L’édition 2003 de la série des King of Fighters, daigne enfin montrer le bout de ces pixels en version européenne, proposant au passage des améliorations graphiques au niveau des décors qui ont été pour l’occasion retravaillés en 3D. Avec pas moins de 38 combattants disponibles au total, les habitués de la saga de baston 2D, vont trouver à coup sur leur compte avec King of Fighters 2003.
Et du blabla
Comme d’habitude en cette période, un nouveau championnat d’arts martiaux est organisé, et nos amis Iori, Kyo et tous leurs copains, se retrouvent embarqués dans une histoire de demi dieu possédé par l’esprit démoniaque d’Orochi. Le gros vilains, se nomme cette fois-ci Mukai, et comme les autres avant lui, il cherche à assouvir le monde. Juste un prétexte pour se cogner dessus entres amis.
System of fight
Revenant à des valeurs plus sûr les concepteurs de SNK Playmore ont remis au goût du jour le bon vieux système des équipes de 3 contre 3, en y ajoutant le choix d’un leader. Ce dernier est le seul à pouvoir réaliser une méga furie nommée « Leader super special moves ». Si une telle attaque touche un adversaire à l’écran, sa jauge de vie fait un bon en arrière en réduisant pratiquement à néant sa vie. Les jauges de pouvoir se comptabilisent sur trois niveaux de puissance. Le système par équipe permet d’alterner à tout moment le personnage à l’image par simple pression des touches « poing fort » et « pied fort ». Lorsque l'un des personnages meurt il est immédiatement remplacé par son coéquipier sans aucune latence.
Une bande de fou !
Parlons casting, les changements de l’édition 2K3 sont pour la plupart des protagonistes déjà connus, archis usés et employer 20'000 fois à toutes les sauces. Mais il s’avère que certaines choses ont changés pour notre plus grand bonheur. Ainsi, ont retrouve avec joie une partie de l’équipe de Mark of The Wolf : Terry Bogard avec son nouveau style vestimentaire, Tizoc le gros catcheur, et Gato l’expert en Kung Fu. Dommage il manque Rock Howard pour équilibrer tout ça ! Des personnages supplémentaires et bien sur inédit viennent compléter cette brochette de combattants : Malin, une salle gamine armée d’armes en tous genre et une nouvelle team de trois gaillards; Shen, Duolon et Ash. Mais le protagoniste qui risque de vous scotchez devant le jeu, c’est Adel le fils du défunt Rugal ( Ndrl : Il est mort celui là ?)
Kof, kof, kof, je ne tousse pas !
Techniquement, c’est sûr c’est pas du Soulcalibur 3. Normal il s’agit à la base d’un jeu vidéo composé de « sprites » en 2D, dans lequel les programmeurs ont refait les décors en trois dimensions. Ces derniers vous emmènent visiter différentes régions du globe, du Mexique en passant par l’Égypte, pour se terminer en enfer. Graphiquement l’ensemble et coloré et propose des animations époustouflantes. Chaque décomposition de mouvement en jette un maximum. Un KOF sans une maniabilité digne de se nom sa n’existe pas ! Et cet épisode ne déroge pas à la règle. Les coups et les enchaînements s’exécutent naturellement, les manettes d’origine de la PS2 et de la XBox peuvent embêter un petit peu à ce niveau, mais si vous étés un fan vous devez posséder un Arcade stick quelque part. Musicalement la B.O a été refaite instrumentalement. Pour les nostalgiques des bips bips de la Neo Geo, les développeurs ont laissé le choix de choisir la bande-son de son choix. Dans les deux cas les morceaux sont plutôt sympathiques et rythmés. Bref, le gameplay de se KOF est l’un des meilleurs titres de la série au coté du 98 et du 2000. Si vous trouvez que le jeu est de la daube parce que ce dernier est en deux dimensions, et bien sachez, que si vous essayez d’approfondir un peu la technicité des enchaînements et des coups, vous vous rendrez compte que le soft ne s’adresse pas aux mitrailleurs de bouton de manette, et que seule l’expérience permet de progresser et de gagner. Un titre qui offre également des modes survies et galeries pour augmenter encore un peu plus sa durée de vie, qui est déjà monumentale à plusieurs. Un excellent jeu de baston pour les amateurs du genre.
par Evil
