Da Vinci Code se permet une petite intronisation vidéo ludique aux seins de nos consoles de salon. Si l’intrigue écrite par Dan Brown vous a tenu en haleine, aux points de dévorer son roman en une seule fois, sachez que le jeu également risque de vous collez devant votre petit écran de la même manière. Proposant un scénario basé sur le roman de Dan Brown et le film de Ron Howard, le thème central de l’intrigue tourne une fois de plus autour de la conspiration.
Décryptage du code
Pour ceux qui n’auraient pas encore entendu parler du très contre versé Da Vinci Code, voici un bref résumé de l’intrigue :
Jésus aurait été marié avec Marie Madeleine. Ils auraient eu une fille dont la descendance aurait été les rois mérovingiens. Le "Vatican" aurait alors caché et dissimulé cela depuis l'origine. Le "Prieuré de Sion", dont aurait fait parti entre autres Léonard de Vinci, aurait transmis ce secret aux initiés. C'est pourquoi le "Prieuré de Sion" serait combattu par l'Église catholique et par l'Opus Dei. Parler d’un thème aussi croustillant que dérangeant à de quoi heurter la théologie chrétienne, de certaines personnes bien pensantes.
Vous allez tout comprendre
Le jeu vidéo mélange aventure, énigmes, combats et furtivité. Vous incarnez deux protagonistes différents qui vont ensemble enquêter sur le meurtre de Jacques Saunière. Le directeur du musée du Louvre à Paris. Ce dernier avant de mourir à laisser à sa petite fille Sophie Neveu, des indices l’emmenant sur la piste du Saint Graal. Mais attention, un puissant tueur de l’ombre, se faisant appeler Silas, va tout faire pour que la main de dieu efface toute trace de la descendance de Jésus Christ et de Marie-Madeleine. L’histoire commence…
Une œuvre d’art ?
Pas vraiment, bien que le jeu vous entraîne dans des tas de lieux célèbres comme le Louvre ou encore L’abbaye de Westminster, le titre souffre de lacunes assez ennuyeuses. Premièrement l’action se déroule intégralement en 16/9 pour ceux qui possède encore un poste de télévision classique. Ce qui pour effet de diminuer le champ de vision de 2/3 ! Il vaut mieux possède un écran plat pour en profiter pleinement. L’éditeur cru bien penser en donnant un coté cinématographique à Da Vinci Code de cette façon là. Les environnements que vous allez explorer souffrent d’une inégalité de traitement visuel. Vous passez du médiocre au début, pour terminer sur des lieux détaillés vers la fin de l’aventure. Autant dire que le juste milieu n’est pas le fort du soft. Heureusement que les œuvres de Léonard de Vinci sont bien mises en valeur pour rehausser le contenu. Les autres problèmes sont plus ennuyeux et vous allez vite comprendre pourquoi. Les mouvements et les déplacements de vos protagonistes son lourd et manque cruellement de fluidité, et pour encore vous embêter plus, les caméras souffres de strabismes divergeant en partant dans tous les sens. Le jeu souffre de tas de bugs d’affichage, il arrive fréquemment de se retrouver à chevaucher des murs visibles et invisibles, sans oublier les enchevêtrements de polygones disgracieux.
Un système poussif
Dans Da Vinci Code, vous passez les ¾ de votre temps à courir les énigmes pour vous retrouver droit derrière devant une autre encore plus ennuyeuse. Pour encore vous poussez à bout, le titre ne fait que de blablater à la moindre occasion, heureusement que la trame est intéressante, sinon vous risqueriez de piquez un somme droit sur votre manette. L’interaction avec les éléments mobiles du décor, se fait via des combinaisons de boutons, pour pousser par exemple une armoire et ainsi la bouger. Pour cela il vous faudra faire preuve de réflexe en tapant au bon moment les deux sticks analogiques dans la direction indiquée à l’écran.
D’autres énormités viennent agrémenter cette super production de 2K Games. L’intelligence artificielle des adversaires fait peine à voir. En plus d’être tous des clones les un des autres (Ndlr : Et oui on tape toujours les mêmes !), ces derniers son poussif et énervant en donnant toujours les mêmes boutades. Le système de combat se présente sous la forme de combinaison de touche à l’image d’un combo de Tekken par exemple. Vous devez en mode attaque et défense, reproduire les touches indiquées à l’écran dans un timing restreint. Ces enchaînements deviennent vites astreignants au fil de la partie. Pourquoi ne pas avoir fait un mode de combat de rue à la Urbain Reign ? Vous pouvez en tous cas gagner du temps sur vos ennemis en les surprenant à la manière d’un Solid Snake, mais une fois sur deux, vous allez passer à coté de votre cible et finalement devoir le battre manuellement.
L’infiltration dans le titre consiste plus à faire bien qu’à quelque chose, pas franchement indispensable à l’aventure. Niveau délire voici les choses les plus marrantes que les développeurs par manquent de temps n’ont pas corrigé. Quand vous courrez avec votre personnage ce dernier s’essouffle, mais au lieu de s’arrêter pour repartir, vous pouvez continuez indéfiniment à courir car le temps de pause n’est que d’une seconde ! Bien que certain passage son mémorable il y en a un qui mérite de figurer au Guinness des bonnes blagues. Vers la fin du jeu vous êtes poursuivit par Silas dans les catacombes d’un bâtiment. Ce dernier est armé d’un pistolet 9mm. Jusque là rien d’anormal pour un tueur. Mais là ou sa devient vraiment risible, c’est quand ce dernier vous tir dessus ! Le personnage vous balance à peut prêt 150 cartouches dessus sans vous touchez ! Et tout ça pendant que vous êtes immobile entrain de résoudre des puzzles pour lui échapper. Franchement, heureusement qu’il s’agit d’un jeu vidéo.
Pour conclure
Pour terminer, Da Vinci Code est loin d’être un mauvais titres, tout au contraire. Il propose effectivement pleins de lacunes, mais il offre une histoire digne d’intérêt. Si vous aimez jouer les détectives en herbe et si vous voulez partir à la recherche du Saint Graal, se titre et fait pour vous. De plus le jeu mélange habillement le roman et le film. Un mixage parfait qui permet de découvrir des petits détails complémentaires au script de Dan Brown. Pour mieux apprécier Da Vinci Code, il vaut mieux connaître un peu son catéchisme et l’histoire pour en profiter un maximum. Un titre sur lequel vous pouvez crocher sans problème ! La durée de vie oscille autour d’une dizaine d’heure, une quête annexe et à découvrir en cour de partie ; collecter les inventions de De Vinci.
par Evil