Oyé, oyé brave gens, le festival de la coupe du monde de football et son cortège d’étendards aux milles et une couleur arrive sur nos chères consoles de jeu par l’intermédiaire d’EA Sports. Comme il est de coutume chaque quatre ans, la simulation de foot numéro 1 se doit de montrer le meilleur d’elle-même. Pour cette grande occasion les développeurs se sont pliés en quatre pour nous offrir le Walhalla du ballon rond. La compétition va faire très mal au mois de juin en Allemagne, ou les meilleures équipes internationales se sont qualifiées pour le plus grand événement sportif mondial de l’année. Electronic Arts célèbre de ce fait, comme il se doit la Coupe du Monde de la FIFA 2006 en lançant le seul jeu vidéo sous licence officielle de la compétition, sur toutes les machines disponibles sur le marché.

Plein les crampons

Le jeu met donc en scène les 32 équipes qualifiées, luttant pour le titre le plus convoité de la planète, celui de champion du monde ! Pour pousser encore plus le réalisme : les 12 stades officiels de la Coupe du Monde la FIFA 2006 en Allemagne, ainsi que les stades de chaque zone de qualification sont reproduits fidèlement. Les joueurs peuvent conduire leur équipe favorite depuis les débuts de la phase de qualification, jusqu'à la reproduction virtuelle du tournoi en Allemagne. En plus de permettre aux joueurs de participer aux phases éliminatoires de la Coupe du Monde en prenant les commandes de l'une des 127 équipes nationales, le jeu offre des nouveaux modes, tels que le révolutionnaire Défi Mondial. Dans ce dernier, mêmes les plus grands fans de foot vont perdre leur latin. Il est en effet possible de revivre les plus grands moments historique de la Coupe. Par ailleurs, le jeu permet jusqu'à huit joueurs de s'affronter simultanément et contient de nombreux éléments à débloquer comme des joueurs de légende ou des tenues exclusives, à l’aide des points obtenu en cour de match. Pour ceux qui aiment les parties rapides à jouer, ils peuvent sans problèmes se défouler sur le mode « Partie rapide ». D’autres peuvent également s’amuser à peaufiner leur équipe favorite, et même voir leur propre personnage créé sur le terrain. D’ailleurs, pour les plus acharnés, on peut tout à fait envisager de créer une équipe entièrement constituée de ces propres créations. On trouve aussi un mode fiesta assez intéressant si vous êtes du genre à jouer avec beaucoup d’amis à la maison. Le mode entraînement permet au petit débutant de se perfectionner dans toutes les possibilités que comportent les 90 minutes d’un match sur pelouse… Coup franc, corner, tout y est. Enfin, le mode partie en ligne permet des parties avec les joueurs du monde entier.

Road to victory

Coté graphisme, pour s’assurer une parfaite symbiose entre les véritables joueurs et leurs homologues virtuels, EA a reproduit une centaine des plus grands footballeurs de la planète. Leurs styles de jeu, ainsi que leur apparence et caractéristique physique sont proches de la réalité. Pour le reste la modélisation des personnages n’est qu’approximative et reconnaître un joueur de l’équipe de Suisse, par exemple, demande pas mal d’imagination. Les animations en cas de fautes ou de tout autre arrêt de jeu sont sublimes. L’action se déroule bien, il y a très peu de bavures dans les passes ou dans les centres. Peut-être même trop peu… Ce qui fait un peu la faiblesse du gameplay. De plus, il est difficile de distinguer quoi que se soit sur le haut du terrain avec la caméra par défaut. Ce qui est assez gênant. Gagner 2 à 0 contre une équipe du niveau de la Hollande est une chose aisée à réaliser. Les frappes sont quasiment toutes cadrées, enveloppées et difficile à attraper par le gardien adverse. L’I.A sur le terrain se comporte comme une machinerie huilée et bien trop réglée, qui fait bêtement ce que la console lui dit. Dommage car les phases de jeu se ressemble trop. D’un point de vue commentaire, c’est un peu du n’importe quoi. Les commentateurs sont les dignes descendant d’un Thierry Roland croisé avec canard aphone. Si c’est pour nous sortir des imbécillités toutes les cinq secondes on s’en passe volontiers. Par contre sans ça, les chants des supporters sont authentiques et très agréables. Pour cette nouvelle édition, une collection de chansons provenant de plus de 20 pays mondiaux, constitue l’une des meilleures bandes-son internationales jamais produites dans l’histoire des titres estampillés Fifa. Des thèmes péchus et bien en accord avec le message multiculturel de la coupe du monde.

GOAL !!!

Si vous avez déjà FIFA 05, les différences entre les deux soft ne sont pas énormes. Le titre propose une excellente durée de vie, qui est pourtant vite gâchée par une maniabilité pas toujours intuitives. Les techniciens lui préféreront un Pro Evolution Soccer 5. Le gros avantage de la Coupe du Monde la FIFA 2006 c’est sa licence officielle avec les vrais noms des joueurs et les véritables stades. Les licences on leur poids aussi. Un excellent jeu de football accessible à tous, qui peut encore mieux faire. En attendant le gros événement du mois de juin, sortez les paquets de chips et les bières, invitez des amis chez vous et éclatez-vous sur le jeu d’EA Sports.

par Evil