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Shinobido Way of The Ninja
  PHOTOS
 
 
  Note générale
GamesUP.ch
6/10
  Note générale
lecteurs
Non noté
  Testé sur
 
PlayStation 2
Sur PlayStation 2

Les

+

> Ambiance unique
> excellent éditeur de mission
> possibilité de customiser son repère
> scénario accrocheur
> musique et bande sonore
 

Les

> Corps à corps brouillon
> objectifs répétitifs
> réalisation terne
> graphismes techniquement dépassés
> morts discrètes identiques
> imprécision de la caméra
> ennemis qui se ressemblent

La voie du Ninja

Très similaire à Tenchu, les studios Acquire ont signé les deux premiers volets de cette série sur Playstation, Shinobido nous entraîne dans le japon du 16è siècle pour vivre les aventures d'un ninja amnésique. Malgré une ambiance sublime et un scénario totalement accrocheur, ce titre ne peut éviter un coup de katana de part sa médiocrité graphique et une caméra qui transforme les attaques furtives et les combats au corps à corps en de long supplice monotone.

Et pour quelques contrats de plus…

Pour retrouver ses souvenirs séparés en huit pierres magiques suite au massacre de son clan par le terrible Gamuran, Goh un ninja amnésique doit accepter de devenir le Ronin de trois puissants seigneurs. Ceux-ci se livrent une lutte sans merci pour le contrôle de la province d'Utaka. Sadame, une dangereuse intrigante, Akame un homme cruel et dangereux et pour finir Ichijo qui semble lié à notre ninja par des liens obscures. Chacun se proposant de vous aider à trouver les bribes de votre mémoire, Goh va faire preuve de traîtrise et passer d'un seigneur à l'autre pour soutirer un maximum d'information. Les alliances douteuses s'enchaînent pour vous offrir une liberté d'action totale. La grande force de ce titre est de nous permettre de totalement modeler la destinée de ces trois puissants seigneurs. Chacune de vos actions influent grandement sur le prestige, les capacités guerrières, les ressources et peuvent faire pencher la balance en faveur de l'un des trois de manière considérable et de la même vous attirer la haine des deux autres. Si vous décidez dès le début de servir le puissant Akame et de remplir ses contrats sanglants, les deux autres seigneurs voient leur pouvoir chanceler de manière rapide et peuvent rendre votre progression difficile dans les prochains niveaux en vous faisant payer très chère votre traîtrise. La meilleure stratégie est de passer de l'un à l'autre sans aucun scrupule, de les manipuler et de les éliminer si nécessaire: chose qui vous sera demandée par l'un de vos commanditaires à la fin du jeu.

Efficace seulement dans l'obscurité

Comme tout bon assassin de l'ombre qui se respecte, notre héros possède une palette de mouvement variée qui lui permettent d'effectuer des bonds impressionnants, des courses contre les murs, des accélération rapides pour les replis stratégiques ou les prises d'élan, de s'accrocher contre le rebord des toitures le tout avec une agilité de félin exceptionnelle. Le tableau semblait alors idyllique et ce malgré des graphismes d'un autre âge techniquement dépassé et indigne des capacités réelles de la console. Le malaise de se trouver devant un jeu médiocre se fait cruellement sentir dès les premiers affrontements. Les morts discrètes sont identiques et finissent par lasser. Égorger 30 fois des gardes stupides à l'IA inexistante n'est pas le meilleur des challenges pour rendre les missions captivantes. L'infiltration devient chimérique et la maniabilité est totalement gâchée par la faute à une caméra qui se fige dans les murs et des obstacles invisibles. Essayer d'éliminer un garde depuis le rebord d'une toiture devient vite un exercice traumatisant. Les combats au corps à corps sont totalement injouables, brouillons et frisent le ridicule. Notre héros ne possédant pas de touche pour parer les coups et ajouter a cela les caprices de la caméra et je vous laisse facilement imaginer la suite… Le scénario captivant est terni par la répétitivité des missions. Que vous deviez transporter une lettre à l'autre bout de la ville, assassiner des gardes d'une faction rivale dans un village endormit, voler des documents les missions se ressemblent et finissent par lasser. Les environnements traversés sont trop souvent identiques avec l'impression désagréable que seuls les ennemis changent de places. La bande-son quand à elle est de toute beauté avec des thèmes musicaux en total adéquation avec la trame scénaristique qui mélange des compositions du folklore japonais avec des percussions. Le titre bénéficie d'un excellent doublage avec la possibilité de jouer en japonais avec un sous titrage en français.

Entre lumière et obscurité

Ce titre déçoit car il est rempli de bonnes idées comme le celui de pouvoir optimiser votre demeure, d'offrir un excellent éditeur de mission, d'immerger le joueur dans une ambiance unique et un scénario accrocheur. Shinobido avait tout pour réussir mais les trop nombreuses imperfections techniques lui portent un hara-kiri fatal et sans gloire.

Testé sur PlayStation 2 par Snake

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> Graphisme 0/10    
 
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> Violence 0/10    
 
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> Jouabilité 6/10    
 
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> Bande-son 8/10    
 
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> Durée de vie 7/10    
 
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> Scénario 8/10    
 
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> Note finale 6/10    
 
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> INFOS SUPPLÉMENTAIRES
Version:
Genre: Infiltration
Age: dès 18 ans
Nombre de joueurs: 1
Online: Non
Editeur: Spike
Site officiel: http://www.shinobido.com/
Développeur: Acquire& Sony Europe (SCEE)
> PAROLE DU RÉDACTEUR