graphismes somptueux,
> les plus beaux sur la 360!,
> level design inspiré et de grande qualité,
> ambiance unique,
> excellentes idées en terme de gameplay,
> réalisation,
> bestiaire animalier et les armes délirantes,
> bande sonore,
> voyage spectrale,
> des niveaux qui respirent et semblent habité.
 

Les

> Beaucoup trop linéaire et dirigiste,
> énigme répétitive et facile,
> multi joueurs limité (seulement six maps),
> n'offre pas vraiment de challenge dans la difficulté

Tout "Prey" de devenir le meilleur FPS.

Dix ans. Le développement de "Prey" commença voilà dix ans. Puis plus rien… le projet semblait entériné pour d'obscure raison. Mais durant l'E3 2005, une démo provoque un véritable plébiscite de la part des journalistes totalement médusé devant un déluge visuel qui les frappa de plein fouet. "Prey" sortit de nulle part, sans renfort de publicité ni tapage médiatique venait de créer un véritable engouement médiatique et se profilait comme le plus attendu des FPS.
Véritable vitrine technologique en matière de graphisme et d'effet spéciaux, "Prey" est sans contexte le plus beau titre sur la 360. Une tuerie visuelle qui dévoile tout son potentiel si vous possédez un écran HD! Attendu trop vite comme le plus grand FPS de tout les temps, le titre de Human Head échoue tout "Prey" du Panthéon des plus grands jeux produit sur console.

Etes-vous "Prey" à errer dans l'antre de la bête?

Votre héros se nomme Tommy, un mécanicien d'origine Cherokee qui revient dans sa réserve natal pour faire une visite à son grand-père et surtout t'enter de convaincre sa fiancée de le suivre pour vivre le "rêve américain" bien loin des traditions de son héritage indien. Vos premiers pas commencent dans le bar où travaille votre fiancée. L'atmosphère est lourde et pendant que votre grand-père vous parle des esprits et de l'arrivée de grands dangers un loup hurle dans le lointain. Vous déambuler dans le bar, le juke-box déverse une musique country, les esprits s'échauffent… Une bagarre éclate. Après avoir mis une correction à deux poivrots qui voulaient faire preuve de virilité envers votre fiancée, vous allumez le poste de télévision. Un flash annonce l'arrivée d'immenses vaisseaux extra-terrestre… Soudain le sol se met à trembler, des lumières aveuglantes traversent les murs, les objets sont littéralement aspirés vers cette source lumineuse. Une force invisible vous avale vous et vos amis. Un vaisseau gigantesque vient d'arracher le bar tout entier. Ces visiteurs belliqueux capture des êtres humains qui servent de nourriture et d'expérience scientifique en arrachant des kilomètres carrés de morceau de ville qui sont ensuite télés portées dans le cœur de la "Sphère".
Accroché comme un vulgaire morceau de viande sur une chaîne industrielle qui le conduit directement aux abattoirs pour servir de matière première, Tommy parvient à se libérer in extrémiste. Vous êtes à ce moment précis un "intrus" au milieu d'un organisme vivant qui va s'efforcer par tous les moyens de vous combattre en créant des anti-corps sous forme de monstruosité, mélange de matière organique et de métal récupéré pendant leurs nombreux pillages intergalactiques. Cette immense fabrique vivante crée de toutes pièces, sur des chaînes de montages cauchemardesques qui assemblent des déchets humains et mécaniques, une armée d'ennemis étranges et très agressifs pour vous supprimer manu militari.
Vous allez devoir combattre dans les coursives sombres et tenter de sauver Jen d'une mort certaine. Le cauchemar peut commencer…

"Prey" curseur d'un nouveau genre?

Dès les premières minutes dans le ventre de la bête, la console déballe toute sa puissance pour nous offrir des graphismes "next-gen" absolument fabuleux. Le moteur de "Doom 3" tourne à plein régime et nous balance  des effets spéciaux de toute beauté et un level design inspiré dont les structures organico-métallique du vaisseau nous rappelle les délires géniaux de "Giger" pour le film Alien. L'environnement est glauque, malsain et se montre souvent très gore avec des scènes de violences inouïes qui flirtent entre l'enfer de "Dante" et des cauchemars "Lovercraftien". Vous croisez dans le vaisseau des êtres humains nus qui errent comme des zombies dans les coursives, des affreuses petites filles et garçons spectraux et une galerie de monstres totalement craspects. Votre progression est souvent entrecoupée d'images d'horreur: des être humains sont littéralement mis en pièces par des machines, des empalements d'enfants vous rappellent que le jeu à une limite d'age fixée à 18 ans. Et comme si tout cela ne suffisait pas, l'immense vaisseau régurgite littéralement tout ce qu'il consomme comme un gros estomac. Heureusement les graphismes ne sont pas là uniquement pour nous dégoûter et nous montrent aussi des plans et des scènes de toute beauté comme celui où une porte s'ouvre pour laisser entrevoir la galaxie et ses planètes dans une débauche de couleurs somptueuses. Les textures sont d'une finesse incroyable, les effets de lumières éblouissants: la 360 nous montre enfin ses capacités réelles! La jouabilité est elle aussi totalement innovante. Elle introduit une habile gestion de la gravité et vous fait parfois jouer la tête en bas. Des rails anti-gravités peuvent vous faire littéralement grimper au plafond et des interrupteurs de couleurs inversent l'apesanteur dans un délire totalement jubilatoire. Se retrouvez à blaster des monstres en sens inverse, à attaquer des ennemis collés au plafond est une innovation des plus intéressantes et procurent des sensations de perte totale de vos moyens de repère.
Un autre artifice très "tape à l'œil" est l'utilisation de portails en forme de cercle qui nous projette dans les pièces du vaisseau de manière instantanée. Ces vortex dimensionnel, qui remplacent les portes dans les niveaux, donnent droit à des effets spéciaux tout simplement bluffant de réalisme. Ceux-ci se déforment et se jouent des textures comme si elles étaient plongée dans de l'eaux et impriment une sorte de compression de la matière. Elles permettent aussi de voire ce qui se passe dans l'autre niveau et ainsi d'appréhender de manière rapide la situation. Ce déluge d'effets spéciaux impressionne au début mais au fil des niveaux ces procédés de téléportation originaux ont du mal à masquer un FPS ultra dirigiste où le mot d'ordre est avancer, vider le niveau, trouver le portail et recommencer. Même le scénario perd de son souffle épique vers la fin, peut-être à cause des capacités chamaniques de notre héros qui rendent la progression trop facile.

Chamanisme "Prey"monitoire et légendes indiennes.

Vous commencez votre périple dans les niveaux seulement armé d'une clé anglaise, mais très vite cet armement sommaire cède sa place à un arsenal qui lorgne vers le bestiaire animalier "Hollywoodien" des plus célèbres films de science-fiction. Mi organique et mi vivante, mélange grossier des matières de récupération elles se meuvent dès leur utilisation. Un fusil mitrailleur ressemble étrangement à une main de "Predator". Une autre trouvaille et une sorte de lance grenade qui crache un suc gastrique dégoûtant dont le désigne nous rappelle un Face Hugger ou Chestbuster du film "Alien". Leur puissance de feu est destructrice et elles incluent pour certaines des zooms puissants pour les tirs de précision. Ces armes d'un nouveau genre peuvent aussi se recharger dans des distributeurs disséminés dans les niveaux.
Mais l'arme ultime est le pouvoir que vous développez après la mort atroce de votre grand-père. Ayant regagné le monde des esprits, son âme va vous suivre dans les niveaux et vous prodiguer des conseils sur votre avenir. "Talon", un faucon qui est votre totem vous conduit alors dans le monde de votre grand-père pour un voyage initiatique qui vous rapproche des croyances de votre peuple. Vous allez apprendre à séparer votre esprit de votre corps pendant un cour instant. Ce pouvoir vous permet d'explorer les niveaux sous forme éthérée, de franchir les obstacles organiques pour accéder à des leviers qui ouvrent les portails, passer des obstacles comme le feu. Vous gagnez aussi un arc magique qui tire des flèches spirituelles qui emprisonnent l'âme de vos victimes et permet ainsi de recharger votre jauge spirituelle. Car tout au long de votre progression, vous devez recharger vos deux enveloppes. De nombreuses spores disséminées dans les niveaux permettent de recharger votre enveloppe corporelle. En cas de mort prématurée, vous vous retrouvez projeté dans le monde des esprits. Avec votre arc vous devez vous livrer à une sorte de mini jeu qui consiste à viser des âmes de couleur (rouge pour recharger l'enveloppe corporelle, bleue pour votre enveloppe spirituelle). Vous disposez de quelques secondes pour ajuster vos flèches et ainsi regagner le niveau avec une réserve d'énergie suffisante. Malheureusement cette impossibilité de mourir rend le jeu beaucoup trop simple et supprime tout challenge pendant les combats qui émaillent le jeu. Ajoutez à cela des énigmes beaucoup trop simple (votre faucon vous aidant à les déchiffrer la plus part du temps) et la durée de vie s'en ressent durement pour ne pas excéder 10 heures pour les plus lent. Il est aussi dommage de ne pas pouvoir commencer le jeu en mode difficile (Cherokee), celui-ci se débloque une fois le jeu terminé une première fois. 

Tout "Prey"de la conclusion.

Prey est une fantastique vitrine technologique des capacités de la console 360 et nous balance au fil des niveaux des plans de toute beauté, des textures d'une finesse jamais vue à ce jour. Les développeurs ont fait preuves de beaucoup d'imagination pour nous entraîner dans une aventure épique pleine de trouvaille grâce notamment à un scénario accrocheur et à une trame au déroulement logique. Il est simplement dommage que le jeu soit trop dirigiste et beaucoup trop facile. Une fois les émotions des premiers niveaux passées, le jeu s"humanise" et nous montre ces quelques faiblesses…
Il était un peu "Prey"monitoire de vouloir le sacraliser avant sa sortie. Mais trêve de jeu de mot facile. Le titre de Human Head s'achète les yeux fermés car il est rare de pouvoir chasser des monstres directement dans les entrailles de la bête!

Testé sur Xbox 360 par Snake

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> Jouabilité 9/10    
 
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> Bande-son 7/10    
 
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> Durée de vie 6/10    
 
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> Scénario 8/10    
 
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> Note finale 8.5/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: FPS
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1 à 8
Online: Oui
Editeur: 2k games
Site officiel: http://www.prey.com/flash.html
Développeur: Human Head Software
> PAROLE DU RÉDACTEUR