Les petits singes rigollots, enfermés dans une sphère de maître Sega, nous reviennent une fois de plus sur nos chères consoles. Cette fois-ci nos amis nous embarquent dans une aventure pleine de singerie qui risque de vite déstabiliser les fans de la première heure.
Le développement de cet opus a été délégué à Traveller’s Tales. Cette collaboration avait eu par le passé comme résultat un Sonic 3D sur Mega Drive et Sega Saturn qui au passage était loin d’être convaincant.
De la boîte de singe
L’histoire ne propose pas grand-chose de captivant. Tout se passe dans le petit monde des singes qui se divise en cinq royaumes, représentés chacun par une île. Vous incarnez un petit primate se nommant Aiai qui doit aider la princesse Deedee et le prince Abe-abe à unifier la paix à travers les îles. Mais des créatures de l’ombre ne l’entendent pas de cet avis. Pour débuter votre quête, après d’interminables temps de chargements, vous avez la possibilité de choisir parmi quatre protagonistes différents qui possèdent chacun leurs propres capacités physiques.
Banana Banana
Ce qui est très troublant dans cet épisode, c’est surtout de devoir progresser dans un mode aventure ou les caméras est les terrains bougent exactement comme dans les niveaux de défis originels de la série, digne du film « En pleine Tempête » avec George Clooney en vedette. L’incidence est énorme d’un point de vu purement maniable. Impossible de pouvoir exécuter les missions demandées par les personnages non jouables qui peuplent les niveaux. La caméra pour encore plus vous enquiquinez, bouge tout du long, ce qui octroi une précision de vision proche de zéro !!! Scandaleux, surtout lors de phases d’action qui demandent une maîtrise parfaite des éléments ! Les sorties de routes sont donc très nombreuses. Le pire est à venir, le fait que tout est en perpétuel mouvement, donne une énorme envie de nausée. Vous avez meilleur temps de ne pas être sensible de l’estomac quand vous mènerez à bien votre aventure. Cette dernière propose malheureusement que trop peu d’intérêt. Le pseudo mode histoire propose de meubler tout ça à l’aide de dialogues qui sont carrément nullissimes et sans intérêts dans la lignée d’un épisode des Teletubbies. Vous allez vite repasser sur le menu de sélection des modes de jeux pour repartir sur les bons vieux circuits de Monkey Ball, le but étant de parcourir des tonnes de labyrinthes suspendus dans les airs en se frayant un chemin le plus rapidement possible entre le départ et l’arrivé. Un peu à l’image d’une bille dans un flipper, le tout desservi par une bandes-son médiocre. La seule consolation est d’ordre esthétique, les environnements sont plutôt mignons tout plein et les petits primates sont super funs.
Mal de mer
Bien que le soft offre des options multi-joueurs (courses, combats, etc.) l’effet que procure Super Monkey Ball Adventure est digne d’un Valium. On baille vite aux corneilles en souhaitant vite s’endormir ! Ce n’est pas encore demain que les singes révolutionneront les jeux vidéo. Sega commence sérieusement à baisser dans la qualité de ces titres depuis l’abondons du marché en temps que constructeur de machine.
par Evil