Le défi d’Eidos était de redorer le blason de son fameux Code 47. Voilà chose faite avec un Hitman : Blood Money qui nous fait oublier un certain Contrats qui n’a pas donné le tour.

Assassin dans la place

Il y a maintenant deux ans, dans un parc d’attraction comme on en trouve beaucoup aux Etats-Unis, comprenant tous les carrousels et stands possibles. Grand Huit, Barba papa, stand de tir, j’en passe et des meilleurs… Ou des pires devrai-je dire car soudain, un problème surgit, faisant basculer cet immense engin de manière drôlement dangereuse. Et c’est à ce moment la que la catastrophe arriva. 47 personnes moururent en tombant en même temps que le cadre. Et la, c’est le drame…
Deux ans plus tard, un homme se trouve devant un bureau, où surplombent plusieurs coupures de journaux de ce fameux désastre. La tristesse se sent dans la pièce, qui n’est rien d’autre que la chambre d’un petit enfant mort durant cet incident. Ca fait maintenant deux ans. La ou son père s’y trouve. Il décide donc de passer une commande par téléphone. C’est alors que Code 47 entre en action. Un mandat un peu spécial. Car il doit aller éliminer un certain « Swing King ». Ancien tenancier d’un parc d’attraction qui a fait faillit il y a deux ans suite à un tragique accident.
Suite à cette animation, vous vous approchez de l’entrée. Un homme vient vous répondre et vous demande de partir. Bien sûr, en bon gentlemen, 47 se permet d’ouvrir la grille avec le cours du garde. Et avec classe. Vous prenez donc les commandes du jeu. Prise en main assez intuitive et simple. Les déplacement et orientations se faisant avec les joysticks analogiques de la manette sont parfaitement adaptés aux mouvements.

Un arsenal conséquent

On retrouve alors ainsi l’inventaire de 47 avec se fameuse corde de piano, arme indispensable et non moins mythique de l’agent secret. Bien sûr d’autre armes seront à disposition pendant le jeu, et autant vous le dire tout de suite, il y en aura pour tout le monde. La discrétion est mot d’ordre. Car une des nouveautés de Hitman : Blood Money est le rapport de fin de mission. Dans les anciens épisodes, un simple rapport vous donne le nombre de tirs réussis ou ratés vous était présenté. Alors qu’ici, nous aurons le droit à un article de journaux relatant tous les faits de l’agent 47. Comme dans la vraie presse, on pourra lire certains commentaires non déplaisant sur la façon de jouer. Les articles donnent bien, et on prend du plaisir à lire en tant que tueur à gage ce que certaines personnes relatent sur nos faits et geste. Cependant, une petite nouveauté réside dans les portraits robots que l’on dressera de vous. Plus vous vous exposez aux caméras et aux passants, plus votre portrait sera réaliste. C’est alors que certaines réactions pourront susciter l’intérêt de passant en voyant votre tête coïncider avec celle du journal. Génial non ?

Argent souillé de sang

Mais revenons à l’énorme inventaire qui vous attend. Pour chaque mission, plusieurs armes vous sont proposées. Les plus adéquates pour chaque mission bien sûr. Cependant, il vous sera possible de choisir entre plusieurs armes proposées. Ce qui veut dire que pourriez partir uniquement avec votre corde de piano…(d’ailleurs, l’équipe de la rédaction se demandait quelle était la note de la corde… Mi, do, Sol, Ré ). Ou alors préféré un fusil sniper par rapport à un autre. Le tout est de bien se renseigner avant la mission en achetant quelques infos et donc faire le bon choix d’armes. Sachez tout de même que l’arsenal complet se compose de plus de 50 armes différentes, chacun comprenant entre 10 et 20 améliorations. Je vous laisse baver devant le calcul de possibilités. Bien sûr, les déguisement sont encore et toujours de la partie, chose toujours très appréciée. Cependant, on remarquera un léger rehaussement de l’I.A : plus intelligente est plus alerte que dans les volets précédent, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Voilà voilà. Il ne vous reste plus qu’à partir en mission, valise à la main, et d’admirer les jolis décors qui vous entourent au passage. C’est de la PS2. Donc ça manque encore et toujours d’un peu de profondeur, et certains arrières plans paraissent bien vides. Mais bon. Cela n’empêchera pas de passer nombre d^heures pas possible devant ce fabuleux jeu, et d’admirer les nouveautés qui vous seront présentées. Bon jeux.

par x-trend