L’épisode 2001 de la saga est très particulier car il est le fruit de la collaboration entre Eolith et Playmore depuis la disparition de SNK. De cette union Nippo-Coréeen est née ce KOF aux saveurs franchement amères. Le jeu reprend le concept des Strikers de ces prédécesseurs. Pas moins de dix équipes de quatre joueurs sont disponibles, plus les deux boss cachés. Foxy, K9999 (clin d’œil à Akira), Angel, et May Lee sont les petits nouveaux de cette histoire. Au nombre des bonus disponibles le titre propose un mode Puzzle tout droit sorti de l’édition 2000 avec simplement des nouveaux arts-works en toile de fond. Seul consolation la disponibilité de tous les stages des anciens King of Fighters du 94 au 2000.

Du réchauffé avec du vieux

Techniquement le jeu offre des graphismes très corrects et une maniabilité et une animation très bonne. Le gros point négatif de cette version provient surtout de la Bande-son qui est catastrophique qui frisse la cacophonie avec des thèmes très douteux. De plus le boss de fin est pratiquement imbattable si ont n’en vient pas à des extrémités. Du genre utilisé Ralf et sont « galactica phantom » qui est devenue une attaque de base, qui enlève plus de la moitié de la barre de vie si le coup touche. Heureusement si vous voulez persister avec vos personnages à choix vous pouvez une fois vaincu, choisir de diminuer à un tiers la barre de vie du boss. Sinon gare aux crises de nerf.

Millésime au goût de bouchon

Le crue 2001 n’apporte rien à l’évolution de la série King of Fighters. On sent que depuis que SNK n’est plu, la nouvelle entité de développement, se cherche et ne trouve pas ces marques et se contente juste d’essayer de faire une suite sans arriver à la cheville du team de développement originale. Un titre pas franchement indispensable qui laissera sur sa faim les habitués de la série.

Testé sur Dreamcast par Evil